Comment polir une perle [WenZhou]

Combustion

L'auteur aimerait rappeler à tous les pervers et voyeurs, que la Vallée des Fantômes est un endroit dangereux. Déplacez-vous toujours avec un pote ! Ne vous égarez pas tout seul et gardez toujours un sifflet anti-viol autour du cou.

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Zhou Xu est dans l'arrière chambre quand il entend la voix de Daiyu l'appeler dans la chambre principale. Il réalise qu'il doit bientôt être l'heure du dîner, il met les derniers bâtons d'encens de côté sur l'étagère et se lève, un peu raide. La pièce entière, lui inclus, sent l'odeur exotique qu'il a mis la journée à développer et qu'il a transformée en encens. D'abord en moulant les fleurons en fine poudre qui a ensuite été mélangée à quelques autres ingrédients. Il avait travaillé le liquide pour créer une pâte collante qu'il avait ensuite agilement enroulée autour de longs bâtons fins. Cela devrait en faire assez...mais je ne sais pas, en fait, combien il en faudra...

Il avait refusé l'aide de Daiyu à chaque fois qu'elle était venue, ce qui, il avait remarqué, avait été plus souvent que d'habitude. En plus de ses repas habituels, elle était venue avec tous les ingrédients qu'il avait demandé, plutôt que d'autres serviteurs. Elle était aussi venue avec du thé plusieurs fois entre-temps.

Ses intentions avaient été tout, sauf subtiles.

Il n'avait pas le temps de décider si elle était stupide ou brave, mais il restait sur ses gardes au cas ou Wen Ke Xing arriverait et pèterait un câble. Par exemple, elle était revenue trop vite ce matin avec le petit déjeuner de Wen Ke Xing. Ils venaient à peine de sortir de la source chaude - où ils s'étaient baignés chacun à l'opposé du bassin - avant qu'elle ne soit de retour et ne traîne dans la chambre principale. Elle s'était même attardée devant Wen Ke Xing au point ou Zhou Xu avait pensé qu'il allait s'auto-combustionner à force de se retenir de ne pas lui briser le cou. Il était fasciné par le changement, même s'il ne pouvait toujours pas trouver ce qui avait transformé Wen Ke Xing, d'un fantôme qui tuait les gens aussi facilement qu'il respirait, en une personne qui suppliait de lui tenir la main.

Mais, ça avait été très amusant de regarder ce dieu de la mort, ce Guzhu, d'habitude si sûr de lui, cet homme qui se vantait de mettre toutes les beautés poudrées du monde dans son lit, être jaloux d'une servante. Bien qu'il devait l'admettre, maintenant qu'il avait commencé à faire attention à elle, elle était en fait très belle avec ses lèvres rondes et ses yeux en amande, une marque de naissance en forme de cœur juste au coin de son œil droit.

Sortant de la pièce principale, Daiyu rayonne devant lui, là ou elle se tient, debout à côté de la table, en train de réarranger les assiettes pour le dîner. Elle n'a pas apporté de nourriture, de snacks ou de thé pour Wen Ke Xing une seule fois, mais comme d'habitude, il était parti après le petit déjeuner et n'était pas revenu.

"Nu Zhuren !" Sa voix est douce mais excitée. "Avez-vous fini ou voulez-vous de l'aide ?"

"Non merci Daiyu, je me débrouille bien tout seul." Sa voix est douce et amicale alors qu'il s'assoit sur sa chaise habituelle.

Rencontrant ses yeux, elle s'approche lentement, un sourire timide sur le visage. "Cela ne me dérange pas de rester tard avec vous pour vous aider." L'insinuation est parfaitement claire et il se demande si ce qu'il ressent est de la tentation, de la curiosité ou de la défiance. Ces images qui ont défilé devant lui pendant ces premières nuits de noces réapparaissent subitement devant lui. Ces corps nus, d'homme et de femmes, de peaux brûlantes et de forts gémissements, éveillent en lui quelque chose de primitif. Cependant, il ne peut se souvenir d'avoir été avec une femme, mais encore, il ne se souvient pas d'avoir été avec quiconque hormis Wen Ke Xing.