Chap 21

687 55 15
                                    

Pdv extérieur

Tu sortis de la douche, de mauvaise humeur, mais ce n'était pas étonnant. Après avoir reçu une menace de Brian, enfin, de Hoodie, enfin, ce connard sans race, tu devais maintenant te pointer à un rencard avec lui pour sauver ta coloc, qui est aussi ton amie. Tu soupiras d'agacement en t'essuyant. Tu n'avais qu'une envie : attraper un jogging et un pull moche mais confortable. Mais tu ne pouvais pas. Enfin, si tu pouvais, mais ton amie allait perdre des doigts. Il t'avait envoyé un message hier soir pour te demander de bien t'habiller, et tu lui avais juste dit non. Il avait alors essayé de te raisonner pendant une heure avant de perdre patience et de te menacer, enfin de menacer ton amie.

Tu ouvris ton armoire et cherchas une tenue à te mettre. Tu remarquas une jolie robe vert-bleue avec un décolleté plongeant, des épaules dénudées et une ouverture sur les jambes, ainsi qu'une longue traîne. Tu te maquillas simplement et attrapas des escarpins de la même couleur que la robe. Tu pris rapidement une veste et un sac, puis tu lançai un regard vers ton téléphone pour savoir l'heure. Brian devait arriver à 18h et il était 17h59. Allais-tu te dépêcher pour lui ? Absolument pas. Tu soupiras en mettant ton téléphone dans ton sac et commençais à partir, mais tu t'arrêtas en regardant ta carte bleue. Tu hésitas mais finis par la prendre. Tu sortis de ta chambre et descendis les marches en prenant tout ton temps.

Tu n'avais, mais alors, pas envie d'y aller et tu comptais lui faire comprendre que ça lui plaise ou non. Tu sortis de chez toi en faisant semblant d'avoir perdu tes clés. Une fois la porte fermée, tu te retournas. Brian était déjà là comme prévu. Il déverrouilla les portes de sa voiture et tu montas dedans. Tu refermas la porte et sentis deux paires de lèvres chaudes et humides venir te voler un baiser, puis tu sentis ces mêmes lèvres s'écraser contre tes joues. Tu soupiras et tournas la tête en croisant les bras sur ta poitrine.

« - Tu as passé une bonne journée, (T/p) ? Tu m'as manqué, tu sais. J'aurais préféré que tu sois de bonne humeur aujourd'hui, » finit-il par dire en t'entendant soupirer et te voyant rouler des yeux.

Très clairement, pour toi, ce qu'il venait de te raconter n'était que des mensonges pour que tu l'excuses. Mais tu ne lui pardonnerais pas. Il soupira en voyant que tu ne lui répondais pas. Il démarra sa voiture et partit en direction de la sortie de la ville. Tu soupiras en te demandant où il allait encore t'emmener. Vous arrivâtes, après trente minutes de route, dans un silence interrompu toutes les cinq minutes par des questions de la personne que tu haïssais le plus en ce moment, sur la planète Terre. Vous vous arrêtâtes devant un petit restaurant un peu à l'écart de tout. Ça ressemblait à un petit chalet.

Vous rentrâtes dans le restaurant, et Brian essaya de faire son gentleman, mais tu l'ignoras royalement. Vous vous installâtes à une table loin des regards.

« - Tu ne vas pas pouvoir m'éviter toute la soirée, (T/p). J'aurais aimé que ce soit de ton propre chef, et non à cause de mes menaces envers ton amie, que tu acceptes de venir avec moi. Alors s'il te plaît, juste profitons de cette soirée, car je sais que tu ne voudras plus me voir après. S'il te plaît, juste un petit effort, » te supplia-t-il avec une mine attristée. Il avait l'air d'être rongé par un mal-être incurable.

C'est toi qui as tout gâché, Brian, ou devrais-je plutôt dire Hoodie. Je t'aimais et tu as tout gâché. Tu ne pouvais juste pas être normal. Tu sais ce que tu confirmes ? Que nous, les putains d'orphelins de cette putain de vieille somme bien touchée par ces connasses de malédiction, je te hais. Je suis ici juste pour que tu ne tues pas Hanna et ça s'arrête là, annonças-tu, complètement énervée. C'était faux, tu ne le haïssais pas, même que tu l'aimais encore un peu, mais là, il avait été trop loin et tu comptais lui faire comprendre. Il te regarda très choqué par ce que tu venais de dire.

Tu... me... hais ? Mais je t'aime... Moi, je fais ça parce que je t'aime... Je ne... Je ne voulais pas te faire de mal... Je suis désolé... Je t'aime... Je vais changer, je te le promets... Une dernière chance... Je t'en supplie, excuse-moi, » te supplia-t-il avec les larmes aux yeux.

Plus personne ne te fera du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant