Chap 18

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Pdv extérieur

« - Vraiment ? Tu t'es habillée comme ça pour moi ? » demanda tout joyeux Brian. Tu hochas la tête de haut en bas. Il eut un grand sourire aux lèvres, ravi, mais son sourire disparut.

Attends, ne me dis pas que tu t'es habillée comme ça parce que Jade a essayé de me draguer la dernière fois ? demanda-t-il, perdant sa bonne humeur en te regardant très sérieusement, mais tu ne savais pas qui était Jade.

Qui est Jade ? interrogeas-tu, ne comprenant vraiment pas de quoi il parlait. Brian soupira, pensant que tu devais mentir.

(T/p), ne me mens pas, s'il te plaît. Jade, c'est ta camarade de classe qui t'a virée de la salle à la fin de mon cours, répondit froidement Brian. Tu te rappelais rapidement de la fille et devins froide à ton tour.

Pourquoi tu parles d'elle ? Moi qui venais t'annoncer une bonne nouvelle, je vais peut-être faire le chemin à pied, annonças-tu, prête à sortir, mais les portes de la voiture se bloquèrent. Tu retournas ton visage vers Brian et vis sur les sièges arrière un sweat jaune que tu ne connaissais que trop bien.

Tu ne vas nulle part, (T/p). Je ne veux pas que tu t'habilles comme ça à cause de cette fille. Tu es la seule qui compte pour moi. Je ne fais que mon travail en l'aidant quand elle ne comprend pas un exercice. Dis-moi donc quelle est cette bonne nouvelle ? demanda-t-il, reprenant un peu sa bonne humeur habituelle.

J'ai oublié, répondis-tu froidement. Il s'étonna de ta froideur violente et voulut te demander, mais tu avais la tête baissée et évitais tous ses regards, alors il n'ajouta rien.

Tu n'y croyais pas, ce sweat à capuche jaune. Tu étais sûre que c'était le même que tu voyais presque tous les soirs. Le stress monta rapidement. La voiture roulait un peu plus vite, et tu ne comprenais pas tout de suite. En relevant la tête, vous étiez sur une route de campagne. Ce n'était pas du tout la route qu'il fallait emprunter pour aller à la FAC, et surtout, tu vis l'entrée de ta ville dans le rétroviseur. Le stress monta encore plus vite.

« - Je n'ai pas trop aimé comment cette fille t'a parlée la dernière fois. Je ne pensais pas à en avoir à t'en parler maintenant, mais j'ai bien vu que tu avais remarqué mon sweat. Si tu penches un peu la tête, tu verras la cagoule. Cette fille, elle est dans mon coffre. PERSONNE NE TE PARLE COMME ÇA ! » hurla-t-il, complètement énervé et hors de lui. Il tremblait, et un sourire de tueur se grava sur ses lèvres. Sa respiration se fit beaucoup plus rapide. Tu penchas la tête et aperçus la cagoule. Il roulait bien trop vite à ton goût.

Brian, je t'en supplie, roule moins vite, j'ai peur, demandas-tu faiblement, les larmes aux yeux. Tu sentis la voiture ralentir doucement. Il passa doucement sa main sur ta jambe et la caressa en douceur.

Quelle était la bonne nouvelle ? Je sais que tu t'en souviens, alors réponds-moi si tu veux qu'elle reste en vie, dit Brian, très énervé. Tu avalas avec difficulté ta salive et laissas les larmes couler.

Si, si je me suis habillée comme ça aujourd'hui, c'était pour te dire que je t'aime, finis-tu par dire. Tu avais fermé les yeux et n'osais pas les rouvrir. Tu sentis la voiture s'arrêter, et une paire de lèvres vinrent doucement s'écraser contre les tiennes. Tu rougis au baiser et sentis ton stress s'envoler. Tu rouvris les yeux une fois le baiser terminé, et Brian vint doucement déposer un bisou sur ton front. Il passa sa main dans la tienne.

Je suis désolé, mais tu seras en retard pour la FAC. Il faut que j'aille déposer Jade dans un endroit un peu à l'abri des regards, mais où des gens pourront la trouver. Elle est en vie, mais droguée. Si elle ne te reparle ne serait-ce qu'une seule fois mal, je la tue, expliqua Brian d'une voix froide. Tu ne répondis rien, mais serra sa main dans la tienne.

Il déposa Jade près d'une ferme et vous repartîtes vers ta ville. Il te déposa finalement chez toi pour que tu te remettes de ces événements.

Plus personne ne te fera du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant