I don't want the world

Capacités partie II

NA: Bonjour à toutes et à tous, je tiens premièrement à m'excuser de ma longue absence. J'ai eu quelques problèmes de santé et personnels qui m'ont à la fois miner moralement et physiquement. Même si habituellement, je n'aime pas faire étalage de ma vie privée : voilà j'ai perdu il y a quelques mois un bébé dans mon ventre. Comme beaucoup d'autres femmes avant moi mais je voulais prendre le temps de m'en remettre, ce que j'ai fait. Puis, par surprise, je suis retombée enceinte et le suis depuis 7 mois. Je voulais ainsi plus me centrer sur moi-même et sur mon bébé à venir.  Cependant, je tiens à vous remercier cher(s) lecteur(s) car toutes vos vues et vos votes m'ont reboostés et poussés à continuer cette histoire. Je n'aime pas les travaux inachevés et je restais à l'époque persuadé qu'un jour j'allais reprendre mais c'est vos mots, votre soutien qui m'en ont donnés le courage. Alors un grand merci! Avec mention spécial à la formidable AudreyCabaret qui a su trouver les mots justes il y a quelques semaines.

Enjoy CKLecture&more

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Roulement de muscles, transpiration, halètements voilà ceux à quoi je suis réduit depuis près de deux heures. J'avoue que l'entrainement avec Magnus est vivifiant et largement plus difficile que les entrainements avec Jace. Avec Jace, c'est comme si nous étions connectés, avec Magnus, c'est le contraire, il est imprévisible et ne me ménage pas. Au fur et à mesure de l'avancé de l'entrainement, je me prends des coups de plus en plus difficiles à encaisser. Lui, toujours aussi agile, la grâce même commence limite à m'irriter. A la fois par sa beauté, me laissant la plupart du temps rêveur et peu concentré et la brutalité à laquelle il fait preuve lorsqu'il passe à l'attaque. Je peine également à maintenir ma garde. Je comprends facilement que les siècles passés lui ont appris bien plus que dans ma vie de Shadowhunter. L'appel à la maîtrise et la concentration est vivifiant malgré la douleur et l'acharnement des muscles roulants.

Un coup bien placé au sein de mon plexus me coupe le souffle et me fait migrer vers le sol. Je ne peux plus respirer convenablement et ma vision se floute. A partir de ce moment-là, c'est le brouillard dans ma tête. C'est comme si je quittais mon corps et son contrôle. Je me vois me relevé et mon regard est noir. Pas un noir normal, un noir profond auquel on ne voit plus mes iris et le blanc de mes yeux. Je peux voir et sentir la peau de mon chair et tendre s'hérisser. Ses yeux de chat apparaissent et je comprends aisément que mes capacités se sont activées. et que c'est moi qui oblige Magnus a se montrer tel qu'il est, comme si j'avais le plein contrôle sur lui.

Je me sens relâcher ce contrôle et l'invite à poursuivre l'affrontement. C'est à ce moment-là que je reprends conscience peu à peu de ce que je fais. L'énergie de mon corps semble atteindre son paroxysme. Le calme m'envahit, pas comme une paix intérieure non, ce fameux calme avant la tempête, un silence tendu. Mon corps réagit en se remettant en position de combat. Je tends la main vers lui pour l'inciter à faire de même. On ne rigole plus. Que le combat commence.

Je mets toute mon énergie dans cet affrontement, je ne retiens rien, comme si toute ma rage et la rancune voulait sortir de mon corps. Je bloque chacun de ses coups et je rends chacun avec la même intensité que mon adversaire. Et quel adversaire ! Je me rends compte au fur et à mesure de l'affrontement Au bout d'un moment, empli de rage, de frustration et d'orgueil, mon adversaire me prend par surprise en utilisant sa magie. Ses liens magiques me projettent contre le mur et enserrent mes poignets au-dessus de ma tête. L'impact du choc m'a laissé hébéter et légèrement assommé. Je le regarde quelques instants sidérés. Ma stupéfaction est telle que je comprends que son côté démoniaque a pris le dessus. Cette prise en conscience me fait renforcer la sensation d'adrénaline et je lui crie d'arrêter. Cependant, c'est comme s'il ne m'écoutait pas ou plus et je sens que le prochain coup sera peut-être ma perte. On ne rigole décidemment plus. J'attends l'impact en fermant mes yeux et dans un élan de désespoir je lui hurle, lui ordonne de me lâcher immédiatement.