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𝐏𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐞 ??? :
La nuit venait de tomber, j'étais assise à mon bureau. Tout le monde s'agitait autour de moi, et je ne trouvais pas moyen de me concentrer sur ce que j'avais à faire. Je devais être patiente, mais ça devenait urgent on avait besoin de plus de force dans nos rangs.
C'est dans un élan de désespoir que je convoque les autres membres, en omettant Ran qui est à la plage pour l'instant. Une dizaine de minutes plus tard, elles étaient toutes là avec un regard inquiet. Je me contentais de soupirer fortement, tout m'ennuie énormément.
Depuis la création de ce lieu, on est constamment en compétition avec la plage alors qu'on a clairement pas le même rôle dans le borderland. Ses idiots font la fête, consomment toutes sortes de drogue.
Nous on est là pour faire régner l'ordre, on a été créer pour mettre en places des règles. Mettre des limites, car malheureusement les meurtres et toutes sortes d'atrocités sont monnaie courantes ici.
Daniella me regarde avec appréhension, car elle sait à quel point je suis exécrable dans ces moments là. Sayo était aussi d'humeur plus exécrable que d'habitude, toutes les autres essayaient de rester positives.
« - Écoutez bien, cette nuit on a du boulot. Et celles qui ont besoin vont rallonger leurs visas, et deuxièmement vous allez chercher les informations au près de Ran. On va aller secouer ces emmerdeurs de la plage, lors de son dernier rapport cette dernière a dit qu'il y avait des meurtres contre les traîtres. C'est interdit dans les règles, alors c'est le moment de remettre les pendules à l'heure. Je dis en souriant grandement.
- Tu veux qu'on fasse une descente quand ? Demande Sayo en riant légèrement.
- Hm prenons notre temps, histoire de les mettre au pied du mur et de se marrer un peu. Ils savent que l'alliance existe, ils ne l'ont juste jamais vu en action. Dit une autre fille en s'asseyant sur le bord du bureau.
- Pas faux, ne précipitons rien. Gardez un œil sur chaque citoyen, aidez les lors des jeux. Dans cette partie la, je ne veux aucun morts. Je réponds avec une voix à la fois douce mais autoritaire.
- Bien madame, on va faire de notre mieux. Disent les jeunes femmes qui se dirigent vers la porte pour quitter le bureau.
- Et gardez un œil aussi sur ce fouteur de trouble prénommé Niragi Suguru. Qu'il ne fasse pas d'écarts, ou vous savez ce que vous devez faire de toute façon. Je continue en soupirant légèrement, en tapant du pied contre le sol.
