8⚜ Little fool

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Une semaine plus tard...

Le psychopathe chez qui je "vis" ne m'a pas interpellée pendant plusieurs jours.

Les seules choses qu'il m'a dîtes sont:
"Tu me casses les couilles".
Et:
"Fiche moi la paix".

Résultat: je m'ennuie à mourir.
Je n'ai rien à faire dans cette maison, je n'ai pas de téléphone, pas de loisir.

Rien d'intéressant.

J'étais donc en train de déjeuner seule dans la cuisine et il était presque quatorze heures.

J'avale une bouchée de pâtes.

J'entend alors des rires féminins parvenir jusqu'à mes oreilles.
Jusque là rien de choquant.

Mais j'avais l'impression qu'il y a avait une dizaine de nanas dans la maison.

Mes doutes se confirment lorsqu'elles passent devant la cuisine, pratiquement nues, en pouffant telles les pétasses qu'elles sont.

Certaines me fixent drôlement et me dévisagent, mais je leur montre fièrement mon doigt d'honneur en leur envoyant un baiser.

Ce ne sont pas des putes qui vont commencer à me regarder de cette façon parce que je vais leur expliquer qui est Cassidy Wallace Baker et plus jamais elles n'oseront me regarder dans les yeux.

Heureusement pour elles, aucune ne vient m'interpeller et je termine mon repas en paix.

Quelques minutes plus tard, la vedette des lieux débarque dans la cuisine en s'étirant comme si tout était normal.

Je le fixe aller jusqu'au frigo et se servir un verre de lait.

Il me donnait tellement envie de vomir.
Je ne savais pas qu'un homme pouvait être aussi sale dans tous les sens du terme.

Je veux bien avouer que mon futur mari n'est pas un saint, d'ailleurs il serait capable de donner une partie de son corps pour me passer dessus, mais il n'a pas tué des gens et ne s'est pas amusé à cacher le cadavre dans sa propre cave.

Je n'avais même plus faim.
Sa simple présence me coupait l'appétit et ça m'énervait.

En plus, il faisait comme si je n'existais pas.
Je déteste être ignorée de la sorte.

Je me racle la gorge et il tourne la tête vers moi comme s'il venait de découvrir que j'étais là.

"Quoi? Grogne t'il.

-La moindre des politesses, c'est de dire bonjour. Critiquais-je.

-Je ne suis pas poli".

Il m'a tellement peu prêté d'attention ces derniers jours, que je regrette maintenant de ne pas être partie pendant qu'il s'amusait à baiser ses putes quotidiennes.

"Vous devez en avoir de l'argent à jeter par les fenêtres. Se faire dix putes en un soir c'est pas courant.

-Ah ouais? Je m'en fous. T'es juste jalouse.

-Non. Je remarque seulement qu'il faut vraiment être con pour gaspiller son fric comme ça".

J'avale mon verre d'eau attendant qu'il réplique quelque chose.
Il fait claquer la porte du réfrigérateur avec sa jambe et s'assoit en face de moi, son verre à la main.

"Regarde, je peux me taper dix putes en un soir. Tu imagines tout ce que je pourrais te faire à toi toute seule?"

Je me met à rire.

"Je vais vraiment finir par croire que je vous fait de l'effet. Remarquais-je.

-Ouais. Mais pas dans le sens que tu crois".

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