Point de vue de Flavie
Je sentais mon cœur battre à la chamade comme il n'avait jamais battu. J'étais terrorisée, flippée a l'idée qu'elle me dise non. Pire, qu'elle me rit au nez.
Dans ma tête, une succession de mauvais scénario me tourmentaient, comme des requiem de notre amour.
Le temps me paraissait figé, comme une photo suspendue à une corde à linge avec une pince.
Il cessa de l'être quand je vis des larmes salées couler le longs de ses joues et qu'elle se jeta dans mes bras.
« Oui ! » s'exclama-t-elle.
Et je pleura avec elle tandis que tout le monde nous applaudissait. Je lui passa la bague au doigt, comme je le rêvais depuis quelque temps.
« Ne me fait plus jamais peur comme ça ! » me chuchote-t-elle alors qu'elle me caressait les cheveux avec douceur.
« Promis. »
« Je t'aime, Flavie. »
Cette phrase, aussi simple soit elle, me fit très chaud au cœur.
« Moi aussi je t'aime, Mary. »
Et le monde autour de nous nous applaudit de plus belle.
Quelques minutes plus tard, nous descendîmes du bateau, main dans la main et plus heureuses que jamais. Je n'avais plus ma copine avec moi désormais, mais la femme de ma vie à mes côtés. Et j'en étais presque euphorique. Mon cœur dansait à l'intérieur de ma poitrine, comme s'il avait trouvé la bonne mélodie pour enfin battre correctement. Je me sentais comblé, si paisible, plus rien ne comptait à part l'amour que je lui portait. J'avais l'impression d'avoir saisi une main tendue quand j'avais décidé de l'épouser, j'avais le sentiment que c'était la meilleure chose qui pouvait m'arriver et c'était bien le cas. Le soir, à l'hôtel, nous nous endormirent vite, l'une dans les bras de l'autre, apaisées. C'était comme si nos cœurs battaient à l'unisson, formant un seul rythme, clair comme de l'eau de roche.
Le lendemain, nous nous levèrent de bonne heure. Nous savions que la route qui nous permettrait de rallier Chenai serait longue, mais je savais aussi que ça en valait le coup. Je le savais parce que j'avais PEUT-ÊTRE annulé la réservation qu'on avait faite dans l'hôtel prévu pour nous réserver une suite dans le Grand Chola Luxury, l'hôtel le plus cher de la ville. J'étais tellement fière que je ne tenais pas en place, et je mourrais d'envie de le lui dire. Mais pour le moment, elle dormait paisiblement dans la voiture, sa tête sur mon épaule.
Jusqu'à ce que :
« Flavie ? Pourquoi tu n'arrête pas de bouger ? »
« M-moi ? Pas du tout ! »
Elle se relève et affiche une expression pas franchement convaincu.
« Je sais que tu mens. Et mal en plus. Depuis quand on ment à sa fiancée ? »
« Ça va ça va ! J'avoue je suis coupable. » fis-je en levant les mains vers le ciel. « Mais s'il te plaît, gardons au moins l'effet de surprise ! »
Elle leva les yeux vers le ciel, avec un rictus amusé.
« D'accord d'accord. » cède-t-elle.
Je me jette dans ses bras, sans rien dire. Juste la chaleur de son corps contre le mien.
Nous arrivons à l'hôtel, qui ressemble plus à une grande entreprise d'une maison de luxe qu'à un hôtel.
« Here we are ! » s'exclamât le chauffeur de notre taxi.
Mary consulta son téléphone.
« Mais on est pas du tout au bon hôtel... »
Elle leva la tête vers moi, le regard interrogateur. Puis, voyant mes yeux qui pétillaient, elle me lança :
« Qu'est-ce que t'as fait ? »
J'explosais de rire avant de lui expliquer ma petite manigance.
« Je nous ai réservé une suite dans cet hôtel "all inclusive"pour notre dernière nuit en Inde ! »
Elle me jeta un regard surpris, avec sa bouche ouverte en un "o" parfait.
« T'es la meilleure. » tranche-t-elle.
« Je t'aime. » répondis-je simplement.
Elle m'embrasse, puis nous descendons du véhicule pour prendre nos bagages. Elle paye le taxi puis nous entrons dans le grand hôtel.
A l'intérieur, une femme habillée tout en noir nous accueille. Ayant connaissance de mon niveau en anglais, je laisse Mary s'occuper des formalités puis la femme nous conduisit jusqu'à la grande chambre.
« There's also five swimming pools on the rooftop. You can manage to by the elevator. »
« Thank you. »
« You're welcome. If you need something, just call us by the phone on the left side of your bed. »
« Okay, thank you very much. »
« That's ok. »
Et la femme disparue dans le couloir. Mary contempla la pièce avec des yeux ébahis, comme si tout n'était qu'un songe. Je pris les devant et posa nos valises dans la chambre avant de la rejoindre dans sa contemplation du salon. Je l'enlace par derrière, nichant mon visage dans le creux de sa colonne. Son parfum enivrant emplis mes narines de son odeur, et je me sentais planer au-dessus de tout.
« On monte ? » je demande.
« Ou ça ? »
« A la piscine ! »
Même si je ne la vois pas, je sens qu'elle grimace.
« Je suis pas sûr de pouvoir... enfin tu vois. »
Je l'entends qui renifle et efface une larme de sa joue.
« Mon cœur... »
« Non ne t'inquiète pas, ça va aller. Je suis une grande fille après tout. »
Elle me prend dans ses bras en m'embrassant le front, l'air de dire « je suis totalement paniquée mais je ne l'avouerais pas. »
Nous prîmes donc nos maillots dans nos valises et allèrent nous changer chacune de notre côté. J'optais pour un maillot deux pièces vert foncé et noir, puis enfila une chemise longue et blanche par-dessus. Lorsque je sortie de la chambre, Mary était de dos en train de se regarder dans le miroir, une grimace approximative sur le visage.
« Mary ? » l'interpelée-je
Elle se retourna, et ce que je vis me stupéfia. Elle était magnifique, dans un maillot deux pièces noir. Sa silhouette longiligne et ses longs cheveux blonds contrastaient avec la couleur de son habit. Je devait avoir l'air ébahie car elle me demanda, inquiète :
« Qu'est-ce que tu as ? »
Je lui fis mon plus beau sourire.
« Tu es superbe. »
———————
Hey hey, C'est l'auteure !
J'espère que ce chapitre vous aura plus, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé et à faire vos pronostics !
Bonne journée/soirée
Prenez soin de vous
Bisous
Scara <3
VOUS LISEZ
Take us to the moon ☾ Mary x Dooms
FanfictionEt vous, que feriez-vous si votre amour était paralysé ?
