Épilogue: La plus belle de ses conneries

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S'il y avait bien quelque chose que Luana détestait, c'était qu'on la dérange au boulot.
Asano avait pris l'habitude de se dire qu'aucune nouvelle signifie bonne nouvelle afin de ne jamais l'appeler alors qu'elle était face à ses « clients ».

Mais s'il y en avait une qui ne se gênait pas pour faire retentir le téléphone de la rouquine...
C'était bien Ran.
Mais elle avait toujours une bonne raison la plupart du temps.
Après tout on ne faisait pas attendre ou on ne dérangeait pas la mafia portuaire pour rien.

« -Qu'est ce que tu me veux ENCORE? »

À l'autre bout du fil, Ran fit la grimace.
Pas sûr que sa sœur soit prête à accepter de tenir une conversation avec elle.

« -Tu fais quelque chose d'important là?

-Mon travail ça te dis quelque chose?

-Oui bon ça c'est pas grave.
Tu devrais avoir l'habitude maintenant que je te sorte le nez de tes cadavres.

-Malheureusement... Bon qu'est ce que tu veux. J'ai bientôt finis va pas me rallonger ma journée.

-Ça te dis on se retrouve en avance pour ce soir?
18h c'est bon?

-Pourquoi tu veux avancer?

-Daiki est encore sur une affaire retords. Je m'ennuie.

-Et tu peux pas l'aider ton chéri?
Récolter des infos c'est ton travail non?

-À part si tu veux avoir mon corps en visite dans tes locaux. Pas sûr que je puisse lui être d'une grande aide.

-Comment ça?

-Cadavres mystérieusement retrouvés avec pour certains la mâchoire déboîtée et trois balles dans la poitrine?

-Ouais c'est bon. On est impliqués dedans.

-C'est ça être journaliste en collaboration avec la mafia.

-Paparazi va.

-J'accepte le compliment. Bref c'est oui?

-Je te déteste.

-Moi aussi je t'aime ma petite limace bis. »

Ran raccrocha, plus que satisfaite.
Elle n'avait rien d'autre à faire car elle était en vacance et l'événement du soir valait le détour.
Tout devait être parfait.
Rien que pour ce pauvre Dazai qui tournait actuellement en rond en se rongeant l'ongle du pouce avec le stress, juste à côté d'elle.

« -Ne t'en fais pas. Il va adorer la surprise.

-Tu as tout préparé?

-Absolument tout. Et Lua m'a bien aidé. Il n'y aura que vous.
C'est la première fois que je te vois aussi paniqué mon papa.

-Tu le serais aussi à ma place! Fit Dazai avec un ton faussement accusateur

-Hé hé ça tombe bien.
Je ne le serais jamais. »

Dazai tourna ses yeux chocolat vers sa fille, la mine outrée.
N'y avait-il personne pour compatir à sa douleur?

« -Je ne crois pas non. Ricana la brune, comme ayant lu dans les pensées de son plus grand papa »

°  °  °  °

« -Bon courage papa. Sourit Luana en poussant Dazai devant elle

-Les filles ne m'abandonnez pas!

-On est juste là on ne bouge pas.

La famille Nakahara DazaiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant