Chap 5

1K 61 55
                                    

Pdv extérieur

Une semaine était passée depuis la dernière fois. Tu te levais de ton lit pour aller à ton travail. Oui, ton CV avait été accepté. Aussi bizarre que cela soit, d'ailleurs, l'homme que la police avait attrapé avait été tué quelques heures plus tard après son arrestation. Tu n'en savais pas plus, mais tu ne te sentais décidemment pas en sécurité. Tu t'habillas dans la tenue officielle du bar et tu partis travailler. Le début de la journée se passa relativement bien ; il n'y avait jamais trop de clients le matin et c'était surtout des habitués assez sympas. Le début de l'après-midi venait d'arriver.

Un homme rentra dans le bar. Il avait des cheveux bruns, un peu plus foncés que la norme, légèrement bouclés. Il avait de jolis yeux vert-marron et une petite barbe de quelques jours. Il portait un sweat jaune, cette couleur te hantait toujours autant d'ailleurs. Il était relativement bien bâti, avec un pantalon assez simple et des bottes. On l'installa à une table. Tu faisais tranquillement ton travail et tu ne l'avais toujours pas remarqué. L'homme, lui, t'avait remarquée et tu sentis un sentiment très désagréable. Tu te sentais observée, mais à chaque fois que tu regardais qui pouvait bien te regarder, tu ne voyais personne. Tu soupiras, tu devais être fatiguée.

« - (T/P), tu pourrais t'occuper du jeune homme avec le sweat jaune s'il te plaît ? te demanda une de tes collègues de travail. Tu cherchas du regard l'homme et le trouvas, un mauvais pressentiment.

Bien sûr, pas de problème, j'y vais tout de suite, répondis-tu toujours avec autant de bienveillance. Tu t'avanças vers lui. Il te remarqua et te sourit, tu lui rendis son sourire.

Bonjour, monsieur, que puis-je vous offrir ? demandas-tu. Tu vis ses lèvres bouger, mais tu n'entendis presque rien. Tu crus entendre « toi », mais tu n'en étais pas sûre.

Je vous prendrai un café bien noir s'il vous plaît, mademoiselle, annonça-t-il avec douceur, ne te lâchant pas du regard. Tu lui souris et pris note.

Je vous amène ça tout de suite, monsieur, répondis-tu avec douceur. »

Il te sourit et tu partis lui préparer son café. Cet homme, tu ne le sentais pas, mais ce n'était pas grave, ça restait un client comme un autre et pour l'instant, il ne t'avait rien fait. Tu lui amenais son café. Une fois la journée finie, cet homme était toujours là. Tu partis sans plus y penser. Le lendemain, tu étais à peine arrivée que cet homme était déjà là, et quand tu partis, il était encore là. Ça dura toute la durée des vacances, mais tu t'en fichais, car la rentrée arrivait à grands pas et tu allais pouvoir te sortir cet homme de la tête.

Tu venais de te réveiller. Ton réveil sonnait ; aujourd'hui, c'était la rentrée. Tu étais un peu impatiente, surtout de ne plus voir cet homme. Tu avais eu l'impression qu'il t'observait toute la journée et même à la nuit tombée, tu avais eu l'impression qu'il était encore là. Il te mettait très mal à l'aise. Tu sortis de la maison et te dirigeas vers la FAC. Cette dernière était immense, il y avait tellement d'élèves devant que tu hésitas à faire demi-tour, mais tu crus voir cet homme juste derrière toi, ce qui te poussa à entrer dans la FAC.

Tu rentras en FAC de médecine, en première année. Un grand amphithéâtre presque complètement rempli t'attendait. Tu crus rêver quand tu vis l'homme qui te hantait tant devant tout l'amphithéâtre. Il rangeait des fiches et se préparait à parler d'un moment à l'autre. Tu te dépêchas d'aller t'installer, te mettant au milieu pour entendre relativement bien. Une fois que l'amphithéâtre fut rempli, l'homme prit la parole. Il se présenta, tu pus enfin savoir comment cet homme s'appelait. Il s'appelait Brian Thomas, il avait 24 ans, et c'était votre prof principal. Il parla de sa matière ainsi que de tout le programme de cette année. Plus tu l'entendais se présenter, pire c'était. Tu crûs pendant un court instant qu'il n'y aurait aucune fin à son discours.

Plus personne ne te fera du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant