Comment polir une perle [WenZhou]

Récit

La météo d'aujourd'hui est sombre, vous devriez certainement allumer une lampe de chevet et vous enfouir sous une couette

⊂ (▀▿▀) つ❤

Ils savaient tous deux qu'il y avait des questions à poser et des mots à prononcer après ce qui s'était passé au cours de la matinée. Cependant, ils étaient restés dans l'étreinte de l'autre pendant un long moment, en silence. Juste Wen Ke Xing caressant lentement la taille soyeuse de Zhou Zi Shu tandis que Zhou Zi Shu se blottissait dans sa nuque, laissant parfois un petit baiser dans la pente entre ses clavicules.

Une petite partie de Zhou Zi Shu se demande pourquoi Wen Ke Xing n'a pas enchaîné avec des questions après sa déclaration et ne lui a pas demandé pourquoi il était venu dans la Vallée des Fantômes. En risquant sa propre vie, tout seul, sans aucune aide ou soutien. Cependant, lorsque ces lèvres froides étaient restées silencieuses, saupoudrées d'un subtil sourire, il avait compris que Wen Ke Xing attendait qu'il raconte son histoire. Cela avait adouci son cœur encore plus, même si cette douleur nostalgique était toujours là, lui rappelant. J'espère.

Wen Ke Xing ne se retenait pas parce qu'il avait peur. Il n'y avait vraiment plus de raison de se retenir, pas à ce stade, pas pour lui en tout cas. C'était le fait qu'il ne savait pas si Zhou Zi Shu voulait lui dire pourquoi il était venu. S'il voulait se révéler et lui faire confiance. Ou s'il voulait même savoir pourquoi Wen Ke Xing l'avait laissé rester et ne l'avait pas tué au premier regard.

Il est vrai qu'à l'époque, il était simplement curieux de connaître le célèbre chef de Windows of Heaven, l'un des meilleurs maîtres d'arts martiaux au monde en dehors de la Vallée des Fantômes. L'homme qu'il avait observé chaque jour, depuis la capture de Zhou Zi Shu jusqu'au jour de leur mariage. L'homme qui n'avait jamais supplié, crié ou maudit. L'homme qui n'avait jamais émis un seul son, à part sa respiration régulière sous les chaînes barbelées des cages de la prison. L'homme qui attendait manifestement et calmement quelque chose.

Avec un profond soupir de satisfaction, Wen Ke Xing embrasse le sommet de la tête de Zhou Zi Shu et rompt le silence, "Ah-Xu, c'est vraiment le destin qui t'a amené à moi."

Traçant et tapotant le dessous de la mâchoire de Wen Ke Xing avec son nez, Zhou Zi Shu fredonne : "Hmm~ ?"

Appréciant la chaleur qui se répand dans son cœur, Wen Ke Xing décide de faire le premier pas vers l'honnêteté, poursuivant : "Je ne t'ai jamais dit pourquoi je voulais me marier, n'est-ce pas ?"

Zhou Zi Shu se raidit et se retrouve instantanément attaché sur leur lit de noces, "Non, j'ai juste supposé... Je veux dire... Ce que tu as fait...". Sa voix s'éteint en se rappelant ces premières nuits de mariage. La douleur. L'impuissance. Mais surtout, il se souvient de ses larmes, se réveillant seul avec l'incertitude de savoir quand l'homme reviendrait. Je ne serais jamais parti même si j'en avais eu l'occasion, pas avant de savoir si tu étais vraiment lui ou pas.

L'esprit de Wen Ke Xing hurle, voulant refouler les mots dans sa bouche afin de les reformuler comme une déclaration et non une question. "Ah-Xu..." La voix de Wen Ke Xing est douloureuse et honteuse. "Ah-Xu, je ne voulais pas... Enfin, je voulais, mais..."

"Chhh~" Entrelaçant ses doigts avec ces fins doigts froids, Zhou Zi Shu embrasse chacune des jointures froides de Wen Ke Xing pour les calmer tous les deux. "Je ne sais pas pourquoi tu as fait ce que tu as fait ou pourquoi tu étais comme tu étais. Tu peux me le dire en ton temps. Je ne vais nulle part."

Avant que Wen Ke Xing ne puisse s'en empêcher, sa peur réprimée quitte déjà ses lèvres : "Tu es sûr ? Et quand tes souvenirs reviendront ?"

Se déplaçant pour regarder profondément dans ces yeux noirs presque glacés par les larmes, Zhou Zi Shu amène leurs mains jointes à son cœur et dit d'une voix douce et stable, "Jiushi wo rending di nage ren." (1)