DEUX CŒURS DE L'AMITIÉ À L'AMOUR

chapitre 22

Après la mort de Clem , toute une partie de ma vie a été ravager, anéanti dans l'obscurité , là où la réalité m'est devenu cauchemardesque. Je suis devenu tellement irascible que les gens m'irritent à un point indéterminable.

Je ne suis clairement pas le portait parfait que mon père voulait façonner de moi. Ce dernier à toujours été en désaccord avec moi et à toujours trouvé mon attitude excessif, voire puéril. Je ne pourrais cité le nombre de dispute auquel je me tape avec lui, il déteste sans aucun doute mon comportent et moi de ces plaintes de merde à répétions. J'ai fini par me barrer de leur baraque et me suis installé dans mon propre appart sans personne pour me soûler.

À vrai dire, les seules personnes qui m'ont accepter jusqu'ici et sans vouloir changer quoi que se soit de moi, est le clan de la fraternité. Même si à l'évidence je ne suis clairement pas sociable. Je ne vis pas comme les autres y compris Tucker, Dean , Jake et Travis dans la même maison. Apart bien sûr Usher qui lui aussi vit dans un appartement depuis peu avec sa sœur qui est venu faire ses études ici. Apparemment il voulait conserver sa sœur hors du mode de vie de la fraternité. Et Allison qui s'est installé récemment chez sa grand-mère pour je ne sais quel raison. Je ne vais pas non plus aux réunions que la fratrie organise , mais ma seule contribution est de ramener mon cul aux soirées.

Je pourrais dire que l'un des avantages qui m'a le plus attiré dés mon insertion dans ce groupe, était les gigantesques soirées de malade qu'ils organisent. Les boissons qui coulent à flots dans les gobelets rouges, et la musique qui résonne de chambre en chambre.

Et oui ! quoi de mieux que l'alcool et le sex pour se défoncer et oublier cette putain de vie bordélique. Et comme vous pouvez le deviner oui, la majorité des fois je suis défoncé, l'alcool reste mon allié. Je m'en fou si je me détruits, si je vomis toutes mes tripes après avoir ingurgiter une bouteille entière,ou si je fous tout en l'air. Car oui, il n'y a Absolument aucune putain de raison de s'accrocher encore. Et s'il faut que je le refasse encore et encore juste pour tout oublier, rien qu'un bref instant, alors oui il n'y a absolument rien de mieux que de se souler.

Ce soir comme à chaque rentrée, une fête est organiser dans l'immense maison de la fratrie, la soi-disante soirée de pré-rentrer. Une soirée qui était censé supposer avoir lieu quelques jours avant mais que les autres ont trouver bon de la faire le premier jour de la rentrée. Une chose au quelle j'ai strictement rien à foutre.

D'après eux c'est un bon moyen pour initier les nouveaux et ceux qui désirent entré dans la fraternité, en leur faisant participer au rush.

La période de bizutage dure environ une semaine, durant laquelle les étudiants participent à diverses activités plus ou moins humiliantes. Par exemple on peut ordonner à une personne de récurer la salle de bains avec une brosse à dents ou un truc du genre. Et pour mettre les choses aux claires, de mon côté je n'ai jamais recouru à de tels humiliations pour rentrer dans la fraternité.

_Te voilà ! Je t'ai chercher partout , dit la voix derrière moi.

L'arrivée d'Alison dans la chambre brisa le fil de mes pensées rétroactives et tannantes, me ramenant ainsi à la réalité .

_ Pourquoi tu me cherches ,il y'a une raison particulière ? Interroge-je celle-ci sans grande importance.

_Je m'ennuie, se plaint elle en repoussant ses cheveux blondes en arrière comme elle a l'habitude de le faire quand elle désire attirer l'attention sur quelqu'un.

_Et qu'est-ce que tu veux que ça me foute ,t'a cru que j'étais ton clown de cirque par hasard? Réplique-je.

Je sais très bien ce que sous-entend son soit-disant ennuie, mais qu'y a-t-il de si excitant là-dedans ? C'est toujours pareil, j'ai l'impression d'être dans une boucle temporaire, de vivre les même types de fêtes, les mêmes parties de jambes en l'air, les mêmes merdes quoi !

_Bien sûr que non! Mais tu me donne envie à chaque fois que je te vois ,répond celle-ci en se rapprochant de plus belle avec un brin de malice dans ses yeux .

- Et puis... susurre-t-elle. C'est notre dernière année... et tu sais ce que ce là signifie?

_ Écoute va droit au but, je n'ai pas la tête à des devinettes, répondis-je agacé.

- Ça veut dire que...notre temps sera bientôt écoulé, et autant en profité tu ne trouve pas ?

Ses lèvres chaudes effleurent ma gorge, quant-à ces mains, elles parcourent le long de mon torse ,puis elle tente de m'embrasser, ce que je déteste car je la repousse à l'immédiat.

_Ne refait plus jamais çà ! Lui criais-je.

Elle ne peut pas m'embrasser quand ça lui chante ,encore moins comme si l'on était un couple, ça m'horripile.

_Je ne comprends pas pourquoi tu te fâche, ça ne te posé pas de problème de me baiser les autres fois.

La voix d'Allison se mélange à la musique qui résonne lourdement dans la pièce et m'irrite encore plus davantage en faisant presque grincer mes tympans.

D'habitude j'aime ce genre de milieu, j'aime les rythmes de basse et ils me mettent dans l'ambiance pour passer une bonne soirée avec l'alcool et le sex qui sont les seules manières pour moi de combler ce putain de trou béant dans ma poitrine. Mais ce soir il me semble que je n'y parviens pas et je ne comprends pas non plus ce changement brusque de mon corps. Cependant, une chose est sûr, il faut que je mettes les choses aux claires avec Alison car là on dirait qu'elle commence bien à prendre ses aises avec moi, chose au quelle je n'apprécie pas.

_Écoute Alison ! Ce n'est pas parce que l'on couche souvent ensemble que ça veut dire que tu peux m'embrasser quand ça te chante. Il faut que tu comprenne qu'on ne sort pas ensemble et qu'il n'y'aura rien de ce genre là entre nous.

_Mais putain c'est quoi ton délire à la fin ? répond-elle d'un ton tranchant.

À l'évidence j'ai blessé son ego. Allison est canon et toute personne peut succomber à son charme. Toutefois, elle ne me fait aucun effet se soir, même avec la mini-jupe moulante provocatrice qu'elle porte sur elle.

-Écoute ! Je n'ai pas envie de toi donc laisse moi tranquille tu veux!

À ces mots je sors de la pièce sans la laisser placer mot et ignorant au passage son regard fusilleur, mais je l'entends hurler au loin << T'ES QU'UN GROS ENFOIRÉ, VA TE FAIRE FOUTRE SHAWN JOHNSON.>>

Je ne prend pas grand attention à ses mots et me dirige dans le couloir, dont chaque nouvelle personne au quelle je croise à l'air de se faire encore plus chier que la précédente. Hormis une petite rouquine aux cheveux épais qui sort de pas enjambé d'une chambre et qui passe près de moi, le regard timoré sur le sol. Elle porte un minishort et un t-shirt assez large qui tombe parfaitement sur les courbes de ces hanches. À première vu je dirais que c'est une première année.

_Et merde ! Désolé ! dit Kyle l'ami de ce trou du cul de Walker en me rentrant dessus ,la gueule totalement givrée.

Je soupire et ramasse mon téléphone.
À la vue de sa tronche amoché, je présume qu'il s'est encore fait battre à cause d'une meuf. Il trébuche en perdant l'équilibre et se rattrape en s'appuyant contre le muret.

C'est pénible !

_Mais oh...c'est toi Shawn ? Il se redresse joyeux ,Je ne t'avais pas reconnu , je pensais que tu étais parti. Tu sais...déclara t-il d'un ton contrit en me regardant , je suis vraiment... désolé, je te jure... Je lui ai dit de ne pas le faire mais....il trébuche et perds de nouveau l'équilibre mais cette fois je le rattrape à temps même si j'aurai mieux fait de le laisser pourrir par terre.

_De quoi tu parles kyle ? L'interroge en le foudroyant du regard.

_c'est...ta sœur ,balbutia t-il d'un hoquet.

_Ma sœur quoi putain ? répétais-je d'une voix glaçante et que l'outrage avait fait monter dans les aigus.