Chapitre 28 - Discussion et ...

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20h19 - Grenoble - Maison Rondelli

Le repas c'est incroyablement bien passé, il n'y a eu aucune allusion à l'événement de Squeezie et ce qu'il s'est passé ni à la souffrance que cela cause aux parents de Jordan.

Je viens de coucher les enfants dans la chambre d'amis que je vais occuper et je crois que Jordan et ses parents sont entrains de discuter.

J'entends les larmes de sa maman, la voix cassée de Jordan et le silence de son papa.

Un silence justifié par le fait qu'il n'est pas avec eux car il vient d'arriver en ma direction.

Papa Jordan : Gaïa, tu voudrais bien venir avec nous dehors, je crois que Jordan a besoin d'un soutiens.

Je hoche la tête et le suit jusqu'au fils et sa mère en plein discussion pesante.

Jordan : Maman comprends moi s'il te plaît.

Maman Jordan : J'ai eu peur mon fils, c'est à toi de me comprendre, tu es mon enfant et je me suis vu te perdre.

Son ton est grave et révèle sa souffrance.

Le papa de Jordan me pousse pour que je me rapproche de son fils.

Une fois que je suis près de lui, je dépose ma main derrière sa nuque pour lui montrer que je suis là. Il ne m'adresse ni un mot ni un regard mais dépose sa main à l'arrière de ma cuisse prouvant qu'il a conscience de ma présence.

Quant au père de Jordan il prend place auprès de sa femme et enlace leurs mains pour montrer son soutien à son épouse.

Jordan : Pardonnes moi pour toute la souffrance que je t'apporte maman.

Il souffre autant voir même plus que vous Madame Rondelli, il s'agirait de s'en rendre compte.

Jordan, l'enfant, a besoin de madame Rondelli, sa maman.

Maman Jordan : Te regarder dans les yeux me fait de mal.

Jordan ne répond pas et je sens sa main trembler contre ma peau.

Sa maman vient de lui briser le coeur.
Avec une phrase seulement.

Moi : Vous ne pouvez pas dire ça.

Jordan me regarde surpris par le fait que je prenne la parole tandis que son père me sourit, heureux que je prenne la parole.

Maman Jordan : Pardon ?

Moi : Vous vous adressez à votre enfant comme si vous souffriez plus que lui.

Maman Jordan : Tu ne sais ni comment je souffre ni comment Jordan souffre.

Moi : En effet, je ne connais pas votre souffrance, en revanche je connais celle de Jordan, et elle est provoquée majoritairement par vous.

Elle fronce les sourcils mais n'ajoute rien me laissant l'opportunité d'en rajouter pour prendre la défense de l'homme qui caresse délicatement l'arrière de ma cuisse approuvant le fait que je dise ce que je pense à sa mère.

Moi : Jordan est en vie, il va bien, le grand prix n'est plus qu'un souvenir, un mauvais pour vous mais un bon pour votre fils et vous devriez peut être penser comme lui pour vous en remettre.

Le père de Jordan sourit, sa mère me dévisage mais je continue.

Moi : En ayant des propos pareil envers Jordan vous ne faites que baisser la confiance en lui qu'il est entrain d'essayer de reconstruire. Il n'a pas besoin de vos pleures et vos reproches en plus de ça. Il souffre aussi et en tant que mère c'est son bonheur que vous devez faire passer avant le votre. Passez à autre chose, Jordan est en vie et en bonne santé.

Joyca~ILoveYou~8Où les histoires vivent. Découvrez maintenant