Dandelions - ateez

Midnight Rain

Pendant le live, Yunho avait envoyé un message à Chan, lui demandant de faire attention à moi et de me surveiller à ce que je ne force pas trop. Ne pouvait-il pas me le dire en face ?

Il avait aussi précisé que quelqu'un viendrait me chercher, il n'avait pas précisé qui pour autant. J'espérais au fond que ce soit lui mais vu son caractère et son comportement d'aujourd'hui, il y avait peu de chances que cela n'arrive.

Nous avions finalement coupé le live, enfin, Chan l'avait fait puisque j'étais partie retrouver Hyunjin dans une salle un étage au dessus.

Nous avions finalement travaillé presque toute la nuit. Il était aux alentours de 2heures et demie du matin quand je pris un selfie avec eux alors que nous étions encore tout transpirant de ces heures d'entrainements.

Je laissais la barre dans un coin et descendais à l'entrée pour voir Yeosang à coté d'une voiture. Je le pris dans mes bras pour lui dire bonjour pendant qu'il me repoussait.

-(kr) Yah Ju non !! Tu pues la transpiration !

Je rigolais avec lui et nous montions dans la voiture.

-(kr) Je te dépose chez nous, tu dois parler avec Yunho, il est insupportable. Me dit-il, les yeux à moitié fermés.

-(kr) Tu m'as l'air bien fatigué, tu as dormi cette nuit au moins ?

-(kr) Pas vraiment, il n'a fait que s'énerver de tout et de rien dans le salon, il faisait un boucan pas possible j'ai du mettre mon casque mais ce n'est pas confortable pour dormir avec.

-(kr) Je suis tellement désolée de son comportement... Vous avez des choses de prévues demain ?

-(kr) Non, c'est notre jour de congé.. Pourquoi ? Tu veux faire quelque chose ?

-(kr) Non je ne peux pas de toute manière j'ai un tournage à 12h et après je file à JYPE. Mais si vous n'avez pas de schedule vous pourrez rattraper votre nuit c'est déjà ça ?

-(kr) C'est déjà ça.

Nous arrivions assez rapidement chez eux et, fatiguée, me dépêchais d'attraper la manche de Yunho et de le faire monter avec moi sur le toit.

-(kr) Qu'est ce qu'il y a ? Demanda-t-il sans expression

-(fr) Tu le sais très bien.

Il savait très bien que je ne parlais français avec lui que lorsque j'étais très, très, très en colère. Le français revenait de lui même et tellement naturellement que je ne m'en rendais pas forcément compte. Je le vis soudainement déglutir.

-(kr) Tu fais bien oui. Comment ça tu as empêché les autres de dormir avec tes conneries ?

-(kr) Je-

-(kr) Tu as le droit d'être énervé, de me faire la tête, de m'en vouloir, de ne pas vouloir me parler, de me détester, tu as le droit de tout ce que tu veux mais Monsieur, tu ne vis pas seul. Donc pense un peu aux autres. Il n'y a pas que toi qui compte.

-(kr) Je sais. Je ne me suis pas controlé. Mais j'étais tellement énervé toute la journée tu n'imagines pas.

-(kr) Et pourquoi ? Parce que j'ai accepté de faire un projet avec des amis ? Tout ça pour ça ? Ça en vaut vraiment la peine ?

-(kr) Non, il n'y a pas que ça. Tu veux savoir pourquoi je ne voulais pas ? Parce que bordel tu te donnes tout le temps à fond et tu te blesses. Tu n'es pas capable de t'arrêter quand il le faut, je dois tout le temps être à côté parce que j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose quand tu es sur la pole. Si je n'avais pas été là quand tu as eu ta crampe il se serait passé quoi hein ?! Tu serais tombée de toute la hauteur ? Tu aurais pu te faire tellement plus mal qu'une simple crampe mais tu ne t'en rends pas compte parce que tu restes obnubilée par l'idée de reprendre tout d'un coup.