Les rues étaient en fêtes, des ballons parsemaient le ciel de mille et une couleurs tel un arc-en-ciel.
Le sourire aux lèvres, je me promenais dans cet astre de joie. Mes cheveux bleus pâle recouverts de confettis qui les suivaient dans une cascade de boucles. Mon visage un soupçon clair dévoilait une parfaite harmonie avec un ruban de satin noir.
Soudain, un bruit assez étrange vint entrecouper cette plénitude. Je vis détaler à toute allure un jeune garçon, assez amusé, poursuivi par un marchand.
-Attention ! Me lança t-il
Le temps de lever les yeux, il m’avait percuté. Le marchand eut un regard de pitié pour le jeune homme et s’en alla. A présent à terre, je l'observait avec stupéfaction. L’inconnu, quelque peu débraillé se releva avec satisfaction.
- Yes ! marmonna-t-il.
- Pardon ? Ne venez vous pas de me bousculer ? Lançais-je avec mécontentement.
- Oh, oui désolé, je vous avais oublié !
Nan mais il se fiche de moi là ?
Une fois relevée, je me précipitai sur le jeune garçon pour me débarrasser de cette incertitude.
-Pourquoi cet honorable monsieur vous poursuivait-il ?
-Oh, ça ? Je ne sais pas encore.
Oh là, il ne sait même ce qu'il fait !
-Bon, je dois y aller me dit-il.
Cependant quelque chose attira mon attention. Je venais de remarquer une curieuse petite bête qui avait pris place à ses côtés.
-Attendez, il y a... ma voix se coupa il n’y avait plus rien à la place où j’avais cru voir cet étrange animal.
Le jeune homme me regarda d’un sourire énigmatique.
-Dites-le tout de suite que je vous plait !
Heiiiiiiiiiiiiiiin ?
-Arrêtez de me contempler avec ses yeux là je sais que je suis beau mais là, ça devient gênant ! Rajouta-il.
Oh, mais je rêve et en plus il est imbus de sa personne !
Je le regarde effarée entrain de secouer ses cheveux comme dans une pub pour l’Oréal Paris « Parce que nous le valons bien ».
-Hahaha , on se reverra un jour n’ayez pas d’inquiétude vous pourrez de nouveau m’admirez, moi le plus grand .....
Je ne l’écoutais plus tellement j’étais scotchée par tant de narcissisme.
- Bon, faut que je te laisse princesse!
-Mais ...
Son sourire disparut, il me regarda fixement, fronça les sourcils et me dit l’air sévère :
-J’ai le même âge que toi je te signale !
Heiiiiiin ? Mais je ne voulais pas dire ça moi !...
- Bien, bien... ! m’empressai-je d’ajouter. Je crois que je vais mettre fin à cette intéressante discussion... Bonne soirée !
Le jeune homme repartit d’un pas décidé vers une destination inconnue.
Moi, j’en pris avantage pour m’élancer plus loin dans le centre ville. C’est à se moment que je vis un magasin de petites peluches que proposait un marchand. Fascinée, je ne pouvais décrocher mon regard sur un magnifique mouton miniature. Il avait l’air si doux. Soudain, j’aperçus un petit mouvement dans cet entassement de petite représentation. Et là, je fis un bon en arrière.
- Haaaaaaa! m’esclaffais-je.
- Tout va bien mademoiselle ? ne put s’empêcher de me demander le vendeur.
Tout le monde avait le regard rivé sur moi, les gens commençaient à se poser des questions.
- Encore cette folle ! s’écria une vielle dame.
Mon visage se durcit.
- Va-t’en sorcière ! lança un homme avec rage.
Je serrais les dents et je me retenais de ne pas pleurer.
Les gens me huaient, je me retournais vers la créature que j’avais aperçu dans le bac à peluche et y retrouvais l’étrange animal dissimulé à l’intérieur. Il disparu et réapparu à un autre emplacement. Je me préparais à suivre la créature mais je me fis interpelée par une petite fille :
- Prend ça monstre malfaisant !
Elle me jeta à la figure une boule de papier qui avait été trainé dans la boue. C’était comme si mon cœur se prenaient des coups de poignard de plus en plus fort. Des éclats de rire retentirent sur la place, je courus en direction du petit animal. Une larme ne put rester dans la délicate enveloppe de mon œil.
C’est comme ça encore et toujours...Tu ne changeras pas et eux aussi. Personne ne veut de toi, et pourtant...
C’était telle une déchirure dans mon cœur. Toujours Seule.
Je courais dans les rues, à la poursuite de cette étrange animal, j’étais à bout de souffle, déjà la nuit tombais et je continuais de courser la petite bête.
Cette bête. Le Malheur. La Différence. La Haine. Je chassais ces mots loin de mes pensées.
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Beautiful Curse of Souls
Adventure[ EN COURS DE REECRITURE ] Je vois ce qu'ils ne voient pas. Ils les poursuivent et je ne sais pas pourquoi. Je provoque une mort libératrice. Don't turn back. Trust in me. Push them up