Ma vie a changé...

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Cela fait deux mois, j'ai loué une maison dans la forêt. Je me levais, il faisait bon, j'ouvris les fenêtres et repirais l'air frais. La liberté n'est pas si mal, je souriais enfin, la vie m'apporte du bonheur depuis ces deux mois. Pas de sang. Pas de loups. Pas d'ennuie. Je pris un bain et me changeais. Je vais pêcher. Oui! Pêcher. J'ai pris un peu de temps à m'adapter, j'ai mon ami le renard qui venait me rendre visite de temps à autres quand je pêche, au début il était timide mais maintenant il est très sociale avec moi.

Je mis un short et un t-shirt blanc. Je pris mes baskets, je les mis et pris ma canne à pêche et courrais vers la cascade. J'arrivais, je commençais à pêcher, l'eau était calme et la couleur était bleu. C'est magnifique mais cela annonce que aucun poisson n'allait mordre, je m'en fichais, je rangeais ma canne et je sautais dans l'eau. L'eau était tiède, j'adore me baigner dans le bassin, puis je vis le renard qui était assit, je le rejoignis en souriant.

Sa queue balança alors cela signifie qu'il est content de me voir. Oh! Je n'ai pas les présentations, il s'appelle Léo, c'est moi qui l'a nommé et il adore le poisson. Et surtout il adore jouer, il est jeune et il m'a rendu visite la première fois que je suis partie pêcher. Il est beau avec son pelage de feu et noir et j'adore lui faire des calins même si il me griffe.

J'ai changé en peu de temps, c'est vrai, je me libere enfin de cette malédiction. Je regardais mes mains, je pense toujours à ces innocents dont j'ai tué. Je versais une larme, les mains toujours ouvertes, Léo posa sa patte sur ma main. Ces yeux brillaient de tristesses, il s'avança et me se frotta contre mon ventre, je souriais. Mes larmes coulaient et je le serrais contre moi pour une fois, il ne me repoussait pas me griffait pas. Je le lâchais, il se secoua parce que j'étais mouillé et je l'ai mouillé. Je tirais un paquet biscuit dans ma poche qui était encore sec, je le débouchais et lui donnais en souriant.

- C'est la première fois que je peux compter sur quelqu'un, dis-je en touchant son pelage.

Il balança sa queue quand il finit de manger, il mord ma main gentillement, je le chatouillais, il commença à jouer, je lui courais après, je le trouvais avec mon odorat dévelloper. Je le surprends toujours et le chatouillais. Je regardais le soleil, il est presque midi, je devais chercher de la viande chez le charcutier pour faire un rôti.

Je me changeais chez moi, je mis une jupe et une veste et des bottes. Je marchais et j'arrivais en ville. Je voyais le monde, je pris un poulet au charcutier et payais le tout. Je sortais et quand je marchais à peu près au milieu du chemin , je sentais qu'on me suivait. Je courais et j'arrivais chez moi. Je pris mon arme et visais en regardant où venait la sensation du regard qui me suis.

Je ne sentais rien. Je rangeais mon arme en me disant que c'est une fausse alerte. Je rentrais chez moi et fis à manger et passais ma journée à dormir.

La gardienne... TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant