Chapitre 16 - Vilains garçons (+18)

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J'ouvre les yeux lentement, paresseusement. Je remarque Malefoy, allongé sur moi, entre la couverture et moi, comme d'habitude. Sa tête est posée dans le creux de mon cou, je sens ses cheveux caresser mon visage et son souffle qui me chatouille le cou.

Merde. Je suis dur de chez dur là.

Je déglutis. Je bouge légèrement mes hanches pour être moins inconfortable. Malheureusement, mon mouvement rend les choses encore plus gênantes, mon sexe frotte contre son aine.

J'expire un peu d'air par le nez. Merde, cette situation est inextricable. Comment vais-je sortir de ce pétrin –en évitant de créer un incident diplomatique ? Peut-être que si j'essaie de me tourner... j'arriverai à nous placer face à face et je pourrai m'éclipser pour aller aux toilettes... Je vérifie l'heure. Par Merlin, heureusement que Ron n'est pas dans la pièce en ce moment. Il est 17 heures, on est pas censés se lever avant une heure...

Je passe mon bras autour de la taille de Malefoy et j'essaie de tourner mon corps sur la droite, mais je dois m'arrêter immédiatement. Mon sexe glisse sur sa jambe, c'est vraiment troublant. Je me mords la langue et je continue. J'ai chaud, de la sueur dégouline sur mon cou et mon torse, mouillant mon t-shirt. Il bouge un peu, toujours complètement allongé sur moi.

Il gémit et ses doigts attrapent mon t-shirt. Je transpire deux fois plus.

J'ai envie de lui sauter dessus...

Je me mords la lèvre, je laisse mon bras retomber le long de mon flanc et, sachant que ce que je fais est mal, je commence à balancer mes hanches vers le haut... lentement... doucement... Je jette un coup d'œil vers lui pour m'assurer qu'il ne se réveille pas. Le plaisir commence à devenir plus fort.

Il soupire et bouge un peu, je m'arrête immédiatement. Mes doigts tremblent. Il bâille et bouge contre moi, visiblement en train de se réveiller. Il se fige quand il sent sa propre semi-érection contre moi.

Je l'entends déglutir difficilement.

Il met ses mains de chaque côté de ma tête et se pousse pour se détacher de moi. Il me regarde et réalise soudain... que je suis réveillé.

Un pur éclat d'horreur brille dans ses yeux... qui est rapidement chassé par de l'étonnement lorsqu'il sent ma queue se presser contre son bas-ventre.

Nous nous fixons l'un l'autre pendant quelques secondes. Je sais qu'il est attiré par moi et il sait que je le suis aussi. Pendant des semaines, nous avons fait semblant que tout était normal, nous essayions de nous ignorer l'un l'autre au lit... Mais aujourd'hui ma frustration a atteint son paroxysme, j'en ai marre d'être constamment en train de bander le matin et de faire semblant de ne pas l'entendre se branler sous la douche... Maintenant, nous ne pouvons plus nier la vérité toute nue...

Mais j'ai peur de l'effrayer ou de l'énerver. Je ne veux pas qu'il s'enfuie.

-Ne parle pas, s'il te plaît, je murmure. Ne... dis... pas un mot...

Il déglutit à nouveau. Son regard passe de mes yeux à ma bouche, puis à nouveau à mes yeux. Il ouvre ses lèvres, je remarque qu'elles tremblent.

Je recommence à balancer mes hanches, lentement. Il halète et ferme les yeux. Je continue à bouger. Inconsciemment, il commence à suivre mon rythme, se frottant contre moi.

Ça devient de plus en plus intense. Un gémissement étouffé s'échappe de sa gorge, ça me rend complètement fou. J'écarte mes jambes pour qu'il puisse se presser plus fortement contre moi, il pose ses coudes de chaque côté de ma tête. Il prend les devants et impose son rythme. Je le dévisage, haletant. Il fronce les sourcils, son expression est si intense...

Drarry : Une vie de serpentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant