DEUX CŒURS DE L'AMITIÉ À L'AMOUR

chapitre 11

" Leurs vies étaient sur le point de changer, prenant une toute autre tournure, différente de ce à quoi ils étaient habitués.

Pour elle, c'était clair ! Elle devait absolument éviter tout chemin qui la mènerait vers ce garçon arrogant et prétentieux.

Et pour lui, de nombreuses questions tourbillonnaient dans son esprit à propos de cette fille réservée.

Du point de vue de Drea :

Des bruits agaçants résonnent à mes oreilles, me réveillant brusquement de mon sommeil. Je grogne de mécontentement en entendant une fois de plus ce bruit strident qui grésille dans mes oreilles.

__ Hah... ça suffit ! Je râle à moitié endormie, espérant que cela s'arrête tout seul.

J'ouvre difficilement les yeux, tâtonnant sur ma table de chevet à la recherche de l'objet maudit qui vient de perturber mon sommeil paisible. Après quelques secondes, je le trouve enfin.

D'un geste automatique, je glisse mon doigt sur l'écran pour l'éteindre et je le regarde avec méfiance.

Il est déjà presque 9 heures et j'ai l'impression de n'avoir dormi que trente minutes. Je mets ma main sur ma bouche pour étouffer un bâillement.

J'ausculte brièvement la pièce d'un geste las. Je remarque que les rayons de soleil commencent déjà à prendre leur territoire sur les murs de la chambre, qui se filtrent à travers les rideaux, illuminant la pièce d'une douce lueur dorée.

Cette nuit, je pense avoir fait un rêve, un rêve presque aussi inaudible qu'il ne le paraît. Ce qui me laisse perplexe, c'est que je n'en ai aucun souvenir. Et le plus ahurissant, c'est le fait que ce dernier me laisse une sensation passéiste. Cela paraît risible dit de cette manière.

J'extrais la couverture de ma peau en me redressant et je reste accroupi sur le bord du lit, les cheveux en vrac et les yeux tout bouffis. Je dois ressembler à quelqu'un qui vient de se faire renverser par un métro ou à une personne qui s'est fait attaquer par une bande de pigeons.

Un goût amer franchit ma gorge lorsque mes pensées me projettent inconsciemment à la soirée d'hier et je grimace face à cela. L'instant d'après, je chasse immédiatement cette vision de ma conception.

Quatre jours se sont presque écoulés. Je me rends compte que je n'ai aucune information au sujet de ma famille et j'avoue qu'ils me manquent énormément. Le fait de ne pas être familiarisé avec l'habitat d'ici rend les choses encore plus complexes.

La plupart des jeunes ont hâte de quitter leur domicile, leur ville natale ou de pouvoir s'installer ailleurs. Mais en revanche, il s'avère que je ne figure dans aucun de ces cas précis.

Je me réveille avec l'estomac noué, sans savoir si c'est la faim ou le mal du pays. J'ouvre les fenêtres pour aérer un peu la pièce, mais un vent frais me fait frissonner.

Le paysage est magnifique, avec les collines verdoyantes qui s'étendent à perte de vue. Les arbres semblent en parfaite harmonie avec le soleil et le vent frais. Tout ça me donne une sensation vive et agréable.

Je prends une grande inspiration pour savourer ce moment. La beauté de la nature m'entoure avant que je décide enfin de prendre ma douche pour oublier ma vie ennuyeuse.