Plus personne ne te fera du mal

Chap 15

Pdv extérieur

Tu te laissas tomber dans ton lit. Tu venais tout juste de rentrer chez toi et tu étais très fatiguée, de plus, tu savais que le lendemain tu allais sûrement avoir une gueule de bois, vu comment tu avais bu. Cela ne plaisait pas trop à celui qui était très protecteur. Il était quatre heures du matin. Il t'avait proposé de rentrer une première fois vers une heure du matin, après avoir constaté que tu avais beaucoup bu, mais tu l'avais supplié de rester encore quelques minutes. Cela avait fonctionné grâce à un petit bisou sur la joue, et ça lui avait tellement plu que vous aviez passé trois heures de plus ensemble.

Tu soupiras en essayant d'enlever tes escarpins, cherchant à les lancer dans la pièce sans utiliser tes mains. Après de multiples essais, tu finis par céder et les retirer avec tes mains. Il te restait encore ta robe à enlever, mais tu n'en avais presque plus la force. Après un moment de lucidité, tu parvins finalement à enlever ta robe et tes sous-vêtements. Tu étais donc complètement nue sur les draps de ton lit. Tu finis par t'endormir sur le ventre, ta respiration devenant beaucoup plus douce, et tu serrais doucement ton oreiller contre tes seins. Une heure passa avant que tu ne te réveilles vers cinq heures.

Tu sentais une brise d'air fraîche parcourir ton corps nu. Tu soupiras, à moitié réveillée, te retournas sur le dos et crus entendre un « Oh oui, tu es magnifique ». Tu sursautas et te relevas violemment, mais ta tête se mit à tourner, et tu posas ta main sur cette dernière en te rallongeant doucement. Tu mis cette phrase sur le compte de la gueule de bois que tu ressentais déjà. Tu essayas de te glisser sous tes draps sans grande réussite, commençant à avoir vraiment froid. Après encore deux ou trois essais infructueux, tu sentis les larmes monter dans tes yeux.

Tu crus entendre des bruits de pas et une armoire s'ouvrir. Tu ne bougeas plus du tout, terrorisée. Tu entendis quelqu'un fouiller dans ton armoire et trouver ce qu'il voulait. La personne s'approcha du lit et quelque chose tomba sur toi : une couverture toute douce. Tu sentis les mains de la personne bien replacer la couverture. Tu tremblais de peur et de froid. Une fois la couverture bien en place, la personne recula doucement du lit en te caressant doucement la joue. Tu n'osais pas ouvrir les yeux, du moins pas pour l'instant, te préparant à te lever et à courir aussi vite que possible.

Tu attendis quelques minutes en espérant que tout allait bien se passer, que cette personne ne te ferait aucun mal. Après cinq minutes où tu te préparais mentalement, tu te levas d'un seul coup, ne voyant que la porte. Mais au moment où tu t'apprêtais à attraper la poignée, deux bras très musclés t'attrapèrent par les hanches et te portèrent en te tournant pour que tu sois dos à la porte. Il te lança sur ton lit. Tu y tombas sans te faire mal, te retrouvant sur le ventre, toujours nue d'ailleurs. Tu essayas de fuir ton lit, mais deux mains claquèrent de chaque côté de ta tête. Tu sentis un souffle dans ta nuque et il s'assit sur toi. Il attrapa tes mains et les bloqua au-dessus de ta tête.

« - Vilaine fille, je suis gentil, je te donne une couverture pour ne pas que tu aies froid, et toi tu essaies de t'enfuir. D'ailleurs, si tu cries, je te tue. Si tu te débats, je te tue. Si tu me tapes, je te tue. Si tu essaies de t'enfuir, je te tue. En bref, si tu fais quelque chose de mal, je te tue. Alors sois une jeune fille très sage et tout se passera bien, ma douce », annonça la voix complètement folle de l'homme juste au-dessus de toi. Tu sentais les larmes monter dans tes yeux, tu avais si peur.

Non, voyons, ma douce, ne pleure pas. Je ne te veux que du bien, mais je veux que tu respectes mes règles, c'est tout, ma louloute. Allez, ne pleure pas, tu veux un gros câlin ? demanda-t-il en douceur en te retournant doucement et en te prenant dans ses bras pour te faire un gros câlin.