Huit

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Noah

La première journée a Strasbourg c'est résumé à se reposer une heure ce que nous sommes arrivés, aller dans la ville visiter le centre ville, pouvoir faire un peu de shopping.

Actuellement 20h, nous sommes tous attablés dans un restaurant traditionnel strasbourgeois. La décoration est très belle, beaucoup de bois, lumières tamisées.

Maman -« Je voudrais porter un toast à notre petit week-end qui va nous faire du bien à tous ! » elle dit en levant son verre.

Nathalie -« Et moi je voudrais porter un toast à vous, nos nouveaux voisins et amis ! »

Tout le monde trinquent. Une bonne ambiance tourne autour de la table. Benjamin, en face de moi, n'arrête pas de me lancer des petits bout de papier, des bout de pains, pleins de choses. Je lui lance un regard noir mais il préfère rire que d'avoir peur.

Pourtant il devrait peut être.

Me rappelant de son petit manège lors de notre premier restaurant avec nos familles, je me décide de jouer avec lui à mon tour. Nous sommes à une table en triangle, les garçons sont d'un côté et de l'autre, nous, les filles.

J'enlève une de mes chaussures discrètement et pose mon pied sur l'une de ses jambes. Son regard se pose directement sur moi, alors qu'il est en train de parler avec ma mère et la sienne. Nos papas eux étaient en train de débattre sur un match de l'euro.

Décidée à le rendre fou comme il me l'avait fait, je commence doucement à remonter mon pied tout le long de sa jambe jusque arriver à son entre jambe. Je vois l'une de ses mains serré une serviette qui est posé sur la table.

Nathalie -« C'est vrai que ça nous a fait bizarre parce que Benjamin est partit assez rapidement de la maison mais je savais que c'était pour réaliser son rêve, alors c'était plus facile à accepter. Puis je ne regrette absolument pas vue tout ce qu'il realise aujourd'hui ! »

Maman -« J'en doute pas ! Mais toi benjamin ce n'était pas dur de partir si jeune comme ça ? » demande ma mère à Benjamin en ignorant complètement ce qu'il se passe sous cette table.

Profitant qu'il doit répondre, j'appuie un peu plus sur son entre jambe, ravi de sentir la bosse qui commence à y avoir.

Benjamin -« Si.. si.. c'était assez compliqué surtout qu- quand je me retrouvais le soir dans ma chambre, c'était le moment où je pensais le plus à ma famille » il marque une pause pour souffler discrètement et je m'amuse à balader mon pied et gauche à droite sur la pause qui s'est formé dans son pantalon « mais je regrette pas tout ces moments, vue que j'ai réussi » il dit précipitamment.

Sa mère le regarde bizarrement et il passe sa main sous la table pour attraper mon pied.

Nathalie -« Ça va Benjamin ? »

Benjamin -« Oui ça va, j'ai juste un bouton de moustique sur la cuisse qui me gratte »

Nathalie -« Faudrait que tu montres ça, on ne sait jamais si le bouton tourne mal » elle fronce les sourcils.

Benjamin -« Oui ça serait bête » il finit en tournant la tête vers moi.

Nos mères ne relèvent pas plus et Benjamin me regarde durement.

Benjamin -« T'arrêtes de jouer avec moi comme ça ? » il chuchote doucement pour que seule moi j'entends.

-« Tu te souviens notre premier restaurant tous ensemble ? Je me venge » je lui lance un sourire innocent.

Le temps d'un été Où les histoires vivent. Découvrez maintenant