Chapitre 32 - Pardon ?

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Je souffle un bon coup, prend mon courage à deux mains et passe la porte.

Elle est belle putin..
Mais c'est pas la question reprend toi Jordan.

Elle ne m'a pas encore remarqué car elle est dos à l'entrée, debout devant une pile de livres posés sur une table.

Personne n'est ici, j'imagine que c'est parce qu'il est presque midi alors les gens mangent, bref c'est toujours pas le sujet.

Je stresse je crois, je panique même.

J'ai mal au coeur depuis que j'ai appris ce qu'elle a fait.

J'ai envie de vomir chaque fois que je l'imagine prenant ces fameuses photos.

J'ai le coeur qui se sert quand je repense à nos moments à deux.

Elle se retourne, sentant sûrement une présence avec elle.

Ses yeux s'agrandissent puis elle baisse rapidement la tête comme si c'était un réflexe face à moi.

Un petit silence s'installe et j'ai l'impression qu'elle va pleurer.

Moi : Salut.

Son visage se redresse et son regard plonge dans le miens ce qui a pour effet de me tordre le ventre.

Gaïa : Salut.

Sa voix est si faible que j'ai du mal à l'entendre.

Moi : On peut parler ?

Elle secoue la tête en répondant.

Gaïa : Non Jordan, nous n'avons plus rien à nous dire.

Je reste perplexe devant sa réponse mais si je retourne au Loat bredouille Maxime va m'en coller une.

Moi : S'il te plaît.

J'avance de quelques mètres en sa direction mais quand elle secoue négativement la tête je me fige.

Insister ne servira à rien.

Elle ne veut plus de moi.

Je capitule et rebrousse chemin.

Gaïa : Non Jordan attends.

J'allais prendre la poignée de porte en pleine main mais je m'arrête à l'entente de sa voix suppliante.

Gaïa : Pardonne moi, si tu savais comme je suis désolé et à quel point je m'en veux.

Je me retourne pour me remettre face à elle et je vois dans ses yeux une tristesse profonde qui se justifie quand j'aperçois des larmes s'abstenir de couler.

Moi : Donne moi une explication, une raison, pourquoi tu m'as fais ça ?

Elle s'approche de moi, plus qu'un petit mètre nous sépare.

Gaïa : Je ne voulais pas le faire, je te le promet, je me dégoûte d'avoir fais ça mais je n'avais pas le choix.

« Je me dégoûte », mon Dieu si tu savais comme je te vois mon ange.

Moi : On a toujours le choix Gaïa.

Gaïa : Je l'avais en effet, et j'ai préféré me nuire plutôt que de les laisser te nuire toi.

Moi : Gaïa s'il te plaît, explique moi.

Gaïa : Ils avaient des photos compromettantes de toi, ils voulaient les publier si je refusais de leur envoyer celle que je leur ai finalement donné. Je ne pouvais pas les laisser t'humilier Jordan, tu comprends ? Je préfère que tu me détestes, que tu me quittes, si ça permet de les empêcher de te nuire.

Elle s'humilie et se dégoûte pour qu'aucune répercutions me tombe dessus.

Et moi en connard que je suis je la sors de ma vie et la haie en silence.

Je suis une merde, et ses larmes me le confirme.

Moi : Donc tu as fais ça pour moi ?

Elle hoche simplement la tête essayant de retenir de toutes ses forces ses sanglots.

Je ne suis plus triste, je suis en colère.

Moi : Non Gaïa tu ne peux pas faire ça, tu n'as pas le droit de t'humilier pour moi putin. Mais pourquoi ? Pourquoi tu as fais ça ?

Gaïa : Tu l'aurais fais pour moi ?

Bien sûr que oui !

Je hoche simplement la tête me rendant compte de mon accusation complètement débile.

Bien sûr que je l'aurais fais pour elle, bien sûr que je ferais tout pour la protéger.

Et c'est ce qu'elle a fait, elle m'a protégé.

Moi : Je te demande pardon Gaïa.

Gaïa : C'est moi qui ai merdé, pas toi.

Moi : En effet tu n'aurais pas dû te faire ça pour moi, mais je comprend tes raisons parce que j'aurais fais pareil.

Je marque une pause pour bien formuler ma phrase.

Moi : Il n'y a pas une seconde que j'ai passé sans regretter nos moment à deux, maintenant je regrette tout ce que j'ai pu penser de toi durant ce dernier mois.

Ses yeux humides me dévisagent et ses doigts se triturent comme si elle ne demandait qu'une fin à ce calvaire.

Moi : Je ne veux plus passer une seule journée sans toi mon ange.

Vous voyez les arc-en-ciel, ce mélange de pluie et de soleil, j'en ai un devant les yeux.

Gaïa pleure et sourie à la fois, montrant l'entière beauté de la femme que j'aime.

Moi : Tu veux toujours être avec moi Gaïa Conley ?

Gaïa : Tu me pardonnes ?

Moi : Seulement si tu me permet de t'aimer comme j'en rêve.

Elle sourie de plus belle, je fais de même et me laisse enivrer par la femme incroyable présente devant moi.

Gaïa : Je t'aime Jordan Rondelli.

Je détruis la distance qui nous sépare et l'enroule de mes bras en manquent de son touché.

Mes deux mains saisissent ses joues et mes lèvres gouttent à nouveau au délice de sa bouche contre la mienne.

Elle se détache de moi puis fond en larmes devant mes yeux.

Gaïa : Je m'en veux tellement de t'avoir infligé toute cette souffrance, Maxime m'a dit que tu n'allais pas bien.

Moi : C'est oublié mon ange, je t'ai à nouveau dans mes bras, c'est le principal à mes yeux. Tu es tout ce qui compte.

Gaïa : Mais je t'ai fais du mal.

Moi : Pour me protéger. Maintenant c'est à moi de prendre soins de toi.

Gaïa : Et des enfants, ils demandent tous les jours de te voir.

Moi : Ils me manquent.

Une légère pression s'empare de mon cœur me faisant réaliser que j'aime ces enfants autant que le gemme face à moi.

Ses bras enroulent mes hanches et viennent se croiser dans mon dos, elle pose sa tête contre mon torse et lâche un souffle de soulagement identique au miens.

Gaïa Conley est de nouveau mienne.

Et je promet de l'aimer comme elle le mérite.

Nous avons perdu un mois d'amour à nous détester chacun de notre côté.

Je vais rattraper ça en l'aimant deux fois plus.

Gaïa, mon ange, mon trésor, je suis amoureux de toi.

Et j'aime tes enfants.













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La fin est bientôt là mes petits anges.

Pardonnez moi 🫰🏽

Love u so much ♡

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Joyca~ILoveYou~8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant