VII- Paul

256 8 0
                                    


Je le savais, au fond de moi je savais qu'elle étais différente, depuis la première fois, je l'ai remarqué.
Elle se tenais sur le perron de la maison, de loin je voyais ses longs cheveux bouger avec le vent, elle étais naturellement belle, sans artifice, ou talons haut. D'Habitude je ne suis pas attiré par ce genre de fille, non pas que j'ai une réel préférence pour le surfait mais plus elles n'ont pas grand chose dans le cerveau, plus c'est facile de sans débarrasser, et puis surtout je suis sur de ne pas m'attacher.

J'avais accompagné mon père pour la vente de la maison. Ma maison . Il l'avait mis en vente une semaine avant qu'elle soit vendu, je n'étais pas prêt et quand j'avais su qu'une personne complètement inconnue allais y habiter j'avais peter un plomb :

- Je l'ai vendu Paul me dit mon père dos à moi derrière l'îlot de la cuisine.

Je savais de quoi il me parlait, mais je ne voulais pas y croire. Pas aussi vite, pas comme ça.

- Qu'est ce que tu as vendu ?

Il se retourna, releva les yeux vers moi d'un air triste.

- La maison de ta mère, je l'ai vendu aujourd'hui. La personne emménage la semaine prochaine.
- Qui est ce ? Qui avait pu racheter la maison de mon enfance, tout le village savaient que j'y tenais et que je n'étais pas prêt.
- On ne la connaît pas, elle viens d'un autre pays.

Mon sang boue dans mes veines, une inconnue allait venir s'installer dans ma maison. Elle allait effacer tout les souvenirs, tout les moments figé dans le temps que je n'étais pas prêt d'oublier. Mes yeux s'embuent de larmes et mon père le remarqua

- Je sais que tu n'est pas prêt Paul, mais ça fait plus de 10 ans que t'a mère nous a quitté, tu dois tourner la page maintenant, je t'ai laissé du temps, peut être trop de temps. Moi aussi j'ai étais anéantit, mais malheureusement la vie doit continuer.
- Tu ne sais pas de quoi tu parle! Tu la laissé mourir sans te soucier d'elle. Tu as tourner la page bien avant qu'elle ne meurt alors ne me dit pas que tu as à ressentit ne serait ce le quart de se que je ressent!

Mon corps commencer à trembler, il fallait que je sorte. Vite . Alors je passa la porte à l'arrière de la maison en trombe puis courut vers la forêt en entendant mon père m'appelais.
Je courut sans réfléchir et arriva sur la plage, elle et moi venions ici parfois le soir pour discuter, ou juste profiter du bruit des vagues s'écraser sur le sable, c'était notre moment comme elle l'appelait. Je m'assis sur le sable, mon père n'étais pas responsable de sa mort, c'était la maladie. Cancer, ironique quand on sait que ma mère adorait l'océan. Elle était morte en quelques mois, j'avais 12 ans . C'était allais bien trop vite pour un enfant de mon âge, et je sais que mon père a tout fait pour me protéger de ce qui allais arriver.
Tsss passer à autres choses, ce n'est pas vrai personne tourne la page, on oublie juste la douleur et le manque avec le temps, mais parfois quand on y repense à cause d'une chanson, d'une odeur , ça vous revient en pleine face.
Je suis resté sur la plage plus d'une heure avant de rentré. Je m'étais excuser auprès de mon père et il m'avait pris dans ses bras, ça n'arrivais pas souvent mais parfois il avait besoin de savoir que j'étais là pour lui en retour.

Il m'avait demander de l'accompagner le jour où l'inconnue allait prendre les clefs de la maison, il avait besoin de soutient alors je l'ai fait mais je ne suis pas descendu de la voiture, c'était trop dure. Je l'ai juste vue de loin. Quand il est revenue, il m'avait dit quelque chose comme :

- Elle me fait penser à ta mère.

Peut être pour me rassurer, ça n'avait pas marcher, je la détestait déjà.

LOVE ME TO THE MOONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant