Je ne suis plus un bébé - Tome I.

12 - Humiliée

- [Sophie] Tu es en train de me dire que tu as des fuites ?
- [Gaëlle] Oui cela a commencé quand je me suis assise.
- [Sophie] Attention au siège, il faut te changer rapidement, je m'arrête sur une aire et je te change.
- [Gaëlle] Non, non je peux le faire seule.
- [Sophie] Si tu n'es pas capable de gérer l'état de ta couche, je vais le faire.
- [Gaëlle] C'est que j'ai fait juste en sortant du magasin.
- [Sophie] Dis le alors, et n'attends pas que ça fuit pour te changer, tu as cette couche depuis ce midi.

J'ai compris, pas la peine de discuter, je l'ai bien cherché, voila je vais me faire changer comme un bébé, encore une fois parce que je n'ai pas fait attention, combien de fois j'ai mouillé cette couche ? deux fois, non plutôt trois fois. Ma tante n'a pas l'air contente, ça arrive, puis elle m'encourage à porter des couches. Il faut me laisser le temps de prendre mes repères, même si je me doutais que la couche était bien remplie, je ne savais pas que cela allait fuir. Comment, je faisais avant ? J'allais aux toilettes, cela se passait bien, il m'est arrivé rarement de mouiller ma culotte, mais ce n'était pas si compliqué et je m'organisais en conséquence. Je n'aurais pas non plus eu besoin d'aller dans ce magasin. D'un autre coté, j'étais bien tranquille aujourd'hui et nous avons fait plus de choses qu'avant et si ce soir, je peux voir le film entièrement, c'est encourageant. Est ce que ma tante va annuler le cinéma pour me punir ?

- [Sophie] Sors de tes rêves et fait moi voir ces dégâts

Nous sommes arrêtées sur une aire de dépannage, Tante Sophie a ouvert la porte passager, je me lève pour me tourner de son coté, m'assieds sur le bord du siège puis j'écarte mes jambes.

- [Sophie] Ça va, seulement la culotte et la jupe sont touchées, les prochaines fois n'attends pas que ta couche soit pleine pour te changer, soulève tes fesses pour que que je les retire et ne les reposes pas avant d'être changée, attention au siège.

Plus qu'à m'exécuter sans rien dire, comme dans un rêve ma tante m'enlève la jupe, puis la culotte. Elle les emmène et revient avec une couche, les lingettes, la jupe achetée le matin et une culotte plastique.

C'est le moment que je redoute, ma tante va retirer la couche, alors qu'elle est complément mouillée. J'aurais droit sûrement à une remarque, voir pire. J'ai bien sûr eu des relations mais c'est différent. Je me sens honteuse avec ma couche sale, à 24 ans on doit me changer ma couche pour ne pas salir un siège, c'est impensable.

- [Sophie] Ne bouges pas, si avances toi un peu que je puisse défaire les attaches, attends je glisse la nouvelle avant, tu l'as vraiment trempée.

Un à un ma tante détache les adhésifs, Bien que cela soit rapide, ça me parait interminable, je ressens maintenant le poids en moins sous mes fesses.

- [Sophie] Tu peux te poser maintenant, normal que ça déborde, une vraie pisseuse, tu as en effet vraiment besoin de porter des couches, et tout le temps.

Oh non pas tout le temps, elle ne peut pas me forcer, et ça fait la deuxième fois qu'elle me traite de pisseuse, je me débrouillais bien sans jusque là. C'est vrai que cela fait beaucoup en même pas une journée, je n'ai jamais compté, c'est plus facile maintenant, je me souviens de chaque couche. Quatre fois en tout ce matin et trois cet après-midi, et il n'est que 17 heures, la journée n'est pas finie. C'est vrai que cela fait beaucoup mais je n'y suis pour rien.

Instinctivement j'ai un mouvement de recul et je resserre mes jambes, ma tante tient une lingette

- [Sophie] C'est trop tard pour faire ta pudique, on doit se dépêcher, manque plus que tu attrapes froid.

J'écarte ses jambes à contrecœur, c'est vrai que je commence à sentir le froid, la lingette humide n'arrange pas les choses. J'ai envie de pleurer, se faire nettoyer, surtout cette partie, quelle humiliation.