Chapitre 15

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Pendant tout le petit déjeuner, Cora ne se sentait vraiment pas bien. Elle n'avait que très peu dormit et pendant la grande partie de la nuit était restée très anxieuse. Elle avait perdu la fiole qu'on lui avait donné. Qu'allait dire l'infirmière ou même Mc Gonagal si elle le découvrait. Non, il ne fallait surtout pas que la directrice le sache. Si par malheur elle venait à apprendre cela, elle se mettrait dans une colère monstre, Cora en était sure. Et tout le monde le savait, mieux valait ne pas mettre la directrice en colère. La Poufsouffle était donc décidée à ne pas en toucher mot à qui que ce soit. Mais tôt ou tard, elle le regretterai surement. 

-Cora, tu vas bien? Demanda Agatha qui avait remarqué l'état de son amie.

La première année fixait son assiette, ne touchant à aucun des aliments qui s'y trouvaient. La perte de cette potion l'alarmait tellement qu'elle ne pensait qu'à cela et n'entendit son amie qu'au deuxième appel. La jeune fille se força un sourire.

-Oui oui, ça va. J'ai seulement très mal dormit, répondit Cora en se forçant à prendre au moins une bouchée

Le reste de la journée ne fut pas plus joyeux. Cette histoire de fiole restait sans cesse dans la tête de Cora et l'empêcha de bien suivre les cour. En vol, elle manqua de tomber de son balais à trois reprises; en cour de potion, elle mit la racine de Mandragore au lieu des poils de Boursoufs, ce qui fit rater la potion; le cour de métamorphose ne fut pas plus concluant, elle transforma sa souris en assiette poilue au lieu de donner une tasse à thé. Les professeurs avaient bien remarqué cela et à chaque fois posaient des questions à Cora. La jeune fille répondait alors toujours par la même réponse: une mauvaise nuit. A la fin de la journée, Cora n'en pouvait plus, mais cela se répéta durant toute le semaine qui suivit. Heureusement pour elle, aucun contrôle n'avait été programmé durant ces jours.

***

Ce Dimanche matin, Rose ne trouva pas Cora à la table des Poufsouffle. Quand elle alla se renseigner auprès d'Agatha, elle apprit que son amie était allée à l'infirmerie après le diner de samedi. Cela n'étonna pas vraiment la Weasley, durant toute la semaine, la Poufsouffle n'avait pas été bien et cela avait été nettement visible. Ce fut un premier repas très silencieux et calme. Contrairement à d'autres jours où les élèves étaient plus bavard, ce matin ci, presque personne ne parlait. Après le petit déjeuner, Rose rejoignit ses cousins, Agatha et Scorpius dans la cour. Depuis le retour des vacances, Rose avait remarqué que le Malfoy s'était rapproché de Cora et qu'ils semblaient même amis. Cela contrariait un peu la Weasley qui n'appréciait pas vraiment ce garçon, on pouvait vraiment croire que ses parents l'avaient formaté au sujet de cette famille. De plus, le blondinet essayait de se rapprocher de la rousse, du moins, il voulait s'entendre un peu mieux avec elle. Mais dommage pour lui, celle-ci l'envoyait à chaque fois. L'amitié Weasley Malfoy n'était vraiment pas facile à créer. Alors que le groupe d'ami parlait des prochains matchs de Quidditch à venir, de nombreux élèves présents dans la cour partirent ver l'intérieur. La directrice avait demandé à tout le monde de se rassembler pour une importante annonce.

Tous les élèves étaient réunis dans la grande salle. Chacun s'était assis avec les autres sorciers de sa maison. De part et d'autres de la salle, de nombreuses rumeurs circulaient sur le motif de ce rassemblement. Certains parlaient du renvoie d'un élève, d'autres disaient qu'une nouvelle agression avait eu lieu, ou encore d'autres pensaient qu'ils s'agissait du coupable de ces agression qui avait été trouvé. La directrice s'approcha alors du pupitre d'or en forme d'aigle, coupant ainsi tout bavardage et commérages.  

-Chers élèves! Comme je peux le voir, et l'entendre, vous vous demandez tous pourquoi je vous ai ressemblé ici., Commença la voix de Mc Gonagal. Vous n'allez pas tarder à le savoir, mais cela ne va pas être de toute joie. Cette nuit passé, comme certain on deviné, une nouvelle agression à eut lieu. Nous sommes alors au nombre de trois depuis le début de l'année et ces actes sauvages deviennent de plus en plus violent. Je ne veux pas vous inquiéter ou vous effrayer, mais il est de mon devoir d'être honnête. Le coupable n'a pas été retrouvé, mais nous pensons que une bête vivant dans la forêt interdite est à l'origine de ces crimes. 

