About the Roses | Lumity Soulmate AU | Traduction FR

Chapitre 9 - Retrouvailles

NDT : Avec toutes mes excuses par rapport à ma très longue absence sur Wattpad et avec l'espoir que des gens se souviennent et suivent encore cette fanfiction, voici la traduction du chapitre 9 de 'About The Roses'.

[Ce chapitre ainsi que tous les autres appartiennent à MiraculouslyyPanda, je ne fais que les traduire.]

~Plus tard cette nuit là~

Amity se nettoyait le visage dans la salle de bain liée à sa chambre. Elle se regarda dans le miroir, de l'eau coulant de son visage et de sa serviette, et rencontra un grand sourire qui se reflétait à elle. Elle avait réussi à cacher sa joie de sa famille mais dès qu'elle avait un moment seule, son sourire revenait. Elle avait presque mal aux joues à ce stade, mais elle s'en moquait. C'était si bon d'avoir un vrai sourire sur le visage.

"Pourquoi est-ce que tu souris, Mittens ?" fit soudain une voix derrière elle, et la faisant sursauter.

"Oh, allez Em, c'est tellement évident que notre petite Mittens est amoureeuuuse," la taquina Edric, en pinçant ses deux joues avec ses doigts. La plus jeune des trois les regarda dans le miroir. Elle tenta de regarder fermement ses odieux, envahissants de sa vie privée, frère et sœur, mais elle ne pouvait pas rendre son expression ferme. À la place, elle se laissa aller à sa joie. Elle leur passa à côté, se laissa tomber sur son lit et observa les posters accrochés à son plafond rêveusement. Elle sentit son bras la chatouiller et baissa le regard. "Salut mon ange," était écrit sur son bras. Elle rougit fortement et griffonna rapidement un "Coucou, chérie."

"Regarde la, elle rougiiit," fit Emira.

"Je lui ai dit," avoua-t-elle à ses aînés curieux.

"Ohhh, c'est trop mignon !" Emira joignit les mains en faisant un petit couinement.

"Mittens et l'humaine assises dans un arbre, S' E M B R A S S A N T," chantonna Edric.

"D'abord viens l'amour, ensuite le marriage," continua Emira.

"Et deux jumeaux énervants avec un dommage cérébral," finit Amity pour eux, arrivant enfin à les juger du regard.

"Message reçu," concéda son frère, levant ses mains et acceptant sa défaite.

"On est juste contents pour toi, Mittens ! Je ne pense pas t'avoir vu si heureuse depuis ton enfance," admit Emira, s'asseyant à côté de sa sœur sur le lit. Son ton était différent, cette fois. Edric s'assit de l'autre côté. "Maintenant, raconte nous tous les détails croustillants. Je mourrais si je ne les entends pas."

"Alors péris."

"MITTENSSSS !"

"D'accord, d'accord." Amity commença à leur raconter tout ce qui s'était passé dans la salle de classe. Elle avait peut-être évité de mentionner certains détails, surtout ceux à propos des baisers, mais c'était bon de les partager avec des gens à qui elle faisait confiance. Bien qu'elle fut constamment interrompue par des questions ou des taquineries des jumeaux, elle réussit à raconter toute l'histoire. "Et on a décidé de garder ça secret pour le moment, le temps de réfléchir à la situation et de trouver un moyen de le dire à Mère et Père." Les jumeaux échangèrent un regard préoccupé.

"Écoute, Amity." commença Emira. Elle n'utilisait le vrai prénom de cette dernière que dans les situations sérieuses. C'était une occasion peu récurrente, pour le moins qu'on puisse dire. "Je veux juste dire que je suis vraiment désolée que tu sois coincée dans une situation si impossible. Viney et moi avions fait le même raisonnement mais nous avons finit par ne jamais le dire à Père et Mère. Tout va toujours bien, nous sommes âmes sœurs après tout, mais une relation cachée est difficile à gérer. Je ne veux juste pas que tu fasses la même erreur que moi." Emira se mordillait la lèvre, regardant le fond d'écran de son Scroll : une photo d'elle et Viney s'embrassant sur la roue du goblin à la fête de l'école, l'année dernière.

"Em, j'ai une idée. Elle est peut-être un peu folle mais..." commença Amity, incertaine de partager ses pensées.

