chapitre 3

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(Rien n'est plus douloureux que le départ d'un proche.)

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«Brother» par Kodaline🎵^

<<Nous avons pris des chemins différents
Et nous avons parcouru différentes routes
Je sais que nous finirons sur la même, quand nous serons vieux>>

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Le moment où nous avons finalement atteint le parking de l'aéroport de Philadelphie restera gravé dans ma mémoire, comme une scène figée dans le temps.

Le trajet en voiture s'est étiré interminablement.

Chaque virage semblait prolonger notre voyage dans un monde parallèle, où le temps s'étirait à l'infini.

Chaque seconde pesait sur nous comme une lourde couverture, plongeant l'habitacle dans un silence si profond qu'il semblait absorber même le bruit de nos pensées.

Le crépuscule teintait le ciel de nuances d'orange et de rose, ajoutant une touche de mélancolie à notre arrivée.

Alors que nous nous immobilisions devant le parking, l'atmosphère semblait chargée de mystère et d'attente, comme si le destin retenait son souffle en anticipation de nos prochains pas.

J'aspirais à retrouver le confort de mon chez-moi, à m'envelopper dans mes draps familiers, bercé par les accords familiers d'Ed Sheeran.

Une oasis de familiarité dans ce monde en mouvement constant.

Quelques mois auparavant, bien avant que les réponses à mes vœux universitaires ne se concrétisent, j'avais déjà tracé le chemin que je souhaitais emprunter.

Si l'Université de Berkeley m'ouvrait ses portes, je savais que mon refuge serait le foyer chaleureux de ma grand-mère.

Un havre de paix loin du tumulte de la vie étudiante.

La perspective de partager ces moments avec elle, dans un équilibre entre tradition et modernité, me remplisse d'une douce chaleur.

Après un court instant à contempler l'aéroport depuis l'intérieur de la voiture, ma mère a finalement décidé de briser le silence pesant en nous invitant à sortir.

Zack, mon petit frère de 14 ans, m'a aidé à décharger mes valises du coffre et les a placées sur un chariot.

Ma mère a pris en charge l'enregistrement de mes bagages pour faciliter les étapes à venir, du contrôle de sécurité au check-in, et a insisté pour m'accompagner Zack et elle jusqu'à la porte d'embarquement, une attention qui m'a touchée.

Le moment tant redouté est enfin arrivé.

Celui où je dois dire au revoir à tout ce que je connais pour m'envoler vers l'inconnu.

Une boule d'angoisse se forme dans ma gorge, me figeant sur place.

Tout se déroule à une vitesse vertigineuse, me laissant dépassée.

Je ne me sens pas prête, ni mentalement ni physiquement, à m'éloigner de mes proches.

Zack, avec ses yeux bleus empreints d'inquiétude, semble percevoir mes tourments.

DEUX CŒURS DE L'AMITIÉ À L'AMOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant