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PDV BAKUGO

Je suis partis et j'ai pris le train retour.

Avec tout ce que m'a dit Eijiro je n'ai plus aucun doute sur le fait que mes sentiments soit amoureux.
Et je suis incapable de savoir ce que lui ressent.

Je suis fier de moi d'avoir réussi à ne pas me braquer, c'est un petit rien mais c'est un grand pas pour moi et Dieu sait que je suis jamais fier de moi, mais pour Eijiro ça me plaît de faire des efforts.

Le trajet est passé hyper rapidement vu que je n'ai fais que de me ressasser la soirée d'hier. La tête d'ortie qui se réveil dans mes bras, si ça pourrais être comme ça tout les jours je m'en plaindrais pas.

Bon... Je viens d'arriver devant de grand bâtiment blanc qui pourrit nos vies depuis deux ans.

Je prend trois grandes inspirations avant de rentrer puis de rejoindre sa chambre. Je viens tout les dimanches mais c'est toujours pareil, mes mains trembles, mon coeur bat par l'angoisse et la peur et ma vue est un peu plus trouble que d'habitude dû au larmes que je retiens.

Je ravale tout mes sentiments et affiche ma FBC c'est comme ça que je l'appelle, ma façade blocage de sentiments. C'est hypocrite mais plus simple face à la vie.

Bakugo: Bonjour ma vieille !

Mitsuki: Mon grand! Comment tu va?

Bakugo: C'est à moi de te demander ça! Dis-je en entrant totalement dans la pièce, je viens embrasser son front et je m'assois à côté d'elle.

Avant on se disputer sans cesse, c'est compliqué de vivre avec quelqu'un qui a exactement le même caractère que sois, mais quand son état de santé s'est détérioré j'ai réalisé à quel point j'avais peur de la perdre alors je me suis calmé et on préfère garder des liens solides.

Mitsuki: Bah comme toujours...

Bakugo: T'as l'air plus fatigué que d'habitude maman...

Mitsuki: J'ai eu de pas très bonne nouvelle à vraie dire...

Bakugo: Tout les week-ends c'est la même rengaine! C'est quand qu'il vont annoncer de bonnes choses ces incapables de médecin?

Mitsuki: C'est pas leurs fautes mon coeur la chimio ne fait plus effets sur moi... C'est ce qu'ils m'ont dit ce matin.

Bakugo: Et donc quoi? Ils vont te laisser mourir comme ça? Rétorque ai-je la voix tremblante.

Mes émotions prennent le dessus et mes larmes remontent, je ne peux imaginer un monde sans ma mère c'est trop dur.

Il y a deux ans ma mère s'est effondrée dans notre salon, pris de panique mon père a immédiatement appeler les pompiers qui l'ont emmener. Au début ils disaient que c'était une simple baisse de tension mais après plusieurs semaines son état n'était pas mieux alors ils ont commencer à fair énormément d'examens jusqu'à ce demander si ce qu'elle avait n'était pas plus grave que ce qu'on aurait pensés.
Jusqu'à ce qu'ils trouvent la source du problème qui se développer depuis cinq ans sans se manifester. Ma mère est atteinte d'un cancer du pancréas. Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant. Il se développe plusieurs mois, voire plusieurs années avant l'apparition des premiers symptômes. Et visiblement ici c'est bien trop tard.
A l'heure actuelle bien que je le nie elle va bientôt nous quitter. Son cancer en est au stade terminal et désormais la chimiothérapie n'aide plus.

Bakugo: Réponds maman... Ils vont le laisser mourir sans rien faire?

Mitsuki: Il n'y a plus rien à faire, c'est déjà beau que j'ai survécu sept ans avec cette maladie... Et euh... Il me reste moins d'un an approximativement.
Me dit-elle en évitant mon regard.

Putain... Je peux pas le supporter... Je peux plus supporter de voir son teint pâle, ses yeux cernés et son crâne enrouler avec un foulard, elle affiche toujours un sourire fatigué alors que c'est elle qui souffre le plus.

Je ne lui réponds pas et tout ce que j'ai réussi à faire c'est de la prendre dans mes bras, elle resserre son étreinte qui est bien trop faible.

Bakugo: J'aimerais mourir avant toi pour ne pas te voir partir...

Mitsuki: Ne dis pas ça, ce serai encore pire. Katsuki ton père et toi vous êtes ce qui me permet de tenir.

Bakugo: Eh la vieille?

Mitsuki: Oui sale gosse?

Bakugo: Merci pour tout.

Je suis encore dans ses bras, en guise de réponse elle me caresse les cheveux.

Bakugo: Je le dis jamais jamais je t'aime m'man.

Mitsuki: Je t'aime aussi mon fils.

Je relève mon visage pour lui faire face et des larmes ruisselle le long de ses joues que j'essuie avec mon pouce.

Mon père nous a rejoins une heure plus tard, on est rester avec elle puis on est rentrer chez nous. A chaque fois ça me déchire le coeur de la laisser ici mais on a pas le choix elle est constamment sous perf...

Masaru: Ta mère m'a dit ce que lui on annoncer les médecins.

Bakugo: J'ai pas envie d'en parler.

Masaru: Te braque pas mon fils.

Bakugo: Elle va mourir c'est un fait. Que ce soit dans un an ou cinq elle nous quittera bientôt.

Masaru: Alors profitons d'elle tant qu'on le peux encore.

Bakugo: Ouais...

Je sais qu'il a raison mais j'ai pas le courage de le supporter... Chacune de nos conversations ressemblent à des adieux.


A suivre...

Ce côté de toi. (Kiribaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant