Joyca~ILoveYou~8

Chapitre 18 - Aïe ! Putin de...

23h10 - Chambre - Porto Plata

Point de vue de Jordan

Le fait que je me sois levé à midi m'empêche grandement de trouver le sommeil et ça commence fortement à me porter sur les nerfs.

Nous avons fait le choix de nous coucher assez tôt à cause du vol de retour de demain alors je tourne encore et encore dans mon lit sans réussir à garder mes yeux fermés plus de sept secondes.

Oui j'ai compté.

Bon tant pis, me voilà sur mes pieds j'enfile un short gris et un haut blanc, puis sors de cette chambre anti-sommeil.

J'arrive au salon et me stoppe comme un con, j'ai rien de plus à faire ici que dans ma chambre.

Je souffle exaspéré par moi-même et quand j'allais remonter dans mon lit je me dis qu'une balade nocturne sur le sable fin ne me ferait pas de mal.

Sans allumer de lumière je me dirige vers la porte vitrée et la fais coulisser sans faire de bruit.

Sur ma trajectoire pour rejoindre le sable je me cogne le tibia dans une chaise longue au milieu du chemin.

J'allais râler et l'insulter mais j'entend un rire léger avant de laisser ma rage de douleur sortir.

Je me retourne et vois une sublime Gaïa assise sur le bord de la piscine, les pieds dans l'eau, un livre à la main, une verre de vin rouge sur le sol à côté de ses hanches.

Gaïa : Tu t'échappes où comme ça en pleine nuit ?

Moi : À la recherche du sommeil.

Elle rit et putin je pourrais tomber amou-

-NON ! Ferme là !

Gaïa : Tu comptais le trouver où ? Au fond de l'océan ?

Son sourire grandi et malgré la pénombre je parviens à le voir rayonner entre ses sublimes lèvres.

Jordan : Je me suis dis qu'une balade me fatiguerais.

Gaïa : Je peux venir avec toi ?

Je hoche la tête et elle a l'air heureuse car elle saute sur ses pieds, vide son verre d'une traite et abandonne son livre près de la piscine.

Elle me rejoins et quand elle est près de moi on se dirige tout naturellement en direction du bord de l'eau.

Gaïa : Pourquoi tu n'arrives pas à dormir ?

Moi : J'avais pas sommeil. Pourquoi tu ne dors pas non plus ?

Gaïa : Je n'aime pas me coucher tôt, je préfère lire.

Moi : Je vois, madame raffole des livres, mais je le savais déjà.

Encore une fois elle laisse son rire s'évaporer jusqu'à mes oreilles.

Gaïa : Et toi, tu raffoles de quoi ?

Moi : De la musique.

Gaïa : Je le savais déjà, dis moi quelque chose que je ne sais pas.

Moi : Je ne sais pas trop.

Gaïa : Il y a bien autre chose, donne moi quelque chose qui t'apaise vraiment, quelque chose qui pourrait calmer toutes tes peines rien qu'une seconde.

Moi : Le ciel étoilé.

Je pointe mon doigt vers celui ci pour appuyer mes propos lui faisant lever la tête.

Gaïa : Vraiment ? Tu as raison c'est quelque chose d'incroyable.

Moi : Et toi, une chose qui t'apaise.