Chapitre 36 : Danger

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TW : Action, violence, balles...

Ezio





San Francisciquio, Mexique, 2 août 2021, 5H57


- ¡ SAL DE AHÍ ! ¡ Y NO OLVIDES SACAR A TU PUTA ! hurle un connard à l'extérieur, arme braquée juste derrière la vitre.

("SORS DE LÀ ! ET N'OUBLIE PAS DE FAIRE SORTIR TA TRAINÉE")

Pardon ?

- Ta trainée. Ils sont marrants eux. pouffe l'intéressée à l'arrière du véhicule.

Trainée. Il a dit trainée ?


Il a vraiment osé dire ça ? Devant moi ?


Je vais surtout me les faire un par un. Je promets de les détruire chacun leur tour.



Mains sur le volant, couteaux arrimés fermement à mes chevilles, je me prépare à sortir pour aller le défoncer jusqu'à ce que mort s'ensuive quand la réalité me rattrape.

La lumière des projecteurs éclaire l'allée assez clairement pour que je puisse saisir ce qu'il se passe autour de nous.

Les ombres deviennent claires. Et me montre la gravité de la situation.

Il est loin d'être seul. Ils sont nombreux. Très nombreux. Et nous dans la merde.


Mais ils ont fait quelque chose qu'ils n'auraient jamais dû faire. Et qui m'empêche de rester impassible.


Ils l'ont menacé. Elle.

Et insulté. Elle. Julia.


Ces connards qui travaillent pour lui. Celui qui a eu l'audace de faire ça.

De...l'acheter.

Celui qui a osé prendre cette femme pour acquise en donnant son putain de fric dégueulasse pour son putain de trafic d'être humain.

Celui qui a cru qu'il pourrait la prendre comme ça.

Me la prendre comme ça.


Penser à cette merde me donne envie de vomir. Et de tout casser. Instantanément.

Comme savoir que dans sa tête ça se passe comme ça. Qu'elle...est...à...lui.



C'est mort. Je le dis haut et fort, c'est mort.

Et elle ne se livrera pas non plus à lui sans moi. C'est terminé les sacrifices en solo. TERMINÉ. J'ai déjà eu ma dose avec la dernière fois.

Désormais je serais dans l'équation quoi qu'elle puisse en penser. Je n'en ai absolument rien à foutre. Elle n'est pas prête à se débarrasser de moi. Et ce, même si elle ne veut pas de moi.


Je m'en bats profondément les couilles.


Parce que tant qu'elle n'est pas en sécurité, ça sera ainsi.

Et même si elle est en sécurité à vrai dire.

Elle ne se débarrassera pas de moi.


Encore moins aujourd'hui.

Surtout quand je suis dans la possibilité de m'entretenir personnellement avec ce fils de pute.


Antonio.

Fils de pute d'Antonio.


Nom de merde.

PROJET 125Où les histoires vivent. Découvrez maintenant