Un Noël enchanteur - Partie 2

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❄ Texte et moodboard réalisés par  Sanspointnivirgule ❄

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Texte et moodboard réalisés par  Sanspointnivirgule


INCONNU :
Tu montes ton sapin aujourd'hui ?

MOI :
Oui. Avec Irina on a bloqué notre journée juste pour ça.
C'est un évènement.
Tu vas monter un sapin toi ?

INCONNU :
Mon colocataire n'est pas trop branché déco. Mais j'accrocherai sûrement une guirlande électrique dans le salon. Je ne suis pas chez moi pour les fêtes de toutes façons.

MOI :
Qu'est-ce que tu fais pour les fêtes ? tu le passes en famille ?

INCONNU :
Avec ma famille oui. Ma mère me tuerait si je n'y assistais pas.
Et toi quelque chose de prévu ?

Mon cœur se serra un peu et je mis quelques minutes à répondre.

MOI :
Cette année je le passe avec Irina.

C'était un mensonge. J'avais perdu ma mère quelques années plus tôt et son manque était d'autant plus dur au cours de cette période qu'elle aimait tant. Nous avions toujours passé les fêtes avec Irina et sa famille, depuis que j'étais toute petite. Nos mères étaient comme des sœurs, et leurs filles avaient suivi la tradition. Mais cette année, sa famille partait en Angleterre pour le passer avec de la famille de son père. J'avais été invitée mais ça me mettait mal à l'aise de m'imposer, alors j'avais inventé un mensonge disant que je le passerai avec une vieille tante de la famille.

Je n'avais pas de vieille tante qui s'intéresse à moi mais ça semblait être passé.

Mes doigts survolèrent l'écran quelques instants avant d'écrire un nouveau message. Ça faisait des semaines qu'on se parlait et je n'avais jamais abordé le sujet.

MOI :
Ma mère est décédée il y a plusieurs années.
Noël c'était sa période préférée, je n'ai jamais vu quelqu'un aimer autant les fêtes.
Tout devenait magique avec elle.
Littéralement.

INCONNU :
Je suis désolé pour ta mère. La vie est parfois injuste.
Personne ne mérite de perdre quelqu'un qu'on aime.

MOI :
J'imagine que non en effet.

INCONNU :
Comment était-elle ?

Parler de ma mère créait plusieurs types de réactions. De la pitié. D'autres fois du malaise. Et puis il y avait ceux qui s'en fichaient. Pourtant personne ne me posait ce genre de question. Juste pour ça, je l'en remerciais.

MOI :
Incroyable. C'est elle qui m'a appris à lire.

INCONNU :
Personne de banale n'aurait pu élever une fille comme toi.

Une histoire au pied du sapin.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant