Chapitre 22

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Avançant d'un pas lent, une silhouette sortit de l'ombre. Cette personne fit quelques applaudissements d'une lenteur angoissante, avançant toujours vers le groupe d'amis. Elle s'arrêta alors, plongeant le groupe dans un silence obscure. Puis, faisant un pas de plus et sortant de l'ombre, la silhouette se dévoila. Devant les six élèves se tenait alors Aline.

- Je dois avouer que je suis impressionnée chère Cora. Tu n'es pas aussi idiote que je n elle croyais, dit la rousse et fixant la Poufsouffle.

- Aline, dès le début j'avais senti que tu étais louche. Grogna Cora.

- C'était donc toi depuis le début ? Dit James à son tour. Mais pourquoi faire cela à des élèves.

- Ho tu veux parler des trois à l'infirmerie, ce n'était que des pions, des petits obstacles que je devais écarter. Ils ont été trop curieux comme une certaine personne ici, répondit Aline en fixant Rose. La seule personne visée c'était toi, Cora Carrington !

Elle l'entente de son nom, la jeune fille frémit. Elle n'avait jamais eu quoi que ce soit à voir avec Aline avant cette année, donc pourquoi était elle la cible.

- Cora? Mais qu'est-ce qu'elle t'a fait. C'est plutôt toi qui lui à fait du tort, répondit Rose à la place de la Poufsouffle.

-Tant de naïveté mais une si grande curiosité. Il se trouve que lors de sa cinquième année, mon père eut quelques problèmes. Mon père était un de meilleurs élèves, il aurait pu devenir un grand sorcier plus puissant que les meilleurs. Mais certaines pratiques sombres qu'il faisait étaient...peu acceptées à Poudlard. Il les faisait donc dans le secret. Mais une certaine fouineuse se doutait de quelque chose et le surprit un jour. Suite à cela, il fut renvoyé et interdit de magie. Ma famille aurait pu être prestigieuse et des plus puissante si une certaine Suzanne Carrington n'avait pas mit son nez dans des affaires qui ne l'a regardait pas.

Quand Aline se tut, Cora avait les yeux écarquillés. C'était donc ça l'histoire de sa mère. Elle avait été à l'origine d'un renvoi, Cora l'avait toujours su, mais de qui il s'agissait jamais.

- Et alors ? C'est le passé, Cora n'a rien à voir là dedans. S'exclama Agatha.

- Certains sont vraiment long à la détente ici, soupira Aline. Je vais devoir vous éclaircir l'esprit. Au début de l'année, qu'elle surprise se fut pour moi quand j'entendis dans les noms des nouveaux celui de Carrington, celui qui avait gâché le prestigieux avenir de ma famille. Un désir de vengeance s'est alors emparé de moi. Quel plaisir cela allait être de renvoyer de l'école la fille de celle qui avait tout détruit.

- Mais Pourquoi as tu alors envoyé à l'infirmerie des innocents ? Demanda Rose.

- J'y viens, vous mes premières années vous n'êtes vraiment pas patients. Râla la Gryffondor de cinquième année. Donc, je me permit de faire des petites recherches sur toi Cora, et je surprit une conversation très intéressante entre toi et la directrice. Notre petite nouvelle n'était donc pas si parfaite qu'elle voulait le faire croire et elle cachait un vilain secret, gros et très intéressant.

Cora n'arrivait pas à le croire. Dès le début de l'année, Aline était au courant. Elle savait tout depuis la première semaine seulement. La Poufsouffle regarda alors les autres, ils semblaient ne pas comprendre ce qu'Aline voulait dire. Seule Rose semblait afficher un regard de compréhension.

- Je voulus tout d'abord colporter des rumeurs à ton sujet Carrington. Simple et facile, mais peu original et d'une horrible banalité. Bien sûr, Lucien était au courant de ce que je voulais faire. Ça n'a pas été long avant qu'il veuille te prévenir Cora. J'ai trouvé qu'il devenait gênant, un peu trop gênant. J'ai alors trouvé un tout autre plan, te faire accuser de crimes était une idée brillante je devais dire. J'ai donc attendu la pleine lune pour écarter Lucien. Puis, pour rendre le tout plus crédible, je suis allée à la cabane hurlante au petit matin pour ouvrir la porte, chaque détail est important pour réussir un bon plan. Puis il y a eut Jack, il s'est mit à douté et j'ai décidé de faire une deuxième victime, répétant la même chose que pour Lucien. Le plan marchait parfaitement. Il ne manquait plus que le final. Et c'est toi même qui me l'a offert sur un plateau d'argent Cora. En trouvant ta précieuse potion j'ai décidé de m'amuser un peu. Te voir gâcher toute ton amitié à été une véritable vengeance. J'ai vraiment eut des doutes pendant un moment. Puis j'ai voulu porter le coup ultime en lançant mon dévolu sur la petite Mia.

Cora était horrifiée. Elle n'avait donc jamais agressé les trois victimes. Les accusations envers elle étaient alors fausses. Mais les agressions restaient en partie sa faute. Aline continua alors son récit en fixant, cette fois ci, Rose.

- Puis une petite fouineuse rousse et venue. Un conseil Rose, la prochaine fois, ne laisse pas trainer tes boutons, dit la Gryffondor en lança à la Weasley un petit bouton de veste. Sans cela je ne me serais jamais douté de toi. J'ai compris que tu en savais trop, je devais donc t'écarter. Je savais que tu étais curieuse mais pas inconsciente au point d'aller à un mystérieux rendez vous le soir. Mais je vois que tu es venue, et avec ta petite clique de bras cassés. Je dois avouer que c'est très amusant.

Rose regardait Aline les poings serrés et le yeux fusillant. Scorpius s'approcha d'elle et mit une mains sur son épaule pour la calmer.

- Je pense maintenant que vous en savez un peu trop. Ça m'a beaucoup amusé de tout vous raconter, mais ce n'est pas sans conséquence. Dit Aline en sortant sa baguette et en la pointant vers le groupe. Quelle naïveté de suivre les conseils d'un simple bout de papier. Oubliette!

Aline lança le sort et un éclat bleu sortit de sa baguette, menaçant les six élèves.

- Protego! Cria Cora, sortant sa baguette et déviant me sort avec rapidité. Tu n'en as pas fini avec nous Aline.

- D'accord, c'est ton choix, tu préfères la manière forte. Répondit la fille d'un ton menaçant.

Par instinct, Cora recula de quelques pas et rejoignit ses amis. Devant eux, Aline semblait prendre de la taille. Des poils bruns poussière, de même que des oreilles au bout arodit. Ses jambes devinrent plus petite et de longues griffes tranchantes se montrèrent.

Maintenant, il n'y avait plus de jeune fille rousse. A le place, se trouvait devant les six élèves un grand puma au regard menaçant et aux crocs pointus.

L'Ombre de la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant