➥ chapitre 9

272 14 1
                                    




Emmêlés sous des draps, y/n et Baji s'embrassaient. Leurs respirations saccadés ne pouvaient que révéler leur excitation. Se noyant dans le regard de son mari, bizarrement, elle n'arrêtait pas de penser à autre chose.

Elle qui voulait un enfant n'avait presque jamais refusée une partie de jambe en l'air avec Baji. Mais après tant d'années, elle c'était mise à décourager. Peut-être qu'elle était infertile, mais n'ayant pas l'autorisation d'aller consulter un médecin, elle ne pouvait pas en avoir le cœur net.

Avant même qu'elle ne se noie dans ses pensées, Baji accéléra les mouvements de son bassin, ramenant y/n à la réalité. Elle poussa un gémissement en remarquant le rythme hâtif de son mari.

De sa grande main, Baji caressa le visage de sa femme, l'embrassant ensuite par le cou, laissant des marques. Et quand il voyait l'expression d'y/n épris de plaisir, il ne pouvait que la trouver sublime. Parcourant le corps nu de sa femme à l'aide de son doigt, il se mordilla la lèvre inférieur, se trouvant chanceux de l'avoir encore à ses côtés.

Baji - Tu es magnifique, exclame-t-il sous des souffles saccadés.

Il ne s'attendait pas à une réponse, le corps d'y/n le faisait à sa place. Sentant que c'était la dernière ligne droite pour arriver à leur volupté, Baji devint plus féroce. La jeune femme le ressentit immédiatement en sentant l'emprise sur son cou se resserrer.

Bien que cela lui faisait mal, elle ne dit rien à son mari, peur de l'énerver. C'est alors qu'elle subit la sauvagerie de Baji dans le silence, jusqu'à que sa semence la remplit.

En le regardant s'éloigner du lit en direction la salle de bain, y/n fut soulagée. Elle ne c'était jamais rendue compte d'à quel point elle avait peur de lui. Pour elle, ce sentiment était quelque chose de normal.

Soudainement, elle repensa à Mikey alors que ce n'était ni le lieu, ni le moment. Elle se remémora la façon dont le jeune homme lui avait caressé son intimité. C'était si doux comparé à ce qu'elle venait de vivre.

Si je faisais l'amour avec lui, est-ce que ce sera plus tendre ?

À l'instant même où elle pensa à ceci, elle se rendit compte que ce n'était pas quelque chose dont elle devrait réfléchir. Alors, enfilant sa robe de nuit blanche avec des motifs fleuris, elle sortit de la maison, cigarette en main.

Je crois que je suis de nouveau accro à cette merde, se dit-elle en inspirant une bouffée de nicotine.

Admirant ce ciel noirâtre, y/n se noya dans la mélancolie. C'était comme son crépuscule. La souffrance s'y fond dans une sombre joie. Comme si son bonheur était d'être triste. Même si ce soir-là elle ne pleura pas, n'ayant pas la force de le faire, elle se sentit accablée par l'amertume.

Elle regrettait d'être trop faible pour fuir cette situation. Elle était déçue de par la façon dont elle accepte la nature de la relation qu'elle partageait avec Baji. Elle n'était pas heureuse, mais ne voulait pas partir. C'est de cette façon qu'elle continua de se briser et d'appeler cela l'amour.

- Je suis vraiment impuissante... soupira-t-elle découragée.

Jetant son mégot dans un grand vase servant de cendrier, elle rentra de nouveau chez elle. Parcourant sa maison, rien ne lui était familier, malgré que cela faisait des années qu'elle traversait ces couloirs.

Arrivant dans sa chambre, elle aperçoit Baji déjà allongé dans le lit, concentré sur son téléphone. Se dirigeant vers la salle de bain, elle s'y lava. Enfin propre, y/n se glissa sous la couette, voulant à tout prix se reposer.

ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant