Plus personne ne te fera du mal

Chap 14

Pdv extérieur

Vous arrivâtes devant un magnifique restaurant assez luxueux. Vous sortîtes de la voiture et commencâtes à avancer vers l'entrée du restaurant. Tu voulus ouvrir la porte, mais il t'arrêta et l'ouvrit en te faisant signe de passer avant lui. « Il essaie d'être galant, mais bizarrement, ça ne lui va pas trop », pensas-tu pour toi-même. Tu passas devant lui comme il l'avait voulu, il rentra et referma la porte derrière lui. Un serveur arriva vers vous ; il te demanda si tu avais réservé, et Brian prit la parole en répondant que c'était lui qui avait réservé. Une fois à votre table, Brian continua sa galanterie en te tirant la chaise. Tu t'assis en levant les yeux au ciel. Il le remarqua et te sourit.

« - Le trajet n'a pas été trop long ? Je suis désolé, je n'ai pas trouvé de restaurant qui aurait pu nous convenir, et je me suis dit que tu avais peut-être mangé déjà dans certains restaurants. Alors, pour être sûre d'aller dans un que tu ne connaissais pas, j'ai décidé de choisir celui-là », annonça-t-il avec douceur et rassurance. Il s'assit en disant cela. Tu regardas un peu autour de toi ; tu n'avais presque jamais été dans un restaurant.

Vous savez, Monsieur, je n'ai pas beaucoup fréquenté les restaurants dans ma vie, répondis-tu. Il observait tous tes mouvements, toutes tes expressions. Tu eus l'impression qu'il t'observait comme la chose la plus précieuse qu'il avait.

(T/p), tu peux m'appeler Brian quand nous ne sommes pas à la FAC, et encore, quand nous sommes à la FAC, tu peux aussi m'appeler comme ça tant que ce n'est pas en plein cours. Enfin bon, et si nous parlions de ce qui s'est passé dans la voiture, tu sais, quand je t'ai embrassée. J'ai essayé de t'en reparler plusieurs fois cette semaine, mais tu évitais le sujet, annonça Brian d'un regard interrogateur. Tu savais que cette fois-ci, tu ne pourrais pas dévier le sujet ou t'enfuir.

Vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas que je vous appelle Brian ? essayas-tu de dévier le sujet. Il sourit d'un grand sourire.

(T/p), tutoie-moi et appelle-moi Brian. Maintenant, parlons donc de ce sujet que tu fuis. (T/p), tu te doutes bien que ce n'est pas une sortie entre amies. (T/p), je t'aime. Nous avons une si grande différence d'âge : tu en as 18 et moi 24, annonça Brian d'une voix très sincère et douce. Tu te bloquas en entendant ses paroles, tu ne savais pas ce que tu ressentais pour lui. Tu ne voulais pas vraiment d'un petit ami.

Je... j'ai besoin d'y réfléchir, je ne sais pas encore, monsi... Brian, dis-tu, un peu perdue. Tu avais baissé la tête, un peu gênée. Il sourit doucement, avança lentement la main vers ta joue et la prit entre ses mains. Il embrassa ta joue d'une douceur que tu ne lui imaginais pas. Il fallait dire qu'il était très bien musclé.

Vous choisîtes ce que vous alliez manger ; en fait, tu avais choisi comme lui, car tu ne savais pas vraiment quoi prendre et puis tu ne voulais pas trop dépenser. Tu savais d'avance qu'il allait insister pour payer. Vos plats arrivèrent et vous mangèrent tranquillement. C'était très bon. Une fois votre repas fini, il partit payer, comme tu t'y étais attendue. Vous remontâtes dans sa voiture. Il roula pendant une bonne trentaine de minutes, il avait conduit dans la forêt, ce qui t'inquiétait un peu, mais vous arrivâtes devant un petit bar où il devait y avoir une fête.

« - Tu aimes danser ? demanda Brian très gentiment en éteignant le moteur de la voiture. Tu n'y croyais pas, tu avais toujours voulu aller à une fête et danser toute la nuit.

Oui, j'adore ça. J'ai toujours voulu aller à une fête, répondis-tu, très excitée d'y aller. Il sourit et attrapa ta joue. Tu tournas la tête vers lui, et vos lèvres se rencontrèrent une deuxième fois. Il passa doucement ses bras autour de ton dos et te serra un peu plus contre lui. Son baiser était très passionnel. Vous vous séparâtes doucement, tu avais les joues très rouges, tellement tu étais gênée de ce qu'il venait de se passer. Il t'embrassa doucement sur le front. Vous descendîtes de la voiture et partis à la fête.