DEUX CŒURS DE L'AMITIÉ À L'AMOUR

chapitre 4

I Love You by Billie Eilish ^

<< Éveillé pendant tout le vol de nuit ,

On aimerait ne jamais avoir appris à voler si haut >>

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Dans l'effervescence de l'aéroport, les haut-parleurs résonnaient pour annoncer le départ imminent du vol vers la Californie.

Les annonces se mêlaient au brouhaha des voyageurs pressés, créant une atmosphère chargée de stress et d'anticipation.

__ Mesdames et Messieurs, nous vous informons que le vol à destination de la Californie est sur le point de partir. Veuillez vous rendre rapidement à la porte d'embarquement C12 pour un départ en temps voulu. Nous vous remercions de votre attention et vous souhaitons un agréable voyage vers la Californie ! La voix résonnait, emplissant l'air de promesses de nouveaux horizons.

Toute fois, ces paroles résonnaient dans ma tête comme l'effet d'un écho, tandis que je restais figée incapable de bouger.

Soudain, un visage familier émergea de la masse : c'était ma mère, venue nous rejoindre après avoir enregistré mes bagages.

Son regard empreint de tendresse et d'encouragement me fit réaliser que c'était le moment de dire au revoir.

__ Drea ma puce, tu dois y aller maintenant sinon tu risques de rater ton vol, murmura-t-elle doucement, ses mots résonnant avec une douce mélancolie.

Les larmes inondent mes joues, semblant ne jamais vouloir s'arrêter, comme des rivières incontrôlables.

Ma maladresse émotionnelle me submerge, me laissant sans défense face à l'adieu imminent.

__ Allez ma chérie, ne pleure pas ainsi. Ce n'est pas un adieu éternel. On sera toujours en contact et nous viendrons te rendre visite dès que possible. Viens, laisse-moi te serrer dans mes bras.

Les bras ouverts, ma mère m'accueille dans une étreinte réconfortante.

Sa force tranquille m'émerveille.

Infirmière dévouée, elle jongle avec les horaires nocturnes pour que mon frère et moi ne manquions de rien. Son rêve est que nous vivions pleinement, une vie qu'elle n'a pas pu avoir.

Je m'attache à ce moment, à son parfum de jasmin, symbole de sa présence aimante.

À contrecœur, je fais mes adieux à ces deux piliers de ma vie.

Un dernier geste de la main à travers les portes vitrées, et je me dirige vers l'embarquement.

Le hublot comme seul témoin, je fixe la piste qui s'éloigne.

L'avion s'élance, gagnant en altitude, défiant les lois de la gravité avec grâce. Un ballet mécanique fascinant se déroule sous mes yeux, mêlant technologie et poésie du ciel.

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Le voyage en avion a été comme une épopée sans fin, un véritable tourbillon temporel.

Alors que je me laissais emporter par le sommeil, le doux murmure de l'annonce de l'atterrissage m'a brutalement ramenée à la réalité.

Après avoir franchi la frontière, une vague de soulagement m'a envahie, mêlée à une pointe d'excitation.

Les heures de vol semblaient s'étirer indéfiniment, mais la vue aérienne entre mon pays et la Californie était un spectacle envoûtant.