➥ chapitre 10

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De retour chez elle, y/n se posa sur son lit. Elle se remémora les évènements qui avaient eu lieux quelques heures auparavant. Enfouissant sa tête dans ses genoux, celle-ci ressentit de la culpabilité.

En réalité, elle avait été ravie de recevoir d'aussi belle fleur. Aucun homme ne lui avait offert une telle chose. Sauf que la situation dans laquelle elle se trouvait ne lui permettait pas de savourer ce genre de petite attention.

Ne voulant pas se morfondre, ayant faim, elle se dirigea vers la cuisine. Cassant des œufs dans un bol, celle-ci y ajouta du persil. C'est, avant même de verser l'omelette cuite dans son assiette, qu'elle entendit sa porte d'entrée s'ouvrir.

Elle pensa immédiatement que quelqu'un de dangereux était rentré chez elle. Alors, par réflexe, elle prit un couteau. Des gouttes de sueurs coulèrent le long de son front en entendant des pas se rapprocher d'elle. C'est seulement quand elle aperçoit la silhouette de cette fameuse personne qu'elle soupira de soulagement.

Baji - Pourquoi tu tiens un couteau si férocement dans ta main ? demande-t-il un peu réticent.

- Je... Tu m'as fait peur.

Baji - Ne t'inquiète pas, ce n'est que moi.

S'avançant vers elle, il la câlina. Baji était un peu perturbé dû au comportement sa femme. Lui chuchotant que tout allait bien, il se demanda qu'est-ce qui la mettait autant à cran.

- Tu es rentré très tôt, remarque-t-elle en regardant l'horloge.

Baji - Il faut bien que je passe du temps avec toi, dit-il en lui souriant.

- Tu as faim ?

Baji - Je ne dirais pas non à une omelette, réplique-t-il en constatant ce qu'elle venait de cuisiner.

- Prend mon assiette. Je vais en refaire pour moi.

Baji - Merci. Tu es la meilleure femme au monde.

S'asseyant sur la canapé, l'assiette d'omelette en main, il observa y/n qui cuisinait. Baji trouvait sa femme étrange comparé à ce matin. C'est alors, en la regardant, qu'il aperçoit au coin de l'œil un bouquet de fleur.

Baji - C'est quoi ces fleurs ?

- Oh.. Euh... Je trouvais la maison fade donc je suis allée chercher un bouquet chez la fleuriste du coin.

Baji - Tu aimes les roses oranges ? questionne-t-il perplexe.

- E-Elles ont juste attirées mon regard.

Y/n tremblait comme une feuille, peur que son mari lui pose encore plus de question. Sous le coup de la surprise, elle avait répondue sans trop y réfléchir. Pourtant, même si elle avait déclarée qu'elle était sortie, celui-ci ne releva pas ce détail.

La jeune femme était soulagée de comprendre que son mari était de bonne humeur dans cette journée catastrophique pour elle. Alors, soupirant de soulagement, elle finit de cuire son omelette.

Enfin assise à côté de son mari, les deux mangèrent devant la télévision. Y/n voulait discuter avec Baji sur n'importe quel sujet, tant que cela lui permettait de ne plus penser à Mikey. Sauf que bien trop hésitante, elle se tût.

Débarrassant la table, elle jeta quelque coup d'œil vers Baji. Celui-ci, complètement absorbé par ce qui se déroulait sous ses yeux, ne remarqua pas les regards incessants de sa femme.

Quand je le vois autant de bonne humeur, j'ai l'espoir qu'il me pardonne pour mes erreurs.

Y/n culpabilisait sur le fait de fricoter avec Mikey. Même si leur relation n'était pas parfaite, elle aimait vraiment Baji. Peut-être juste pas assez pour ne désirer que lui. Lavant la vaisselle sale, elle sentit des mains enrouler son corps.

Baji - J'ai une bonne nouvelle à te dire, chuchote-t-il avec une voix charmeuse.

- Une bonne nouvelle ?

Baji - J'ai réservé des billets pour que nous passons quelques jours en Italie, exclame-t-il en lui embrassant le cou.

Y/n, surprise, arrêta de laver l'assiette qu'elle frottait jusqu'à maintenant. Se retournant vers son mari, elle le fixa sans savoir quoi répondre. Elle n'avait pas les mots pour décrire à quel point elle était joyeuse. Mais elle était encore plus satisfaite en comprenant qu'elle ne verrait pas Mikey avant un long moment.

La jeune femme était ravie de voir que son mari faisait de réel effort pour améliorer leur relation. Dans un long silence, la seule chose qu'elle répondit pour cette annonce était un câlin. Elle serrait tellement fort Baji que celui-ci était étonné par sa fougue. En voyant sa femme ne pas le lâcher, il sourit, heureux de voir que ces jours de voyage la ravissait.

Baji - Tu es autant heureuse ? demande-t-il en lui caressant le dos.

- Oui... marmonne-t-elle un peu gênée.

Baji - Si je l'aurais sût avant, nous serons partis plus tôt en voyage.

Prenant le visage de sa femme entre ses deux mains, Baji l'embrassa. Y/n répondit à son baiser en suivant le mouvement de sa langue. Et alors que le robinet coula encore, les deux partirent dans la chambre, désirant une connexion mutuelle.

Alors qu'elle ôtait ses vêtements pour Baji, y/n ignorait que ce voyage allait être le début de sa chute. Car si elle l'avait sût, jamais elle n'aurait acceptée d'y aller.

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