Chapitre 5: Disparition

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TW: armes, violence...


Ezio



Coronado, San Diego: 22 juin 2021, 18H24



Cette baltringue n'ose même plus me regarder.

Je vois dans son attitude qu'il a peur de ce que je serai capable de lui faire endurer.


Il sait.

Qu'il n'aurait jamais dû essayer de m'entuber.


Je t'en supplie, Ezio. J'ai pas voulu tout ça, je me suis fait avoir. Ce n'était pas prévu. 

- Honnêtement, tu devrais vraiment fermer ta gueule. Je n'ai aucune patience. Tu as essayé de me la foutre à l'enfer, tu as perdu et tu dois payer. Ça ne va pas plus loin que ça.

- Je ferai tout ce que tu veux. Épargne-moi je t'en supplie.

- Où est mon fric ?

- Je... n'en sais rien.

- Dernière chance. Où est mon fric ?

- Je n'en sais rien ! Je n'ai rien touché Hurle-t-il

Tu vas me prendre pour un con longtemps ?


Ce connard est tellement terrifié qu'il n'arrive même plus à parler. Les chaines qui le tiennent accroché à ce tuyau rouillé sont si serrées que l'on peut voir de l'autre bout de la pièce qu'il souffre.

Mais ce n'est pas encore suffisant puisqu'il ne parle pas. Il reste campé sur sa position pour protéger je ne sais quelle pute.

Je me dois d'employer la manière forte. J'ai déjà perdu assez de temps, d'argent et de crédibilité à cause de lui.


Je me détache du mur sur lequel j'étais appuyé pour me diriger vers lui. J'allume une clope et tire une taffe. Puis je me penche à sa hauteur et lui souffle la fumée dessus.


Au cas où je n'aurais pas été assez clair avec toi. Soit tu me racontes pour qui tu bosses et pourquoi tu as fait, ça soit je te bute. Je n'ai pas de solution intermédiaire à te proposer. A toi de choisir. Tu coopères ou je me charge personnellement de ton cas et je m'assure que tu passes le pire moment de ta vie en ma compagnie.

- Je te promets que je n'ai rien fait. Ezio, je t'en supplie.

Mon téléphone, qui est posé sur la table derrière moi, se met à vibrer. Pour la énième fois. Mais trop occupée avec ce fils de pute, je ne pouvais pas y répondre avant.

Sauf que l'insistance de mon interlocuteur attise ma curiosité. Les gens qui disposent de mon contact savent très bien qu'il ne faut pas me contacter si cela n'est pas nécessaire.


Je déteste toutes les actions superflues.

Je déteste par dessus tout, parler avec les gens quand ce n'est pas absolument nécessaire.

Alors je me dois de vérifier et d'engueuler l'enfoiré qui me dérange alors que je suis en train de m'amuser.


PROJET 125Où les histoires vivent. Découvrez maintenant