Chapitre 36

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Je marche tête baissée dans les couloirs de l'hôpital.
Mon frère à mes côtés.

Nous arrivons devant une porte, je tourne la poignée et pénètre à l'intérieure.

Ma respiration se bloque en la voyant sur ce lit, sans vie..

- Max...

Lucas est là, il ne l'a pas quitté depuis ce jour qui à causé en nous tant de tristesse.

Je m'approche doucement d'elle et lui prend la main.

- Max, je sais pas si tu peux m'entendre mais je suis désolée, j'aurais dû être là, je suis désolée, désolée... Par pitié réveille toi... Bat toi.. Je ne veux pas que tu partes, tu manqueras à tout le monde, notamment à un certain Basketteur.

Un petit rire sort de la bouche de Lucas.

Je tends ma main de libre dans sa direction, il l'a saisit. Je l'attire vers moi et le prend dans mes bras.

- Je suis là d'accord ? Ce n'est pas de ta faute. Je ne veux en aucun cas que tu te mettes en tête que tu es le coupable. C'est d'accord ?

- Oui... Merci. Mais tu n'es pas non plus responsable..

- On est tous ensemble.

Nous nous retournons et tombons sur Onze et les autres.

Elle s'approche de son amie et fait la même chose que moi mais elle ferme les yeux.
Je comprends alors qu'elle rentre dans son esprit.

Elle en ressort quelques minutes plus tard paniqué, les larmes aux bords des yeux.

Je comprends alors. Elle n'a rien vu...

Elle est morte de l'intérieur son esprit n'est plus là.

Je m'approche de Onze et comme je l'ai fait quelques instants plus tôt la prends dans mes bras.

- Je suis désolée Onze...

Je sens une larme tomber sur mon épaule.

Nos amis viennent autour de nous et se joignent au câlin, j'attrape alors la main de Max, elle aussi est notre amie, elle est comme ma petite sœur... Elle ne doit pas être mise à l'écart ni oubliée.

Puis une infirmière rentre dans la chambre.

- Mlle Black ?

Je me retire du groupe et m'approche.

- Oui ?

- Je suis au regret de vous annoncer que vos parents nous ont quitté... Votre sœur va sortir de l'hôpital. Et nous avons besoin...

- Que je signe une décharge ?

- Oui.

- Très bien je vous suis.

Et voilà mes parents sont morts. Vous dire que je ne ressens rien serait mentir mais ça ne m'affecte pas autant, on ne sait jamais entendu. Alors que ma sœur elle est aimée et les aimes.

Quand j'arrive à l'accueil je la trouve le bras dans un bandage ainsi qu'une partie de son visage.

- Anna.

- Cora !

Elle se jette dans mes bras.
Je ne m'attendais pas à ce geste mais juge bon de ne rien dire.

- Papa et maman sont mort... Renifle-t-elle

- Je sais.

- Et ça ne te fait rien ?

- Rien. J'ai retrouvé mon frère rien ne m'importe plus.

Elle se recule.

- Ton frère ?

Les deux tarés d'Hawkins [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant