Amour Interdit (DabixReader)

Chapitre 46

[PDV T/P]

Il est complètement dingue! Comme si j'allais accepter qu'il fasse ça.

Moi: écoutez Dabi à eu une idée, un plan mais je ne suis pas d'accord avec.

Il leur explique et ils sont tous d'accord avec moi, c'est dingue.

Himiko: moi je suis sûre que vous êtes fait l'un pour l'autre. Ton plan fonctionnera mais T/P ne s'en remettra jamais. Je sais que tu penses à son bonheur et c'est d'ailleurs pour ça que tu veux te sacrifier. Mais sans toi elle ne sera jamais heureuse.
Moi: Himiko a raison.
Dabi: d'accord mais de toute façon on sera recherchés ils finiront par nous trouver.
Moi: non. On va se faire passer pour morts.
Dabi: quoi, encore?! Enfin pour moi ce sera la deuxième fois. Ça me déplaît pas mais ils ne vont jamais le croire.
Moi: on peut au moins essayer.
Dabi: ça fonctionnera pas. Et puis comment tu veux qu'on simule notre mort à tout les cinq?
Moi: je sais pas mais tous ensemble on va bien trouver. Et puis la première fois que t'as simulé ta mort t'as fais comment?
Dabi: c'était pas volontaire.
Moi: quoi?
Atsuhiro: ah bon?
Dabi: ouai. J'ai pas contrôlé mes flammes et j'ai pris feu. Quelqu'un m'a sauvé et puis All For One est arrivé. Le docteur Ujiko m'a soigné et je suis resté dans le coma pendant trois ans.
Himiko: quoi?
Moi: trois ans?!
Dabi: ouai. Et puis quand je suis retourné chez les Todoroki j'ai vu qu'ils m'avaient oubliés. Et ensuite je suis devenu Crématorium.
Himiko: tu sais qui t'as sauvé?
Dabi: non j'ai jamais su. J'ai senti de l'eau m'asperger et puis ensuite plus rien. Je me suis évanouie donc j'en sais rien.

Attends une minute. Cette histoire me rappelle la mienne.

Moi: c'était où? Et quand?
Dabi: sur la butte de Sekoto y'a une dizaine d'années.

"Tu n'étais pas allé le voir à Sekoto" la phrase que Rei a dit à Endeavor pendant notre discussion à l'hôpital me revient en tête. Je n'avais pas tiltée à ce moment là mais...

Moi: mais...j'étais en promenade avec mes parents et j'ai vu un gamin à peine plus âgé que moi qui étais en feu. Et avec mon alter j'ai utilisé de l'eau. Mais comme je n'étais pas censée faire ça mes parents m'ont fait partir en courant avec eux. Et ce gamin avait les cheveux blancs. Je l'ai vu quand j'ai éteins le feu. J'ai jamais tiltée. Mais en fait...c'était toi!

Il écarquille les yeux puis me sourit.

Dabi: ouai!
Moi: c'est grâce à toi que je suis devenue une héroïne!
Dabi: et c'est grâce à toi que je suis en vie!

On se sourit et on rigole trop bête de n'avoir pas compris tout de suite qu'on a changé la vie de l'autre il y a des années.

Himiko: alors vous êtes vraiment fait l'un pour l'autre. Vos destins sont liés.
Moi: ouai. Et donc j'ai raison. Je ne n'aimerais jamais un homme autant que toi. Parceque c'est toi l'homme de ma vie. Et puis même si je rencontre un autre homme et que je tombe amoureuse de lui, et ben ça ne sera jamais aussi puissant que ce que je ressens pour toi. Ça me touche que tu veuille te sacrifier pour moi et notre enfant. Mais tu seras malheureux en enfer sans moi et moi je serais malheureuse ici sans toi. Alors s'il te plaît abandonne cette idée et aide nous à trouver un plan pour s'enfuir tout les six. Sept avec notre enfant.

Il sourit.

Dabi: bon d'accord.

Il me sert contre lui.

Dabi: je t'aime.
Moi: moi aussi.

On s'embrasse tendrement.

Himiko: ooooh! Ils sont trop mignons! J'aimerais tellement vivre ça moi aussi.
Moi: tu le vivras un jour. Et je te le souhaite.
Himiko: merci ma copiiiine!

Elle me saute dans les bras. Elle me fait rire.

Moi: bon maintenant on doit trouver un endroit où aller. On va au sud de la Thaïlande. C'est l'idéal.
Dabi: d'accord. Mais il faudra quand même se déguiser là-bas on sait jamais. Et puis il nous faut un endroit pour vivre.
Moi: je sais. Mais avant de trouver une maison grâce à mon alter on va survivre. Et avant de partir j'aimerais dire au revoir à mes proches. Plutôt que de les voir en vrai ou de leur laisser des lettres j'ai trouver une meilleure idée. J'ai tout leurs numéros dans mon répertoire. Je vais les appeler.
Dabi: tu vas te faire localisée.
Moi: nan. Je vais utiliser une des cabines téléphoniques encore disponibles.
Dabi: bonne idée.
Moi: je vais y aller maintenant comme ça c'est fait.
Dabi: ouai vas y.

Je me déguise et je sors. Une fois en ville je trouve une cabine téléphonique encore debout. Je regarde dans mon téléphone les numéros de mes proches. J'arrive pas à me dire que je vais leur dire adieux. Mais si je ne veux avoir aucuns regrets je n'ai pas le choix.