Plus personne ne te fera du mal

Chap 11

Pdv extérieur

« - Mademoiselle (T/n), puis-je savoir où vous étiez cette semaine ? Monsieur Wright m'a dit que vous aviez été en retard presque toute la semaine et que vous aviez même raté une demi-journée de cours. Je comprends que la mort de votre camarade de classe vous affecte, mais vous n'aviez aucun lien d'amitié, de fraternité ou d'affection. Je comprends que cela vous a perturbée, mais maintenant, mademoiselle, il va falloir que vous essayiez de passer à autre chose. Je vous l'ai déjà dit, vous pouvez me dire tout ce que vous voulez, je ferai tout mon possible pour vous aider. Maintenant, mademoiselle (T/n), je veux savoir pourquoi vous arrivez si souvent en retard, voire même tout le temps ? demanda Monsieur Thomas.

Tu soupiras, n'ayant aucune envie de lui répondre. Il le remarqua et entendit bien ton soupir, ce qui le fit froncer les sourcils.

Je n'ai aucun moyen de transport pour venir, monsieur, et vous avez dû le remarquer, mais j'habite assez loin de la FAC. J'ai environ trente minutes de marche à pied. Donc oui, j'arrive en retard même en partant dix minutes en avance, car le matin, dans le froid, eh bien, je n'avance pas beaucoup, expliquas-tu, un peu énervée contre ton professeur principal étant donné qu'il te réprimandait. Il remarqua ta mine un peu boudeuse et soupira.

Mademoiselle (T/n), voyons, ne me faites pas la tête. Je ne veux pas de dispute entre nous. Sachez que si je suis autant sur votre dos, c'est que j'ai eu vent des rumeurs sur les orphelins et je trouve cela affreux. Je suis contre le harcèlement contre vous, de pauvres enfants qui n'ont rien demandé. Alors, jeune fille, moi je veux vous aider. Si les transports sont un problème, je viendrai vous chercher et je vous ramènerai. Avez-vous pensé à passer votre permis ? Si l'argent vous manque, ce n'est pas le cas de mon côté et je peux vous le payer à condition que vous rameniez de bonnes notes, annonça Monsieur Thomas d'une voix un peu plus douce.

Tu fus surprise par les propos de ton professeur principal.

Je ne veux pas avoir de dettes envers vous, Monsieur Thomas, mais merci de votre proposition, je refuse, annonças-tu, un peu sur tes gardes. « Pourquoi est-il comme ça avec moi ? Il est définitivement bizarre, je vais devoir me méfier, ce n'est pas normal d'être comme ça avec une personne qu'on connaît à peine », pensas-tu, un peu stressée.

Voyons, mademoiselle (T/n), je comprends que ça vous gêne que je paie votre permis, mais au moins réfléchissez à ma proposition. Je viendrai vous chercher et vous ramener, ça vous donnera plus de temps pour vous au quotidien. J'espère que vous réfléchirez à ma proposition. Sachez que je passe de toute façon tous les matins devant chez vous, donc vous ne me dérangerez pas, expliqua Monsieur Thomas d'une voix douce et rassurante, mais qui ne te rassura pas du tout. Tu pris une grande inspiration et lui souris d'un sourire bancal. Il le remarqua et leva un sourcil.

Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il, un peu inquiet. Il se rapprocha un peu de toi. Tu reculas et il n'avança pas plus, comprenant ta gêne. Il eut un air triste sur le visage.

Monsieur Thomas, je ne sais pas si je vais accepter. Je vais y réfléchir, mais je ne veux pas vous déranger. Même si vous passez tous les matins devant chez moi, je ne veux pas vous déranger, même si vous me dites le contraire, je ne le ressens pas comme ça. Désolée, t'excusas-tu d'une toute petite voix. Il fronça les sourcils et soupira d'énervement. Tu relevas la tête vers lui, te demandant ce qu'il y avait. As-tu dit quelque chose que tu n'aurais pas dû dire ? Non, tu n'en savais rien ; en soi, tu avais refusé très poliment.

Bon (T/n), ce soir, tu vas m'attendre devant la FAC. Si tu n'y es pas, je viendrai te chercher chez toi. Ce n'est pas discutable. Je t'attendrai, alors n'essaie pas de m'éviter, car je te retrouverai, annonça-t-il en partant. Tu voulus lui répliquer quelque chose, mais il était déjà très loin. Tu soupiras et regardas l'heure. Tu partis en cours avec cette inquiétude.