➥ chapitre 17

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Y/n était arrivée à son cinquième mois de grossesse, et aujourd'hui était un jour spécial pour elle. Elle allait enfin voir pour la première fois son enfant à travers une échographie. Pour cet heureux évènement, Baji était rentré plus tôt de son travail.

Baji - Tu es prête ? demande-t-il en se chaussant.

- Oui ! Je cherche juste mon sac !

Une fois trouvée, y/n monta en compagnie de son mari dans leur voiture. Plusieurs minutes de routes s'en suivirent, et plus ils se rapprochaient à destination, plus le couple était stressé. Se garant sur une place de parking, ils descendirent de la voiture pour marcher vers une cabine d'échographie.

Rentrant dans ce moderne établissement, après avoir demandé à une femme du guichet le chemin, un médecin échographiste les reçoit. Y/n était allongée sur un lit médicalisé. Tenant la main ferme et rugueuse de son mari, elle pouvait remarquée que celui-ci était tout autant anxieux qu'elle.

J'ignorais qu'il pouvait être angoissé par ce genre de chose.

Ce fait l'avait grandement calmée. Elle n'avait jamais vue Baji autant redouter quelque chose. C'est alors que le moment fatidique arriva. À l'aide d'un échographe avec une sonde abdominale, quelque chose se dessina sur l'écran exposé à leur gauche.

Médecin - Votre fils se porte à merveille, annonce-t-il chaleureusement.

En voyant son enfant sur cet écran, y/n sentait son cœur battre la chamade tellement elle était heureuse. De toute sa vie, elle n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort et pure qu'aujourd'hui. Elle s'est alors promis de chérir cet enfant et de l'élever avec amour.

Curieuse, voulant voir la réaction de son mari, elle tourna la tête vers celui-ci. Elle fut choquée en le voyant verser quelques larmes. Ce petit garçon était un cadeau pour elle comme pour Baji. C'est après des minutes de discussions à débattre sur ce chef d'œuvre dans son ventre que le couple partit, photo de l'échographie en main.

Baji - J'ai oublié de te prévenir qu'un graphiste viendra finaliser le mur de la chambre de notre fils, prévient-il en conduisant.

- Il viendra quand ?

Baji - Demain ou après-demain. De toute façon, la femme de ménage l'accueillera. Ça devient de plus en plus difficile pour toi de te déplacer.

- C'est qu'il est agité, rit-elle en parlant de son enfant.

Baji - S'il tient de moi, on ne va pas s'en sortir, dit-il en caressant le ventre de sa femme.

Les amoureux arrivèrent enfin de nouveau chez eux. Baji aida y/n à sortir de la voiture, pour ensuite l'accompagner jusqu'à l'entrée de la maison. En ouvrant la porte, ils pouvaient apercevoir la femme de ménage. Respectueusement, ils se saluèrent.

Ofélia - Vous avez encore reçu un nouveau bouquet de fleur, annonce-t-elle en pointant le vase.

Baji - Tes parents se ruinent sûrement en envoyant des fleurs ici chaque jours.

- Certainement, dit-elle un peu gênée.

Ofélia - Il y avait un petit mot glisser à l'intérieur, ajoute-t-elle en donnant le petit bout de carton à Baji.

Baji - Un petit mot ?

Avant aujourd'hui, à chaque fois qu'elle recevait un bouquet, elle brûlait la petite carte insérée entre les tiges des fleurs après l'avoir lue. Et même si Mikey ne mettait plus sa signature dessus, y/n était terrifiée à l'idée qu'il y ait des mots compromettants inscrit dessus.

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