𝐡𝐢𝐧𝐚𝐭𝐚 𝐬𝐡𝐨𝐲𝐨 𝐱 𝐤𝐚𝐠𝐞𝐲𝐚𝐦𝐚 𝐭𝐨𝐛𝐢𝐨
Shoyo est amoureux depuis toujours de son camarade de classe, mais ce dernier ne le voit qu'uniquement comme un simple ami.
Alors quand un brun ténébreux lui propose un marché pour enfin attire...
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La forte musique tambourine tellement que je la ressens plus dans mon estomac que je ne l'entends, m'agitant dans tous les sens en dansant comme un fou furieux, je ne sens presque plus mes jambes et je colle probablement à cause de la transpiration. Pourtant, je me sens bien.
Cela faisait un moment que je ne m'étais pas autant amusé, honnêtement. J'attrape la main de Kenma pour qu'il danse avec moi, et malgré sa raideur et son expression ennuyée, il ne me fausse pas compagnie. Il se balance maladroitement au rythme de la musique et je laisse échapper un rire avant de me déhancher en apportant mon verre à mes lèvres.
Sans raison particulière, je scrute le salon de Kuroo en observant les différentes personnes se trouvant à la soirée. Je n'en connais pas la plupart, quelques visages me sont simplement familiers mais je suis plus à l'aise de savoir qu'ici, personne ne me connait. Mis à part Kenma et Kuroo évidemment.
Le faux blond finit par me sortir de mes pensées en me tirant hors de la petite foule de danseurs, là où la musique n'est plus aussi forte et ne couvre pas nos voix. Il passe une main sur ses cheveux ramenés en chignons dont quelques mèches lui retombent sur le front et lui donnent un air plus détendu qu'habituellement.
─ Doucement sur l'alcool.. soupire-t-il en me retirant mon verre que j'amenais une énième fois à mes lèvres.
─ Eh ! Je m'amuse ! je m'exclame en lui reprenant mon verre. Bref tu voulais me dire quelque chose ?
Il ouvre la bouche pour parler mais est coupé par son petit-ami qui arrive et enroule ses mains autour de sa taille. Il roule des yeux avec un faible sourire.
─ Oikawa arrive. Affirme Kuroo assez haut pour que je l'entende aussi.
Je comprends donc que c'était ce que Kenma voulait me dire et un grand sourire me gagne, ayant hate de revoir mon ami que je n'ai pas vu depuis ce qui me semble être une éternité.
Et comme si ce dernier n'attendait que cette annonce pour arriver, la porte d'entrée s'ouvre dramatiquement pour y laisser entrer un Oikawa, apprêté comme à son habitude et tout sourire, les bras levés pour soulever les deux bouteilles de vodka qu'il tient fermement, suivi rapidement par Iwaizumi et son fidèle air blasé.
Ravi, je me dirige rapidement vers eux mais je m'arrête dans ma lancée quand la porte se referme derrière un troisième arrivant, que je ne connais que trop bien. Figé, je fixe le grand brun et son air ronchon qui toise du regard la pièce.
