XIV.

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PDV BAKUGO

J'arrive pas a croire que pendant deux semaines la tête d'ortie est venu se mettre dans mes bras pendant la nuit.
Je suis content oui, mais il a très bien compris la nature de mes sentiments donc je sais pas trop à quoi il joue. Je sais que ça va au delà de ses insomnies, un jour j'y verrais peut-être plus clair.

Bon aujourd'hui c'est vendredi, qui dis vendredi dis week-end donc ne pas voir Eijiro et voir ma petite maman.

Comme chaque vendredi je récupère mes vêtements de la semaine qu'on doit laver chez nous. Chacun de notre côté avec Eijiro on prépare nos sacs.

Kiri: T'as prévu quoi pour ce soir?

Bakugo: Rien de spécial pourquoi?

Kiri: Ça te dirais de... de venir chez moi? Dit-il hésitant.

Bakugo: Chez toi?

Kiri: Euh oui si ça te tente, ma soeur a préparer un curry et elle en a trop fait!

Ça ressemble vachement à une excuse juste pour que je viennes non? Mais bon, j'aime le curry. Et j'aime Eijiro. Et ça me fais chier de me séparer de lui chaque vendredi.

Bakugo: Avec plaisir j'adore ça!

Son jolie visage s'illumine avec un beau sourire.

Kiri: Trop bien! Tu verras ma soeur est cool même si elle est bruyante!

Bakugo: Bruyante du genre?

Kiri: Du genre elle pourrait faire partie de la bakusquad!

Bakugo: Oh bordel! Et t'es parents ils seront là?

Kiri: Non, y'a que ma soeur.

Bakugo: D'accord.

On a fait le chemin à pieds, il habite très près de l'école.

Kiri: Merci Katsuki.

Bakugo: Pourquoi?

Kiri: Il y a quelques mois t'aurais refusé de venir, ça me fait vraiment plaisir.

Bakugo: Beaucoup de choses ont changer depuis.

Je suis tomber amoureux de toi entre temps.

Kiri: Et ça continuera de changer! Je l'espère...

Ses joues sont rosies par la gêne, je me demande si actuellement nous pensons à la même chose. J'aimerais croire que oui.

Kiri: C'est chez moi!

Bakugo: C'est grand!

Rien que de l'extérieur c'est déjà beau.

Il ouvre la porte et m'invite à entrer, on retire nos chaussures avant de passer le pas de la porte.

Kiri: NANAKO ON EST LÀ!

Nanako: J'ARRIVE!

Elle est comme je l'imaginais, sans les cheveux rouges du moins. Elle est fine pas très grande et de long cheveux noirs.

Bakugo: Pourquoi t'as les cheveux rouges Eiji?

Nanako: Il les colores cet abruti!

Kiri: Le rouge c'est viril!

Nanako: Toujours le même refrain!

Kiri: Bon sinon! Nanako je te présente Katsuki, Katsuki cette folle c'est ma soeur!

Nanako: Bah enchanté fais comme chez toi Katsuki !

Kiri: Ne l'appelle pas par son prénom! T'es sans gêne ma parole!

Nanako: Bah toi tu le fais bien!

Kiri: C'est différent!

Bakugo: T'inquiète ça me dérange pas!

Nanako: Parfait alors on passe à table?

Kiri: Ouais j'ai la dalle!

On s'est lavé les mains puis on s'est installés dans la salle à manger.

Bakugo: Merci pour ce repas.

Kiri: Bon appétit!

Nanako: Bon appétit!

Kiri: Comme d'hab c'est trop bon Nana!

Nanako: Je suis un vrai cordon bleu!

Kiri: Ça va ne te la pete pas non plus!

Nanako: Ferme la, sinon! T'es celib petit?

C'est moi qu'elle traite de petit?

Bakugo: Moi?

Nanako: Bah oui pas le mur.

Bakugo: T'es pas mon genre.

Nanako: C'est vexant.

Bakugo: Tu t'en remettras.

Nanako: Et c'est quoi ton style?

Bakugo: Ton frère.

Merde... C'est sortie tout seul...

Kiri: Hein?

Nanako: Ooooh!!!

Bakugo: C'est une blague!

Oui voila je me suis bien rattraper! Ça passera comme une blague et c'est très bien! Je veux pas tout gâcher.

Kiri: Haha oui une blague!

Je sens le regard de Nanako posé sur moi, cette dernière me regarde d'un air pas convaincu du tout.

Bakugo: Je vais allez au toilettes! Dis-je en me levant en trombe.

Kiri: C'est au fond du couloir.

Bakugo: Merci.

Je pars rapidement, j'ai trop honte et j'ai pas envie qu'ils voient mon visage rouge, j'ai qu'une envie c'est d'être à ses côtés mais c'est plus compliqué que prévu... Encore une fois Deku aura eu plus de courage que moi, lui au moins il a réussi à confesser ses sentiments. Je suis qu'un incapable.

Au fond du couloir il y a quatre porte, il se moque de moi le con?

Bon, j'ouvre la première qui m'inspire le plus mais je comprends très vite que ce n'est pas des toilettes mais un autel ou encore une salle de prière pour les défunts...

Il y a qu'une seule photo d'exposer accompagné de bougies, celle d'une femme qui ressemble à Nanako et Eijiro, c'est... c'est leurs mère? Mais Eijiro ne m'a jamais dis que sa mère était décédée... Qu'est-ce qu'il y a bien pu lui arriver pour mourir si jeune...

Tant que je suis la, autant prier pour elle, je joint mes mains et je ferme les yeux.

J'espère sincèrement que là où elle se trouve elle est paisible.

Kiri: Katsuki ?

J'ouvre les yeux dans un sursaut et je me retourne vers mon interlocuteur.

Bakugo: Désolé j'aurais pas dû entrer...

Kiri: Je te l'aurais bien dis un jour... tu... tu étais en train de prier pour elle?

Bakugo: Oui, j'imagine pas à quel point ça doit être dur, j'ai peur de perdre la mienne à chaque instant mais à aucun moment je comprends ta douleur...

Kiri: C'est comme si on m'avait volé une partie de mon coeur, surtout la manière dont elle nous a quitté je pouvais pas craindre pire...

Je comprends maintenant.

Bakugo: T'es insomnies c'est pour ça?

Kiri: Ouais... Prononça t'il dans un soupir.

Il me brise le coeur, j'ai envie de le prendre dans mes bras et de le réconforter.

Bakugo: Tu veux me dire comment ça c'est passé ou c'est trop tôt?

Kiri: Ce sera toujours trop tôt même si ça fait cinq ans et aussi quand ça en fera quinze. Mais je vais te le dire, ça me libérera un peu, peut-être...



A suivre...

Ce côté de toi. (Kiribaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant