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La météo ne s'était pas calmée. Le ciel était toujours gris, toujours vide, la peur régnait toujours dans la cité depuis quelques jours. Tighnari, dans la cathédrale, regardait le sombre paysage à travers la fenêtre en verre. Puis son regard se posa sur l'archon anémo, toujours inconscient. Il avait reçu, la veille, une lettre de Kaveh lui disant que Nahida était dans le même état. Il soupira, le temps passa, sans que rien ne se passe, en silence, il écouta les allées et venues, les murmures inquiets des soeurs. Le calme. Tout contrastait avec l'apocalypse qui régnait dehors. La peur, la terreur de mourir, de se perdre dans l'obscurité, de s'envoler pour toujours avait disparue, tout disparaissait quand ses yeux se posaient sur Venti. Il était dans une sorte de transe, et Tighnari se demanda s'il avait enfin la paix. Cette paix que lui recherchait sans cesse et qu'il retrouvait auprès de Cyno uniquement. Cette envie de vivre, de se battre, de se relever après une chute, que lui inspirait son cher général, lui, toujours lui, encore. Éternellement.
- N'est-ce pas drôle ? Lui qui était toujours agité et bruyant, à boire, repose maintenant comme une statue de pierre.
Il tourna la tête, pour voir un bel homme aux cheveux aussi roux qu'un incendie vivant, attachés en une queue de cheval haute. Il portait un beau costume noir et rouge avec des chaînes, et un air solennel. Dans ses yeux écarlates, le botaniste y vit une profonde tristesse, une blessure à jamais refermée. Familière. Vive.
- Au final, même son camarade de beuverie a disparu.
Lorsqu'il passa devant lui pour s'arrêter devant Venti, Tighnari sentit les effluves de son parfum fruité, semblable au vin. Ainsi, il comprit vite qui était ce bel inconnu.
- Diluc Ragnvindr.
- En chair et os, Tighnari.Ce dernier ne lui demanda même pas comment il connaissait son prénom, il se contenta de l'observer déposer une fleur sur la tombe en verre. Un Cécilia. Exactement comme sur le chapeau que Venti portait. Diluc posa sa main gantée sur le verre et soupira brusquement.
- Que s'est-il donc passé pour que Lord Barbatos et les autres soient dans cet état-là ? Savez-vous quelque chose, Diluc ?
Il était surpris d'entendre sa propre voix. Ses paroles avaient dépassées sa pensée.
Sans un mot et un regard, le rouquin laissa glisser sa main et alla s'asseoir à ses côtés.
- Oui. Je savais. Et je pense savoir.
Tighnari ne comprit pas tout mais décida de le laisser parler.
- Tighnari, connaissez-vous la cité perdue de Khaen'riah ?
À l'entente de ce nom, il eut un frisson.
- Non. avoua t-il.
- Alors laissez-moi vous raconter une histoire.Il inspira profondément.
- Tout a commencé il y a 500 ans. Il existait une nation sans dieux, appelée Khaen'riah. Tout le monde vivait en paix. Un jour, un guerre a éclatée. Les sept Archons sont allés à Khaen'riah et ont tout détruit. Les seuls survivants ont été maudits, ou ont pris une apparence différente. Cependant, on pouvait en reconnaître certains grâce à un détail bien particulier.
- Qui est ?
- Leurs pupilles. Elles sont différentes. Elles forment un losange.Le souffle court, Tighnari digéra les nouvelles informations. Ces pupilles... Il en avait déjà vu quelque part.
- Continuez.
- Au final, le temps est passé et Khaen'riah est restée une nation déchue, condamnée à être oubliée. En tout cas, c'est ce que les Archons pensaient. Ils étaient loin de se douter qu'ils restaient des survivants, qui attendaient pour se venger.
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: ̗̀➛ 𔘓 soupir de la rose (;𝙘𝙮𝙣𝙤𝙣𝙖𝙧𝙞) EN PAUSE
Fanfictionun beau jour, Tighnari reçoit une lettre, accompagnée d'une rose sumérienne. elle vient d'une mage qu'il connaît bien, et qui le met en garde d'un danger grandissant chaque jour dans le désert de Sumeru, le Bas-Setekh. en tant que botaniste, il se d...