Dandelions - ateez

Rumors don't always lead to disasters...right ? Pt3

-(kr) Je sors avec personne moi... je.. je n'ai pas volé votre Jay, on est juste amis.. c'est tout.

-(kr) Sauf que nous, on ne veut pas que tu sois son ami. On t'avait prévenue pourtant. Me menaça une deuxième fille

Je reculais mais fut rapidement rattrapée par d'autres. Mais combien étaient-elles ? On me tirait les cheveux, on me tapait de partout. Ce n'était pas grand chose -elle n'avait certainement pas la force nécessaire de me faire quoi que ce soit- mais pourtant, quand je me débattus et partis en arrière pour leur échapper, je savais que c'était probablement la fin. J'avais seulement eu le temps de voir les deux phares de la voiture arriver droit sur moi. Pourquoi est ce que je ne l'avais pas entendue arriver ? Pourquoi est ce que je n'étais pas restée sur le côté ? Pourquoi étais-je sortie ce soir ?

Je sentis le véhicule percuter l'intégralité de mon corps, comme si son désir était de briser chacun de mes membres, les uns après les autres, de la façon la plus lente possible. Je sentis mon corps devenir si léger, voler au dessus de la voiture puis la gravité faire son travail lorsque je retombais à nouveau contre le bitume. Je ne pleurais même pas de douleur, j'avais déjà épuisé toutes mes larmes pour Yunho, il ne m'en restait pas une seule en réserve, pas même après m'être faite percuter en pleine nuit. J'eus espoir qu'une des filles ait pitié et qu'elle vienne m'aider, ou que le conducteur s'arrête mais ni l'un ni l'autre ne se baissèrent à mon niveau pour s'assurer que j'étais encore en vie. Je me refusais à fermer les yeux, je ne devais pas, je devais rester consciente le plus longtemps possible, je comptais infiniment dans ma tête, j'aperçus mon téléphone, j'essayais de l'attraper du bout de mes doigts mais j'avais beau m'étirer au plus possible, la seule chose que j'étais capable de voir était la poussière et le sang se mélanger sur ceux ci alors que ma vision devenait trouble. Je n'avais plus de force, je sentais le sang couler le long de ma tempe, je sentais chaque os qui n'était pas à sa place. Dans ma tête, un bruit résonnait, un bruit intense, si intense et sourd que je finis par abandonner et fermer les yeux. C'était peut-être pour le mieux après tout ?

Je ne les rouvrais qu'après. Je ne savais combien de temps après. J'avais l'impression de me perdre. Je ne voyais pas grand chose, nous étions en pleine nuit après tout mais j'entendais ce qu'il se passait autour, j'entendais des voix au loin, une plus proche, elles étaient brouillées, puis une sirène. Je sentais mon corps bouger, finir sur le dos comme si on venait de me décaler, de me tourner. Je sentais une main sur ma joue, une dans mon cou mais je ne parlais pas. Je voyais flou, je ne distinguais pas ce qu'il se passait autour de moi, seulement que quelqu'un était là, au dessus de moi, criant mon nom à pleine voix. Venait-on me secourir finalement ? Je fermais les yeux une nouvelle fois, je n'étais plus seule... ?

{author's pov}

Lorsque les filles virent la voiture arriver, elles paniquèrent et au lieu de rattraper Julia comme elles auraient du le faire, elles l'avaient laissée là. La voiture aussi avait paniqué et le conducteur avait pris la fuite assez rapidement. Elles l'observaient, allongée au sol, demandant de l'aide. Au lieu de ça, une des filles pris une photo, l'envoya sur les réseaux et eut la bonne idée d'ajouter la légende «(kr) c'est ce qu'il arrive lorsque l'on s'approche de trop près de nos oppas.»

La photo était désormais sur tous les réseaux sociaux et se propageait à une allure folle. Une des filles s'abaissa à son niveau, s'assurant qu'elle était en vie. Et puis, la voiture n'allait pas si vite, elle avait percutée Julia assez fort pour qu'elle soit inconsciente et en mauvais état mais pas assez pour qu'elle ait de graves conséquences par la suite. Elles ne voulaient pas la tuer, seulement lui faire peur, elles avaient réussi.

Elles étaient parties presque aussi vite qu'elles n'étaient arrivées, laissant Julia au milieu de la route, dans le noir total et l'incertitude de rouvrir les yeux.