Chapitre 12 ~ Dépeceur

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Le ciel nocturne était muet.

Nous étions désormais face à l'imposante bâtisse de l'internat.

" Ne fais pas de bruit.", intimais-je à Paigue tandis qu'elle me suivit. C'est avec une extrême précaution que nous entrâmes à l'intérieur du bâtiment. Nous réussîmes à atteindre la porte de ma chambre. Je me dépêchai de sortir mes clés pour l'ouvrir. Lorsque ce fut fait, nous entrâmes. Je m'assurai d'avoir bien refermé la porte avant d'allumer la lumière. C'est à cet instant que je remarquai la petite bête poilue aux côtés de Paigue.

Non, ne me dites pas qu'elle a ramené ce louveteau jusqu'ici !

Je lui lançai un regard lourd de sens et elle se trémoussa, gênée, en s'empressant de me donner une explication :

" C'est que je ne pouvais pas le laisser tout seul... dehors... blessé !"

Je laissai échapper un soupir de résignation.

" D'accord, assure toi juste qu'il ne fasse pas ses besoins sur le parquet où l'on aura de gros problèmes."

Elle me sourit.

" Enlève tes chaussures et laisse les ici, on va à la douche.", dis-je en désignant ses bras tachés de sang séché.

On sortit dans le couloir noir.

" Fais pas un bruit", lui chuchotai-je alors qu'on se dirigeait à l'aveuglette vers les douches communes.

J'attrapai sa petite main dans la mienne pour la guider dans le corridor pas éclairé. Mes yeux étaient désormais habitué à l'obscurité. Les lattes de parquet grinçaient sous notre poids. Mes doigts trouvèrent leurs chemin sur la surface lisse des murs jusqu'à tomber sur la porte en bois convoitée. Je l'ouvris dans un léger grincement et entraînai Paigue à l'intérieur. Je la tirai vers la rangée des douches.

À tâtons, je cherchai le meuble sur lequel on pourrait poser nos affaires. Lorsque mes doigts effleurèrent la faïence, je posai le sac dessus et en sortis le savon. On enleva nos vêtements à terre de sorte à ce qu'ils soient à peu près propre, du moins qu'il sentent moins mauvais jusqu'au lavage d'habits collectifs. J'ouvris la douche à Paigue en même temps que la mienne et celle-ci déversa des flots curatifs.

L'eau me soulagea et me débarrassa de mes tourments. J'attrapai le gel douche .

" Ouvre ta main, lui dis-je et elle s'exécuta aussitôt. Je lui versai une noisette de savon dans la main.

- Ça sent bon !" dit-elle

Un parfum de pamplemousse embauma la pièce.

On se rinça, on se sécha, on se changea.

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