Harry et Ashley passèrent la journée ensemble, ils accompagnèrent Zayn à l'aéroport en fin de matinée, et ils se baladèrent main dans la main dans toute la ville. Et ils décidèrent de manger dans un restaurant chic le soir même. Ashley rentra chez elle pour se changer et rejoignit rapidement Harry à quelques rues du restaurant. Elle passa une bonne soirée, ça ne lui était pas arrivé depuis des semaines rire pour de vrai, sourire sincèrement, en général sa télé ne lui répondait pas lors de ses repas seule.
- Je suis heureuse de te retrouver, Hazza, dit-elle en fin de repas.
Les deux amis sortirent du restaurant collés. Harry avait passé son bras autour des épaules d'Ashley, et cette dernière lui encerclait la taille. Les paparazzis n'arrêtèrent pas de les prendre en photo avant qu'ils ne soient montés dans leur taxi.
- Je vais te montrer mon super appart.
Ashley donna l'adresse au chauffeur et les flashs des appareils photos se calmèrent rapidement. Le taxi s'arrêta dans une petite rue tranquille, la jeune femme paya pour le trajet.
- C'est calme, remarqua Harry.
- Ce n'est qu'un immeuble de cinq étages.
- Ça change des vingt étages !
- Oui surtout quand l'ascenseur est en panne rit-elle.
Harry la suivit dans la petite cabine en métal, et la regarda appuyer sur la touche du troisième étage. Lorsqu'ils arrivèrent sur le palier, un couple s'embrassait à peine bouche devant l'appartement de gauche.
- Il n'y a que dans les films que les acteurs arrivent à ouvrir la porte de l'appartement en s'embrassant.
La voix d'Ashley était dure et froide, Harry la suivit jusqu'à l'appartement de droite et s'arrêta.
- Ooh Ashley.
- James. Mademoiselle sa secrétaire.
- Oh mon Dieu, Harry Styles !
La blonde s'écarta de James et commença à s'approcher de footballeur mais Ashley se mit sur son chemin.
- Tu ne touches pas, ni avec les yeux, ni avec les mains.
- Tu sors avec lui ? demanda James.
- Ressors. Et tu vois James, je pensais qu'il y aurait pu avoir un espoir entre toi et moi mais tu n'es même pas drôle comme garçon. Et tu es rapide pour changer d'objectif.
- C'est vrai que ta tête me disait quelque chose, marmonna-t-il.
- Tu ne sortais plus avec lui ! s'exclama la conquête de James. Il faut que j'écrive ça sur les réseaux sociaux !
- Et qui va te croire ? Demanda Harry.
Il avait raison, qui allait la croire ? Elle n'avait même pas de preuves. C'est à ce moment-là qu'Ashley ouvrit la porte de son appartement et souhaita assez sèchement une bonne soirée à son voisin.
Niall regardait la porte en bois sans pourvoir y frapper trois coups. Il avait rendu visite à sa psy dans la matinée puis n'avait rien fait de l'après-midi. Sean, un de ses amis à la fédération irlandaise de football, l'avait appelé pour prendre de ses nouvelles et lui parlait d'un possible match amical entre le pays et l'Angleterre dans un mois. Tout dans la précipitation, comme s'ils n'avaient pas déjà un calendrier assez rempli.
Il reprit ses esprits et contempla cette porte. Il n'y arrivera pas, c'est pourtant lui qui avait pris la décision de venir ici, personne ne l'avait forcé. Il inspira un bon coup, il leva la main, prêt à frapper quand la porte s'ouvrit. Les deux hommes sursautèrent.
- Mon Dieu, Niall tu m'as fait peur !
- Salut Liam.
- Tu voulais quelque chose ? demanda le brun.
- Heu... Je...
Il baissa les yeux et vit Loki, la laisse autour du coup qui tirait pour sortir prendre l'air.
- Je vais t'accompagner, si ça ne te dérange pas.
Liam haussa les épaules et ferma la porte de sa maison à clé. Niall suivit le défenseur, les mains dans les poches. Arrivé au parc, le brun détacha Loki qui courut devant lui pour aller effrayer les pigeons.
- Alors tu venais comme ça pour dire bonjour ?
Il ne tourna le visage que rapidement vers Niall, avant de se retourner vers son chien.
- Je venais pour m'excuser en fait. Pour toutes les conneries que j'ai fait dans le passé.
- Tu les regrettes ?
- Pas toute.
- Tu as quand même essayé de mettre le feu à notre centre de formation.
Le blond ne dit rien, c'était un des épisodes qu'il essayait d'oublier. Il avait été aveuglé par la colère ce jour-là, et n'avait rien fait pour arrêter le départ de feu. C'est pour cela que les dirigeants ont accepté l'offre d'achat du PSG.
- C'est un épisode que j'essaye d'oublier, vois-tu.
Ils marchèrent sur quelques mètres encore.
- Je vois une psy, avoua-t-il. Depuis quelques années déjà, mais ça n'a pas l'air de beaucoup aider vu tout ce que j'ai fait ces dernières semaines. Je m'en veux tellement.
- Ce n'est pas à moi que tu dois des excuses, Niall. Si on ne s'est plus parlés c'est parce que je n'ai jamais accepté ce que tu as fait à Ashley, je la considère un peu comme une de mes sœurs. Tu étais vraiment quelqu'un de bien, tu sais. Si tu as des excuses à faire, ce n'est pas à moi, c'est à Ashley, à Harry ou à Zayn. Pas à moi, parfois, je repense à ce Niall d'il y a 10 ans qui venait de quitter son pays pour venir réaliser son rêve sur la grande île comme tu disais. Ce gamin rêveur mais courageux qui essayait de ne pas pleurer comme tout les autres gamins loin de sa famille le soir, qui faisait des blagues, souvent nulles, pour détendre l'atmosphère. C'est ce gamin que je vois encore, surtout sur le terrain.
Liam lui sourit avant d'appeler Loki qui arriva rapidement. Il rattacha la laisse et fit demi-tour. Niall n'avait pas bougé.
- Merci Liam. Je vais y aller.
- Prend soin de toi, Nialler.
Il sourit et partit accompagné de son chien fidèle. Le blond les regarda marcher quelques secondes et se rendit compte qu'il pleurait.