"Quoi donc ?"

"Et si nous le disons à Père et Mère ensemble ? Mercredi soir au dîner. Si on le dit ensemble, même s'ils sont en colère, on surmontera ça ensemble."

La pièce devint silencieuse durant un moment, les deux camps considérant l'idée. Enfin, Edric parla. "Je pense que c'est une très bonne idée, Ams. Je sais à quel point ça peut être terrifiant d'être au milieu de cette tempête," il frotta inconsciemment la marque sur son poignet. "Mais je sais que si vous leur dites ensemble, ils ne pourront pas concentrer leur frustration que sur l'une d'entre vous."

"Je... Je ne sais pas," murmura Em, mordillant son oncle nerveusement. Elle regarda une nouvelle fois son écran et vit un message de Viney. 'Je t'aime, ma colombe.' "D'accord."

"D'accord ?"

"D'accord. Disons leur. Ensemble," acquiesça Emira. Les trois frères et sœurs se serrèrent dans leurs bras, des larmes de soulagement coulant sur leurs visages.

~Pendant ce temps~

Après tout ce qui s'était passé avec Amity, Luz et Willow étaient allées à une boutique de potions chaudes marrons pour parler de leurs âmes sœurs. Apparemment, durant leur conversation, Boscha avait décidé qu'elle se moquait de la validation de ses parents et qu'elle était prête à tout risquer pour avoir une vraie relation avec elle. À l'heure où elle quittèrent la boutique, il faisait nuit. Luz bailla et s'étira alors qu'elle rentrait à la maison. Une petite orbe de lumière qu'elle avait créée la suivait, brillant un peu dans le noir.

Elle ralentit son pas alors qu'elle s'approchait de la porte de l'Owl House. Quelque chose en elle lui disait qu'il se passait quelque chose, et ce sentiment n'était jamais faux, sauf si l'on comptait l'accident de l'Ataghast. Elle ne pouvait pas discerner si c'était bon ou mauvais, mais elle tint sa garde. Juste au cas où. Elle prépara un glyphe de feu et s'approcha de la porte.

" s i  t u  v e u x  p é n é t r e r  c e t  e n d r o i t  d é f e n d u , t u  d o i s  d ' a b o r d -- O W ,  H O O T" pleura Hooty lorsque Luz lui frappa le bec.

"Désolée, Hooty, mais je dois vraiment entrer. Pas de devinettes ou de jeux cette fois," expliqua-t-elle, son souffle s'accélérant alors que son appréhension grandissait.

" O K  O K , t u  a u r a i s  j u s t e  p u  d e m a n d e r  , t u  s a i s  !" Il ouvrit sa bouche pour créer un passage. Luz tapota son glyphe, tenant une boule de feu prête dans sa main, et le traversa. Elle se figea instantanément. Elle essaya de se convaincre qu'elle hallucinait. Mais la femme sur le canapé ne semblait pas disparaître peu importe le nombre de fois qu'elle clignait des yeux.

"Luz ? ¿qué aces aqui?" demanda sa mère, ses yeux s'agrandissant. Luz continua à se tenir sans bouger dans le cadre de la porte, la boule de feu toujours à la main. Alors que l'information lui semblant impossible lui parvint enfin, elle dissipa le sort et tomba à genoux.

"Mami ? Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu fais ici ?"

"Attends, Camila, tu connais mon humaine ?" demanda Eda, son regard alternant entre les deux. Ce n'était pas avant qu'elle parle que Luz remarqua qu'Eda se tenait là, assise à côté de sa mère. Sans lui répondre, la mère de Luz se précipita vers elle, tomba à genoux elle aussi, et l'étreignit. Les deux restèrent là, se serrant fort dans leurs bras pendant un moment, des larmes coulant sur leurs visages et des rapides baisés placés sur les joues ou le front de l'autre.

"Mija, te extrañe tanto mi amor !" fit Camila.

"Tu m'as aussi manqué, Mami, plus que ce que tu peux imaginer !" répondit Luz. Elles continuèrent de se serrer jusqu'à ce que leur excitation se calme et que la réalisation les heurte.

"Espera, ¿por qué no estás en el campamento de verano? Est-ce que tu étais là pendant toutes ces semaines ? Et est-ce que j'hallucinais ou ta main était en feu il y a quelques minutes ?"