Promise... h.s

3. La vie d'une promise 1/2

Harry

«Moi, dis-je

-Harry, tu n'étais pas supposé arriver maintenant, me dit Brigitte brusquement.

-Je n'étais plus capable d'attendre, dis-je comme si ce n'était rien.»

Mais quand je regardai vers Blue, je vis une chose effroyable. Cette-dernière n'était plus là! Je regardai autour de nous mais ne la vis pas plus. Finalement, je décidai de chercher plus en profondeur dans toute la maison. Je passai au peigne fin tous les recoins de la maison, grâce à mon esprit. Je me concentrai pour entendre chaque petit bruit suspect d'être elle. Après un petit cinq secondes de recherche, je la trouvai dans sa chambre. Je me concentrai un peu plus et entendis qu'elle se parlait à elle même:

«Non mais n'importe quoi, comme si ça existait le surnaturel. Je le saurais si c'était vrai... Pfff... Maman n'importe quoi.»

Pourquoi n'a-t-elle pas crue sa mère, qu'est-ce qui n'est pas crédible dans ce qu'elle a dit. "Espèce de con, tout! Elle n'a pas vécu toute sa vie dans un royaume où les êtres comme toi se baladent librement."

Oh, tais toi petite voix dans ma tête, je ne t'ai rien demandé. Bon, je crois qu'il faut que j'aille la rejoindre... Je montai les escaliers et fit mon chemin habituel pour aller dans sa chambre. Arrivé devant sa porte, je cognai et demandai si je pouvais entrer. Je n'attendis même pas sa réponse que je pénétrai dans sa chambre.

En entrant, je la vis assise sur son lit avec son ordinateur sur ses genoux. Quand elle releva la tête, elle sursauta, en se levant. Elle s'avança vers moi et me regarda. Pendant un moment, sous son regard perçant, je me sentis mal à l'aise. Puis, après quelques secondes, je m'y habituai.

« Je ne sais pas pourquoi, mais tu me dis tellement quelque chose, commença-t-elle, ce qui me fit sursauter. »

Pourquoi lui étais-je familier? Ce n'était pas supposer se produire, elle devait me rencontrer aujourd'hui et jamais avoir sentit ma présence. Elle n'aurait même pas dû dire cette phrase.

« Pourquoi penses-tu ça?

-J'ai toujours sentie une présence près de moi, mais je n'ai jamais pu la définir. Tu me fais penser à cette présence, je ne sais pas pourquoi. Peut-être que maman disais vrai et que je suis différente. J'ai toujours su que je l'étais mais, à ce point... Je n'y avais jamais pensé. Sais-tu ce qui est le plus fou? Je n'ai jamais vu ma mère avec un homme autre que ses collègues. Crois-tu que ce qu'elle dit est vrai? Parce qu'avoue que c'est légèrement fou. Ça n'existe pas le surnaturel, bien que j'ai toujours eu l'impression d'être épiée en permanence. Et que cette impression pourrait être réelle étant donné ce que ma mère m'a dit et puis...

-C'est vrai, dis-je la coupant dans son élan.

-Qu'est-ce qui est vrai?

-Ce que ta mère t'a raconté, tout est vrai. Et ton impression d'être suivie aussi.

-Comment le sais-tu, est-ce que c'est la première fois que je te vois?

-En fait tu m'as vu plusieurs fois, c'est juste que tu ne t'en souviens plus. Parce que, soit tu étais trop jeune, soit je t'ai effacé la mémoire. Et la personne qui te regardait, c'était moi. Je ne t'ai pas vu pendant trois ans, jusqu'à hier. Je n'avais pas le droit de te voir à partir de tes 16 ans, mais ta mère m'envoyait un paquet de photos à chaque année. C'était comme un cadeau de Noël, dis-je.»

Pendant un moment, je vis qu'elle ne répondait pas, alors je continuai:

« J'ai appris que tu allais naître vingt ans avant que cela arrive. J'attendais ton arrivée avec impatience! Je me disais que je pourrais enfin aimé quelqu'un et que cette personne serait ma promise. J'attendais depuis tellement longtemps d'en avoir une. Je t'ai toujours aimé. Tu as toujours été tellement belle. Malheureusement, je n'ai pas su ce à quoi tu ressemblais avant ta naissance. Je trouvais ça dommage mais, je m'y suis fait. En tous cas, j'espère que tu vas bientôt faire ta valise, parce que nous partons demain matin, à ton réveil. »