Pdv extérieur
Tu arrivais à la FAC avec une heure de retard. Tu avais justement raté le cours de ton prof principal. Tu t'en fichais un peu, tu étais ailleurs, à repenser incessamment à ce qui s'était passé, à la mort de Hugo, au fait que Lily aurait pu elle aussi se faire tuer. Mais elle t'avait reparlé un peu plus tôt dans la matinée. Elle t'avait dit que l'homme qui les avait cambriolés n'avait pas vraiment d'objets de valeur ; en fait, il n'avait volé que des choses importantes aux yeux de Hugo. Quand Lily avait voulu s'interposer, il l'avait portée jusqu'à sa chambre et l'avait enfermée.
Tu soupiras, ne comprenant pas. Le cambrioleur savait bien ce qu'il faisait, et tu te demandais pourquoi il ne s'intéressait qu'à Hugo et pas aussi à Lily. Pourquoi la protéger ? Pourquoi ne voler que des affaires à Hugo ? Et surtout, ce qui t'était arrivé hier : tu en étais sûre, quelqu'un était rentré chez toi, dans ta chambre, et t'avait regardée.
Tu rentras dans la FAC, mais à peine étais-tu entrée dans le bâtiment que des bruits de pas rapides et assez brusques arrivèrent à ton niveau. Tu levais tes yeux rouges vers ces bruits et ne fus pas étonnée de voir ton prof principal :
« - Eh bien, où étiez-vous ce matin ? Quelle est donc cette mine horrible que vous avez, mademoiselle ? N'avez-vous donc pas dormi ? On dirait que vous avez pleuré toute la nuit. Quelque chose vous est-elle arrivée ? » interrogea Monsieur Thomas, devenu très inquiet pour toi. Tu le regardas à deux doigts de pleurer.
Rien de grave, monsieur, ne vous inquiétez pas pour moi. Veuillez m'excuser, je dois y aller, je ne veux pas rater plus de cours, annonças-tu d'une voix très fatiguée. Ton prof principal te regarda et t'attrapa d'un coup le poignet. Il te traîna à travers des couloirs, ouvrit une porte, puis te lança à l'intérieur. Tu faillis tomber, mais tu te rattrapas à la dernière minute. La porte claqua. Tu tournas la tête vers ton prof, prête à lui dire ce que tu pensais, mais tu t'arrêtas. Il était dos à la porte et s'appuyait contre celle-ci, son regard te transperçant.
Écoute-moi bien (T/p), tu vas rentrer chez toi te reposer. Je vais couvrir ton absence, mais ce sera la seule fois que je le ferai. Je comprends que tu sois affectée par la mort de ton camarade, et oui, je suis au courant. Donc, ce qui va se passer, vu que je ne sais pas si je veux te faire confiance, c'est que je vais te ramener moi-même chez toi. Et si tu essaies de m'en empêcher, je te sanctionnerai. Est-ce que je suis claire ? demanda Brian d'une voix très autoritaire et sévère. Tu le regardas, les larmes aux yeux, et soupiras.
Oui, d'accord, monsieur, annonças-tu à deux doigts de pleurer. Tu l'entendis soupirer, et une paire de bras très musclés s'entourèrent autour de toi pour te coller contre un torse tout aussi musclé. Tu levais la tête vers lui.
Allez, c'est bon, c'est fini, d'accord ? Tout ira bien, personne ne te fera de mal, je serai là pour l'en empêcher. Ne pleure pas, je n'aime pas te voir dans cet état, annonça Brian d'une voix douce et rassurante. Tu fermas les yeux et te laissas aller contre lui. Il te serra un peu plus contre lui et referma encore un peu ses bras autour de toi. Tu laissas les larmes couler sur tes joues.
Je suis désolée, dis-tu.
Ce furent les derniers mots que tu prononças. Il resserra un peu plus ses bras autour de toi et commença à te bercer. Une fois que tu fus un peu calmée, il t'amena jusqu'à sa voiture. Il t'ouvrit la porte passager avant et tu montas dedans. Il démarra et te ramena chez toi. Juste avant que tu quittes sa voiture, il déposa un baiser sur ton front. Tu sortis de sa voiture, les joues rouges de gêne. Il attendit que tu rentres chez toi pour repartir.
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Plus personne ne te fera du mal
FanficUn yandere Hoodie x Reader qui n'attends plus que vous (je posterai un chapitre tout les mercredis et dimanche)