Une masse sonore se leva alors dans la salle entière. On pouvait facilement voir que de nombreux élèves étaient effrayés. Autant d'agression n'était pas normale. Le professeur Mc Gonagal fit un grand signe de bras et le silence revint, lui permettant de continuer son annonce.

- Après une réunion avec les professeur et le garde-chasse, nous avons donc mis en place certaines règles qui seront mise en application dès la sortie de cette salle. A partir de maintenant, toute sortie dehors sera interdite à partir de 18h, tout élève trouvé hors du château passé cette heure se verra sanctionné. De plus, une délimitation sera mise en place, tout élève ne la respectant pas se fera également sanctionné. Toutes les sorties à Pré au Lard sont maintenues jusqu'à nouvel ordre.

Il y eut alors un grand courant de protestation dans la salle, en particulier venant des troisièmes, quatrièmes, cinquièmes, sixièmes et septièmes années. La voix couvert par ce vacarme, Mc Gonagal se tut une seconde fois avant de réinstaurer le silence totale.

-Je continue.  En ajout à ce que j'ai dit, tout élèves hors des couloirs après le diner doit être accompagné, et le retours au dortoir se feront en accompagnement d'un préfet de la maison. De plus, Après le retour au dortoir, les préfets en chef des maisons devront tenir une liste où serra noté tout élève présent et absent lors du couvre-feu. Tout élèves devant sortir du dortoir devra se munir d'un justificatif prodigué par un professeur, et devra de plus être accompagné.
Avec tout cela je rappelle que toute transgression de règles se verra sanctionné avec une sévérité justifiée.

La directrice se tut alors, laissant le brouhaha des élèves reprendre. On pouvait entendre de nombreuses plaintes inutiles qui se dégageaient de la foule. 

- Toutes ces restrictions seront levées lorsqu'e le coupable aura été trouvé. Mais malgré toute ces règles, les matchs de Quidditch sont maintenu.

de nombreux soupirs de rassurement s'élevèrent dans la foule. Après un signe de la directrice, les élèves commencèrent à sortir de la salle. Agatha rejoignit alors James et Rose, puis Albus arriva avec Scorpius.

- Vous savez qui a été victime? Demanda Albus

- J'ai entendu dire que c'était une Serdaigle. Une deuxième année, Mia qui trainait toujours autour d'Aline, c'était un peu son larbin à ce qu'on raconte, déclara Rose qui avait écouté toute une discutions à sa table.

-Vous ne trouvez pas cela bizarre vous? Questionna James soucieux

- De quoi? Demandèrent  Agatha en même temps que Scorpius.

- Que toutes les victimes soient des personnes de l'entourage d'une même personnes, Commença l'ainé des Potter. La première agression était celle du petit ami d'Aline, la deuxième celle de son nouveau, et la troisième celle de son larbin.

- Je vois que tu as déjà commencé à mener l'enquête, commenta le Malfoy.

-Ce n'est pas le seul, dit Agatha. De nombreux élèves commencent à mener leur propre enquête. Certains s'accusent même mutuellement. Des élèves sont persuadés qu'il s'agit d'une bête arrivée dans la forêt interdite, d'autres élabore même la possibilité que ce soit un élève de Poudlard. Et je ne vous parle pas de ceux qui vont jusqu'à prétendre un retour du Basilic. 

- Mais qu'elle idiotie, s'exclama Rose, Tout le monde sait que le Basilic est mort et il pétrifiait ou tuait, il ne lacérait pas en ne blessait pas les élèves. 

-Mais j'y pense, comment vont les victimes, Demanda Scorpius. Le premier agressé n'est toujours pas revenu. 

- J'ai entendu dire qu'ils sont toujours dans une sorte de coma, Madame Pomfresh leur a aussi donné une bonne dose de somnifère pour plusieurs moi. 

- Mais quand ils seront réveillés, ils pourront dire qui les a agressé

- Je pense que le Professeur Mc Gonagal est bien consciente de cela. 

Les cinq élèves continuèrent donc de marcher jusqu'à la cour, où là, il s'assirent sur un banc pour continuer leurs discutions en essayant d'ignorer les accusations et hypothèses à tort et à travers qui régnaient autour d'eux.

L'Ombre de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant