EPILOGUE

288 16 26
                                    


23 ans plus tard

Regardant son téléphone, Hermione soupira en constatant l'absence de messages. Il était 17h30 et rien... mais tant pis, elle n'allait pas lui en vouloir tout de même. Bien sûr, elle était quelque peu vexée, mais ce n'était pas la fin du monde.

- Madame la ministre, s'il vous plaît, vous auriez deux minutes ?

Hermione se tourna, retenant un soupir alors qu'elle avait été si proche de la cheminette pour enfin rentrer. Elle s'apprêta à dire qu'elle n'avait, vraiment, pas plus de deux minutes devant elle quand elle sourit à l'importun :

- Madame la ministre ? Vraiment ? s'amusa-t-elle.

- J'avais envie de voir ta tête en pensant que tu allais devoir gérer un nouveau problème, juste avant de partir, s'amusa le brun aux cheveux anarchiques.

- Tu as réussi à me faire peur tu sais ?

- Je sais et je n'en suis pas le moins du monde désolé.

- Tu devrais avoir honte de toi Harry, de me faire ça un jour pareil !

- Ouh, la cinquantaine te rend grognon ? demanda-t-il en riant. J'espère que tu seras de meilleure humeur au dîner ce soir !

- Et moi j'espère que tu seras mieux habillé que ça pour ma soirée d'anniversaire !

- Ah, touché, dit le survivant en mimant un coup en plein cœur. Bon, je m'en vais de ce pas me changer pour plaire à sa grandeur.

- Tu sais que je vais dire à Ginny que tu es infernal ?

- Eh bien moi, je dirais à Severus que tu traînes au travail au lieu de rentrer !

Hermione poussa gentiment son ami vers une autre cheminette et, sans rien ajouter face au rire espiègle de son ami, elle rentra à l'impasse. Là, ayant retrouvé un semblant de bonne humeur, elle s'épousseta :

- Mon roi, je suis rentrée ! appela-t-elle. Severus, je suis là.

Retirant sa veste, elle vit une grande silhouette arriver vers la porte et elle sourit alors :

- Ah te voi... oh, c'est toi mon grand ?

- Salut m'man, papa n'est pas à la maison.

- Il n'est pas rentré ? s'étonna la lionne.

- Si, mais il est reparti aussi sec pour récupérer ton gâteau pour ce soir. J'y serais bien allé moi-même, mais il a insisté pour y aller.

- Tant qu'il n'y va pas pour draguer la pâtissière, plaisanta Hermione. Mais au fait, comment ça se fait que tu es là toi ?

- Cache ta joie de voir ton fils m'man, c'est indécent, ironisa Alexandre.

- Tu sais très bien que je suis toujours ravie de te voir mon grand !

- Je sais, dit-il en allant vers sa mère pour la prendre dans ses bras. Je suis venu pour récupérer un truc dans ma vieille chambre et j'ai décidé de t'attendre pour faire un gros câlin à la première femme de ma vie ! Je sais qu'après tu vas être accaparée par ton petit fils, donc j'en profite avant.

- Tu as raison d'en profiter, je risque de ne plus lâcher ton garnement tout à l'heure.

Hermione se blottit dans les bras de son garçon, ne pouvant s'empêcher de penser à quel point le temps avait passé trop vite. Heureusement, les câlins étaient intemporels eux.

Les marques du passé 3 : La prophétieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant