Projet abandonné et inachevé de fanfic sur la next generation (encore). (Je suis en pleine remise en question à base de "je n'aime plus autant Harry Potter, un peu à cause de J.K qui devient plus problématique de jour en jour, un peu parce que j'ai été un peu trop à fond dedans pendant longtemps." + "franchement les histoires d'amour c'est quand même chiant..." "Et puis je suis adulte maintenant je devrais faire autre chose que d'écrire des fanfics.")
L'une des protagonistes principale est britanno-chinoise, ce que je ne suis pas. J'ai fait de mon possible pour aborder le sujet le mieux possible mais il peut arriver que je me trompe ou soit irrespectueux sans le vouloir auquel cas je suis désolé et je suis à votre écoute si vous avez une critique à faire. Parce que je n'ai pas de bêta-lecteur∙ice, j'écris des fanfics Wattpad pas des films à gros budget. Pareil en ce qui concerne Lily Luna Potter qui est une fille trans dans cette histoire. Je suis non-binaire mais pas une femme transgenre alors je ne suis pas directement concernée. Même si certaines problématiques sont communes à ces deux identités il y a de aussi de nombreuses différences.
Si vous avez une question, une correction, une opinion, un problème concernant quoi que ce soit dans cette histoire n'hésitez pas à le dire en commentaire.
Je me suis permis quelque déviations par rapport au canon officiel. Notamment le fait que Lily soit transgenre mais et que j'ai changé le nom de "Cho Chang". Et je lui ai inventé une fille qui s'appelle Léi Wàn (雷万).
Le nom 'Cho Chang' n'existe pas, c'est juste JK dans sa farandole de bonne idées /j qui a décidé de donner un nom qui sonne chinois à son personnage chinois au lieu de chercher un prénom chinois qui lui plaisait sur internet. Du coup j'ai utilisé la traduction chinoise de 'Cho Chang' , le nom qu'elle porte en Chine : Qiū Zhāng (秋 张). Ou Qiū Wàn dans mon histoire parce qu'elle est mariée.
Léi Wàn a commencé à lire à six ans et demi et ne s'est jamais arrêté. Au début elle se contentait des livres courts et réalistes, fatiguée par avance de devoir suivre des personnages dans une quête trop difficile. Puis elle a cessé de compter les pages et hiérarchiser les genres. Elle voyait en chaque roman un nouveau monde entre les lettres, les points et les virgules. Par conséquent, on ne la croisait jamais sans un livre à la main. En fonction de l'évolution de sa personnalité il pouvait s'agir d'un roman fantastique, d'un essai de philosophie, d'une histoire d'amour ou d'une histoire d'horreur.
Elle glissait les plus petits dans les poches de ses manteaux, les plus grands s'empilaient dans divers coins de sa chambre. Certains n'étaient pas les plus transportables mais elle trouvait toujours un moyen de finir son chapitre avant d'aller à l'école ou de faire les tâches ménagères. Elle lisait sur ses heures de libre et quand elle n'avait pas assez de temps elle trichait, sacrifiant un peu de son sommeil ou tournant les pages en marchant sur le chemin de l'école.
Pour cette raison il arrivait que Qiū Wàn, sa mère, l'appelle Matilda. À moitié pour la taquiner, à moitié pour la préparer à un destin extraordinaire.
Elle ne lui a pas tout de suite parlé de Poudlard. Peu nombreux∙ses sont celleux qui savent que Qiū est une sorcière. C'est une femme discrète qui a de nombreuses opinions qui lui tiennent à coeur mais qui n'aime pas faire de vagues. Lorsqu'elle veux changer les choses, elle préfère jouer les anges gardiens que de clamer haut et fort ses positions. Il en est de même pour sa magie. Il n'y a que les potions de soins préservées dans les placards et les objets brisés mystérieusement re-soudés pour trahir ses dons.
Léi savait que sa mère était une sorcière, bien sûr. (elle s'amusait d'ailleurs de la voir lancer un sortilège de croche-pied à une personne qui en avait importunée un autre, changer une pâquerette en bouquet de rose lorsqu'elle avait oublié d'apporter un cadeau pour une fête ou faire ressusciter une boule de glace tombée du cornet d'un∙e enfant)
On se doutait que Léi hériterait des talents de sa mère, même avec un père moldu, mais cela n'empêcha pas la jeune fille d'être un peu surprise. Des choses étranges ont commencé à lui arriver à l'aube de ses onze ans. Il lui avait par exemple suffit d'y penser pour que sa voisine de classe insupportable ne perde tout ses cheveux. Et elle avait seulement souhaité arrêter de voir Mme Wáng - qui apportait toujours des galettes trop cuites - pour que celle-ci attrape la varicelle. Pour la seconde fois.
Sa mère lui a tendu sa lettre d'admission à Poudlard en disant qu'elle avait tout d'une petite Serpentard.
Léi ne savait pas comment réagir dans l'immédiat. Elle avait travaillé très dur à l'école pour devenir et rester une excellente élève en particulier dans les domaines scientifiques. Son éducation l'avait poussé à accorder une grande importance à la productivité et aux études secondaires... Alors, une école de magie ça faisait rêver la partie d'elle qui aimait encore se nourrir de fictions, mais ça bousculait presque tout le reste. Elle ne l'avait pas ressentit de façon aussi concrète avant de tenir ce courrier de Poudlard dans ses mains.
Ainsi, elle avait tout d'abord demandé à Qiū si aller à Poudlard la débarrasserai des cours de mandarin laissant cette dernière exaspérée :
« Léi, je viens de te dire que tu allais entrer dans une école de magie et tout ce que tu trouves à me répondre à ça c'est que tu n'es toujours pas fière de tes origines ? »
Léi a levé les yeux au ciel, parce que ce n'était pas du tout ça.
Elle n'avait pas particulièrement honte de ses origines, mais elle ne se sentait pas appartenir à un pays dans lequel elle n'avait jamais mis les pieds. Ses parents avaient fait des efforts pour qu'elle se sente à la fois britannique et chinoise, mais dans les faits, sa famille résidait là depuis plusieurs générations, elle se sentait beaucoup plus britannique que chinoise. Les cours de mandarin dans lequel les autres avaient deux parents parlant chinois n'aidaient pas. Et elle était vraiment nulle en mandarin. Surtout avec tout le travail que ces cours demandaient en plus. Plus elle grandissait, plus sa réussite lui coutait en énergie. Alors, oui, elle trouvait légitime de demander si une école de magie la soulagerait de la pression qui s'installait de plus en plus sur ses épaules.
Pendant un temps - le temps de se laisser porter par la découverte de la magie, elle l'a cru.
La Grande Bretagne de Poudlard n'est pas la Grande Bretagne du nord de Londres dans lequel elle a grandit. Elle a eu tout à découvrir. Tout est bien plus traditionnel. À chaque retour dans le monde sorcier, elle a encore l'impression de remonter le temps et de se retrouver dans un château médiéval.
Elle est allée à l'école moldue jusqu'à ses onze ans et avait imaginé que Poudlard serait la même chose avec de la magie. En réalité il faut aussi un temps pour s'adapter à la culture sorcière. Nouvelles créatures, façon de s'habiller, nourriture, fêtes et coutumes mais aussi nouveau type d'éducation, nouvelle mentalité, métiers, croyances, humour, idéaux.
Le choixpeau l'a répartie à Serdaigle, même maison que sa mère, malgré une petite hésitation sur Serpentard.
« Ça, c'est les livres, Matilda ! » a plaisanté Qiū quand elle l'a su.
Dans son amour pour la littérature, Léi a été ravie de découvrir les nouvelles∙eaux mythes et légendes sorcier∙es. Elle étaient émerveillée lorsque ses premier∙es ami∙es magiques on fait un résumé complet de l'histoire des Maraudeurs et de la première guerre des sorciers, puis de celle de Harry Potter et de la seconde. Et depuis cinq ans elle est tantôt charmée, tantôt épuisée de voir qu'on ne peut pas faire le tour du monde sorcier en une vie.
Mais depuis que l'annonce est tombée, Léi partage l'enthousiasme des élèves.
Harry Potter sera leurs nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, au retour des vacances de Noël.
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les apocalypses arrivent à tout les mondes
Aléatoire(Recueil) Il y a ce garçon qu'on prend pour une fille, cet autre qui hurle à la lune, celle qui ne veut pas tomber amoureuse ou cellui qui ne sait plus manger. Iels poussent des cris de révoltes mais personne ne les entends jamais.