Deux

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Benjamin

-« Le train à destination de Lille Flandres est arrivé à sa destination finale. Merci aux voyageurs d'avoir choisi notre compagnie. Bonne journée »

Je soufflais, enfin arrivé. J'ai pris l'avion de l'Angleterre à Paris et en suite un train de Paris à Lille pour enfin rentrer chez mes parents. Après cette défaite qui m'a complètement démoralisé j'avais qu'une chose en tête, passer du temps calme là-bas. C'est le seul endroit où personne ne me juge, ou je me sens en sécurité et surtout où je suis au calme sans que personne ne me persécute.

Je sors de la gare capuche sur la tête pour éviter qu'on me reconnaisse et vois mon père au loin. Je m'approche de lui et il me prend dans ses bras.

-« Je suis content que tu soit là mon fils » me chuchote mon père.

-« Ça va me faire du bien d'être avec vous »

Il se détache de moi et me lance un sourire compatissant. Je suis content qu'il me parle pas directement de la défaite, j'ai pas vraiment digéré.

-« Aller monte, t'a mère t'attend avec impatience à la maison »

Sans attendre, je monte dans la voiture et mon père démarre. On discute tranquillement de ma vie en Allemagne au Bayern, de match de fou..

Au bout d'une bonne heure de route, nous rentrons enfin dans le village où j'ai grandi.

Mon père se gare dans l'allée devant la maison puis nous sortons. Je remarque que ma mère est là porte et qu'elle parle avec une dame qui est avec sa fille je suppose. Nous nous avançons vers eux doucement.

-« Oh mon fils est arrivé ! » crie légèrement ma mère.

Elle fonce directement vers moi et me prend dans ses bras.

-« Tu m'a manqué maman » je lui dit tout doucement, pour que seul elle et moi l'entendons.

-« Toi aussi mon fils »

Elle se recule et me souris gentiment.

-« Frédéric, je te présente notre voisine qui vient d'arriver en face, Caroline et sa fille Noah. Les filles je vous présente mon mari Frédéric et mon fils Benjamin » elle finit en collant sa tempe contre mon bras.

-« Bonjour, bienvenue dans le quartier j'espère que vous vous plairait ici » sourit gentiment mon père.

Je leur sourie gentiment sans savoir quoi faire réellement. La fille, Noah si j'ai bien retenue, à l'air d'avoir mon âge. Elle plutôt jolie, c'est intimidant.

-« Nous faisons une crémaillère ce soir, il n'y aura seulement mes parents ainsi que le frère de mon mari, je vous invite également à venir ! » sourit grandement Caroline, « étant donné que vous habitez en face de chez nous et que les autres voisins sont plutôt loin de notre maison, je n'ai invité que vous comme voisin » finit elle.

-« Oh avec plaisir ! Les garçons ça vous dit ? » demande ma mère.

-« Je sais pas vraiment maman, je vais peut être plus me reposer » je réponds.

-« Mais ça peut te faire du bien ! » me supplie ma mère.

-« J'ai un fils aussi, un peu plus âgé que vous je pense mais je suis sûr que vous vous entendrait bien ! Puis Noah a sûrement ton âge ! Vous pourriez faire connaissance ! » me propose Caroline gentiment.

Noah regarde sa mère avec des gros yeux et je rigole intérieurement. Elle n'a pas l'air d'avoir envie de faire connaissance avec moi.

-« Ça à l'air dur de vous dire non ! Je viens mais je resterai sûrement pas tard » je conclue gentiment.

Le temps d'un été Où les histoires vivent. Découvrez maintenant